𝐨𝐧 𝐬𝐞𝐤𝐢𝐳.

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( NDA : c'est chiant de changer d'écriture , de passa a ça , après a ca , après à ca. )

NARRATEUR




Lamine et Leyla marchaient rapidement dans les couloirs stériles de l'hôpital général de Caracas. Les néons du plafond projetaient une lumière froide, accentuant l'atmosphère oppressante qui régnait. Leyla, habituellement calme, semblait au bord de l'effondrement. Lamine, à ses côtés, la soutenait du mieux qu'il pouvait, mais il sentait son angoisse grandir à chaque pas. Ils étaient venus ici avec un seul but : retrouver les parents de Leyla, dont l'existence était devenue un mystère inquiétant.

Après avoir découvert que Marcos Del Valle, le père de Leyla, était recherché par les autorités, Leyla avait entendu une rumeur inquiétante : ses parents auraient été admis d'urgence à l'hôpital sous des noms différents pour éviter d'être repérés. Mais ce qu'ils allaient découvrir ce jour-là allait les plonger encore plus profondément dans l'incertitude.

Arrivés à l'accueil, ils furent reçus par une infirmière aux traits fatigués. Leyla, les mains tremblantes, demanda d'une voix faible :

- Excusez-moi, je cherche mes parents. Ils pourraient être sous le nom de  Marcos et Carmen Del Valle.

L'infirmière leva les yeux de son écran, sourcils froncés, comme si elle tentait de se rappeler quelque chose.

- Del Valle... murmura-t-elle en tapotant sur son clavier. Lamine observa les mouvements nerveux de Leyla, sentant la tension monter. Les secondes s'égrenaient, interminables.

- Non, désolée, je ne trouve personne ici sous ce nom. Vous êtes sûre qu'ils ont été admis ici ? demanda l'infirmière en levant à nouveau les yeux.

Leyla sentit le sol se dérober sous ses pieds.

-Mais... il doit y avoir une erreur. Pouvez-vous vérifier à nouveau ? insista-t-elle, sa voix trahissant un désespoir croissant.

L'infirmière secoua doucement la tête.

- Je suis désolée, mademoiselle, il n'y a aucun patient ici sous ce nom. Peut-être sont-ils dans un autre hôpital ?

Leyla se tourna vers Lamine, cherchant un soutien, une explication. Mais il n'avait rien à lui offrir, seulement un regard compatissant.

- Leyla... murmura-t-il, posant une main sur son épaule pour la réconforter. Mais les mots lui manquaient. Tout ceci devenait de plus en plus confus.

Leyla se détourna, essayant de cacher les larmes qui commençaient à remplir ses yeux. La situation devenait de plus en plus incompréhensible. Où pouvaient bien être ses parents ? Pourquoi aucune trace d'eux n'apparaissait-elle ici ?

Alors qu'ils se dirigeaient vers la sortie, abattus et perdus dans leurs pensées, des cris retentirent de l'extérieur. Lamine se figea, tendant l'oreille. Leyla releva la tête, alerte.

- Qu'est-ce que c'était ? demanda-t-elle, les sourcils froncés.

Sans perdre une seconde, Lamine attrapa la main de Leyla et l'entraîna vers la porte de sortie. Lorsqu'ils émergèrent à l'extérieur, la scène qui se déroulait devant eux était chaotique. Des policiers se déployaient dans toutes les directions, leurs radios grésillant des ordres rapides. Des passants étaient regroupés autour de la zone, certains criant, d'autres tentant de s'éloigner.

Au milieu de cette agitation, une silhouette se détachait nettement. Un homme vêtu entièrement de noir, un manteau long couvrant ses épaules, se tenait là, tenant fermement une mallette à l'allure dorée. Ses mouvements étaient précis, presque calculés, et il semblait ignorer complètement la présence des policiers qui se précipitaient vers lui.

dos campos opuestos - 𝐋𝐚𝐦𝐢𝐧𝐞 𝐘𝐚𝐦𝐚𝐥 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant