♕ Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 5

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Erwan

J'approfondis notre baiser, avide de ses lèvres aussi délicates que des pêches. Mes bras robustes entourent avec délicatesse la taille de ma fiancée tout en continuant à explorer sa bouche avec ma langue experte. 

Elle gémit de plaisir dans la chambre, et je plaque brusquement son corps contre le dossier de la chaise en posant mes deux mains sur les accoudoirs. Chaque parcelle de ma peau est habitée par un instinct primitif qui se manifeste uniquement par le simple baiser que je lui donne. Un son rauque se fait entendre à travers la barrière de mes lèvres, provoquant des frissons visibles sur tout son corps parfait.

Je suis captivé par la fragrance enivrante de son eau de parfum de Rose. Elle se distingue par sa singularité parmi la multitude de femmes qui se mettent à genoux pour ne serait-ce qu'une nuit de passion avec moi. Cette femme a toujours eu une préférence pour la solitude plutôt que d'être mise en évidence. 

Dans une société capitaliste, où la rivalité et le statut de l'individu ont une influence considérable. L'argent occupe une place centrale dans l'esprit de chacun. Il est indéniable que certaines femmes vénales se montrent tels des trophées aux bras d'hommes dont la fortune est estimée à des milliards de dollars.

Elles ne le font pas de gaieté de cœur. Elles et ceux qui s'approprient leurs services suscitent un intérêt commun. L'un pour se sentir à l'aise financièrement, l'autre pour satisfaire ses désirs sexuels. Chaque personne parvient à un accord à l'amiable. 

Mais tous ses gens ont été corrompus par le système qui a été imposé par les dirigeants qui mènent le monde d'une main de maître. Enfin, c'est ce qu'on leur a inculqué.

En tant que représentant de la société secrète, nous leur assurons notre soutien à ces individus cupides et manipulables qui ont des ambitions énormes. En contrepartie, ils nous accordent la liberté de pratiquer nos activités illégales en toute tranquillité

C'est la raison pour laquelle les autorités ne se préoccupent guère de nos affaires, étant donné qu'elles savent ce qu'elles encourent. À la tête de toutes ces organisations secrètes se trouve quelqu'un d'important qui se fait passer pour un millionnaire aux yeux de tous. Une couverture qu'il a délibérément choisie d'utiliser comme bon lui semble. Il aspire simplement à rester dans l'ombre, en observant de loin ces vautours qui s'entretuent pour une poignée d'argent.

Les cœurs de ces hommes dépravés sont assombris par la cupidité et leur appétit insatiable pour les biens matériels. Ils ont troqué leur santé contre la richesse dans l'espoir de séduire des femmes.

Ils espèrent ardemment trouver en elles des épouses aimantes, qui remplissent leurs tâches à la perfection. Toutefois, ils ne rencontrent que des arrivistes qui partagent également un amour inconditionnel pour l'argent.

D'après l'adage, << Qui se ressemble, s'assemble >>, illustre parfaitement la situation de ces individus. Ils prennent conscience de leur acte trop tard, ce qui a des répercussions sur leur existence.

En fin de compte, ils vivent dans le désarroi en ayant une compagne qui ne s'intéresse qu'à ses biens matériels et ressentent des regrets. Ces personnes périssent submergées par les remords et les péchés. 

Malheureusement, la société a mis en place ces normes immorales pour favoriser la compétitivité entre les riches et maintenir un contrôle strict sur la noblesse. Cela s'applique aussi aux personnes de la classe moyenne.

Derrière chaque pays, il y a des hommes qui gouvernent le monde dans l'ombre, et je suis l'un d'eux. Nous sommes six en tout, et jusqu'à présent, personne n'a eu connaissance de nos identités.

Je me libère de ma léthargie lorsque je perçois une érection se former en bas. Je réalise rapidement que mon corps est collé à celui de Syana, qui s'empourpre violemment. D'un geste brusque, je m'éloigne d'elle en la redressant de la chaise.

Ensuite, je la pousse contre le mur d'une simple pression. Le crâne de cette dernière heurte violemment l'un des cadres accrochés près de la commode. Instinctivement, elle se touche doucement l'arrière de son crâne et remarque avec terreur qu'elle saigne abondamment.

Ébranlé par ma propre brutalité envers elle, j'ausculte soigneusement l'arrière de sa tête. Dès que je le vois, je remarque immédiatement une coupure profonde de plus de zéro virgule cinq centimètres en haut de son cuir chevelu. Je réalise que je n'ai pas maîtrisé ma force en sa présence. Je n'ai jamais frappé une femme avec autant de rage en trente ans d'existence.

Elle me repousse, effrayée, et hurle d'une voix forte, entrecoupée de trémolos.

- Espèce de malade, comment fais-tu pour être aussi schizophrène? Tu me donnes un baiser, ensuite tu me fais des menaces et maintenant tu me frappes. Quelle est la prochaine étape, ma mort, peut-être !

- Baisse d'un ton, je ne suis pas ton ami !

- Figure-toi que je n'ai aucune envie de l'être !

- C'est le dernier avertissement ! Ne hausse pas ta voix en ma présence, sinon tu subiras...

- Comme ci ça allait me faire peur. Change de disque, veux-tu ?

- Tu te prends pour qui ?

- Pour ma propre personne.

- Arrête de me répondre !

- Sérieusement, le Néandertal tu ne peux pas être plus civiliser en te posant calmement sans lever ta main sur moi. J'ai l'impression que tu ne sais pas faire preuve de diplomatie comme l'exige ton rang.

- Qui nommes-tu de Néandertal ? Tu t'es regarder dans une glace, une femme aussi sauvage que toi dont la beauté est farouche. Qui ici aimerait être avec ta personne.

- Je me suffit à moi même, , une réalité que tu sembles ignorer, n'est-ce pas, cher Monsieur Akerman ? Combien de conquêtes se succèdent dans ton lit avant que nous ne soyons officiellement unis par les liens sacrés du mariage ?

- Silence, que sais-tu vraiment de moi ? Je ne suis point un charmeur, bien que j'aie eu par le passé quelques amantes, sans jamais dresser une liste de trophées. En temps normal, je préfère la quiétude solitaire.

- C'est toi qui as initié cette situation avec ton comportement incompréhensible ! Il est temps que tu fasses un choix définitif : soit tu m'aimes, soit tu me détestes.

- Même si cela te semble étrange, je t'apprécie à ma manière. Et sache une chose, je n'ai pas l'intention de te toucher au-delà de simples baisers. Si j'ai une de mes amantes qui vient chez moi pour me satisfaire au lit, je ne veux pas entendre tes protestations. Ta famille t'a donnée à moi et je dispose de toi comme bon me semble. Tu ne sais vraiment pas à qui tu as affaire. Je suis un homme extrêmement puissant dans ce monde. Je peux facilement te rendre la personne la plus riche du monde, tout comme je peux te réduire à une pauvreté extrême.

- Qui es-tu réellement monsieur Akerman.

Syana, curieuse et perceptive, interroge d'un regard pénétrant cet homme mystérieux et ténébreux, cherchant à percer le voile épais qui cache un secret pesant.

Black SwanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant