𝐲𝐢𝐫𝐦𝐢 𝐚𝐥𝐭ı.

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༺༻

Leyla's pov

( attention big chapitre , si vous avez pas beaucoup de temps lisez le après , Chepa ce qu'il m'a pris mais j'avais grave de l'inspiration mdr )


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Hector m'avait raccompagnée ce soir-là. Il avait été étrange, silencieux, comme perdu dans ses pensées. J'avais tenté de lui tirer les vers du nez, de comprendre ce qui le troublait, mais il avait simplement souri, me rassurant d'un regard fatigué. Pourtant, quelque chose en lui m'échappait, comme une ombre planant sur son cœur. Je n'insistai pas, respectant son besoin de silence, mais je ne pouvais m'empêcher de ressentir une certaine inquiétude. Hector avait toujours été là pour moi, présent dans mes moments de doute, mais ce soir, c'était comme s'il s'éloignait, imperceptiblement.

En rentrant chez moi, j'espérais trouver Kenan. Depuis quelque temps, mon frère était rarement à la maison. Il semblait s'être trouvé un nouvel emploi du temps, rempli de mystères et d'absences inexpliquées. C'était une chose à laquelle je commençais à m'habituer, même si son absence continuelle me laissait parfois un goût amer. Cependant, ce soir-là, la solitude de l'appartement me frappa plus durement que d'habitude.

Quand j'ouvris la porte, le silence me frappa. Pas de bruits de télévision, pas de musique, pas même le murmure de Kenan parlant au téléphone. Un frisson me parcourut. Il y avait quelque chose de légèrement oppressant dans le vide des lieux. Mais je chassai rapidement cette sensation, tentant de me concentrer sur autre chose. Lamine devait arriver dans quelques minutes , car il était partit parler à Hector dehors, et j'avais besoin de me détendre.

Je me dirigeai vers la cuisine pour me verser un verre d'eau. Les éclats de lumière du réfrigérateur se reflétèrent sur les murs sombres, illuminant brièvement la pièce. Je pris une gorgée, appréciant le calme qui régnait. C'était peut-être l'occasion de passer une soirée tranquille, juste moi et Lamine, sans distractions, sans pensées perturbantes.

Quelques minutes plus tard, la porte d'entrée s'ouvrit doucement, et Lamine fit son apparition. Dès qu'il franchit le seuil, son regard se posa sur moi, et son visage s'illumina d'un sourire qui fit fondre toute la tension accumulée dans mes épaules.

- Salut, dit-il doucement, s'approchant de moi.

— Salut, répondis-je, tentant de ne pas montrer à quel point son simple sourire avait le pouvoir de me réchauffer.

Lamine m'enlaça, ses bras autour de moi, m'attirant contre lui. Je fermai les yeux, savourant ce moment de paix. Sa présence était apaisante, un refuge contre les incertitudes de la journée. Je me sentais en sécurité, comme si rien de mal ne pouvait m'arriver tant qu'il était là.

- Tu as l'air épuisée, murmura-t-il en caressant doucement mes cheveux.

— Un peu, admis-je, ma voix à peine audible contre son torse. C'était une longue journée.

Il s'écarta légèrement pour me regarder dans les yeux.

- On peut simplement se poser, regarder un film, ou même aller directement se coucher si tu préfères.

Je hochai la tête, appréciant son attention.

— Allons nous coucher. Je n'ai pas envie de faire grand-chose ce soir.

Il acquiesça, me prenant par la main pour me guider vers la chambre. La simple sensation de ses doigts entrelacés aux miens me réconfortait. Arrivés dans la chambre, je pris une profonde inspiration, essayant de me détendre complètement. Lamine commença à retirer sa veste, la déposant soigneusement sur le dossier d'une chaise.

dos campos opuestos - 𝐋𝐚𝐦𝐢𝐧𝐞 𝐘𝐚𝐦𝐚𝐥 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant