༺༻Lamine's pov
Je gare ma voiture à l'ombre d'un grand chêne, dans un coin tranquille du parc que je connaissais depuis l'enfance. Cet endroit avait toujours été pour moi un refuge, un lieu où il pouvait se ressourcer loin du tumulte de la ville. J'avais décidé d'emmener Leyla ici, pensant que l'air frais et la nature apaisante l'aideraient à se détendre, à mettre de côté, ne serait-ce que pour un moment, le poids écrasant de ses soucis.
— C'est ici que je venais quand j'avais besoin de réfléchir, expliquais je à Leyla en tournant légèrement la tête pour la regarder.
Elle acquiesça en silence, son visage empreint d'une fatigue évidente, mais aussi d'une gratitude sincère.
On avait commandé à emporter, et la chaleur des plats enveloppait l'habitacle de la voiture d'un arôme réconfortant. Lamine ouvrit la boîte de son sandwich, essayant de détendre l'atmosphère avec une plaisanterie, mais Leyla se contenta de sourire faiblement. Elle piqua du bout de sa fourchette dans sa salade, plus par politesse que par réel appétit.
Le silence s'installa entre nous, mais il n'était pas pesant. J'appréciais ces moments où les mots n'étaient pas nécessaires, où notre simple présence mutuelle suffisait à créer un espace de confort. Il voyait bien que Leyla avait besoin de cette pause, loin des recherches incessantes et des révélations troublantes qui les avaient assaillis ces derniers jours.
Après quelques minutes, je sentis une légère gêne se manifester dans son ventre, me rappelant que j'avais besoin de se rendre aux toilettes.
— Je vais faire un tour rapide aux toilettes, je reviens tout de suite, dit-il en sortant précipitamment de la voiture.
Je lui adressa un sourire rassurant avant de s'éloigner, ses pas résonnant sur le gravier du chemin menant aux toilettes publiques du parc.
Je n'avais parcouru que la moitié du chemin lorsque, soudain, une pensée me traversa l'esprit comme un éclair : j'avais oublié mon téléphone dans la voiture, juste à côté de Leyla. Une vague d'inquiétude le submergea instantanément. Il s'arrêta net, le cœur battant à tout rompre. Un sentiment de malaise s'empara de lui, amplifié par le fait qu'il savait pertinemment que ce téléphone contenait des souvenirs de son passé, des conversations qu'il aurait préféré que Leyla ne découvre jamais.
Sans réfléchir davantage, je me retourne et me mit à courir, mes chaussures martelant le sol à toute allure. Chaque seconde qui passait me semblait un éternel tourment, l'idée que Leyla puisse tomber sur quelque chose qui la blesserait m' étais insupportable. Je maudissais ma négligence, mes pensées tourbillonnant autour des conséquences que cette simple erreur pouvait entraîner.
Quand j'arrive enfin à la voiture, essoufflé, j'aperçut Leyla à travers la vitre. Elle tenait mon téléphone entre ses mains, ses épaules secouées par des sanglots silencieux. Son visage était marqué par une détresse visible, ses yeux rougis par les larmes qui avaient tracé des sillons sur ses joues.
Je sentit son cœur se serrer. Je savais, sans même avoir à demander, qu'elle avait découvert quelque chose de profondément douloureux. J'ouvrit doucement la portière, mon regard fixé sur Leyla, mais elle ne leva pas les yeux vers lui. Elle restait là, figée, comme si le monde s'était écroulé autour d'elle.
— Leyla... murmurais je en s'asseyant lentement à ses côtés.
Ma voix était tremblante, pleine d'une inquiétude sincère, mais aussi d'une culpabilité grandissante.
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dos campos opuestos - 𝐋𝐚𝐦𝐢𝐧𝐞 𝐘𝐚𝐦𝐚𝐥
Fanfiction« les yeux chicos, ils ne mentent jamais » ༺༻ « You say you love rain , but you open your umbrella , you say you love the sun but you find a shadow spot. You say you love wind but you close your window. This is why i am afraid 𝐰𝐡𝐞𝐧 𝐲𝐨𝐮 𝐬𝐚...