𝐲𝐢𝐫𝐦𝐢 𝐝𝐨̈𝐫𝐭.

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La fin d'après midi pesait lourdement sur nous alors que nous marchions, Leyla encore chancelante, appuyée contre moi pour garder son équilibre. Hector, toujours en alerte, marchait à côté de nous, ses yeux scrutant les ombres avec une intensité qui trahissait sa nervosité. Je pouvais sentir la tension dans l'air, une tension qui ne cessait de croître à chaque pas que nous faisions. Quelque chose n'allait pas. Quelque chose de bien plus sinistre se préparait, et je le savais, tout comme Hector.

- Nous ne pouvons pas rester ici, murmura Hector, brisant le silence tendu. Ils pourraient revenir à tout moment.

Je hochai la tête, d'accord avec lui. Nous devions bouger, et vite. Mais où pouvions-nous aller? Toutes les options semblaient risquées. La voiture était trop loin, et retourner sur nos pas n'était pas une bonne idée.

— On doit trouver un endroit pour se cacher, au moins jusqu'à ce que Leyla puisse marcher sans aide, suggérai-je. Hector acquiesça, jetant un regard rapide à Leyla qui semblait reprendre lentement ses esprits.

Nous avons tourné dans une ruelle étroite, espérant trouver une issue, un abri quelconque, mais tout semblait fermé, déserté. Les murs des bâtiments étaient couverts de graffiti, les fenêtres cassées, et l'odeur de moisissure et de décomposition flottait dans l'air. Pas exactement l'endroit idéal pour se cacher, mais c'était notre meilleure chance pour l'instant.

Soudain, un bruit métallique retentit derrière nous. Hector se retourna immédiatement, les muscles tendus, prêt à agir. Je sentis Leyla se raidir contre moi, et je resserrai ma prise sur elle, prêt à courir si nécessaire. Mais il n'y avait rien. Rien d'autre que l'écho du bruit dans la ruelle vide. Un frisson me parcourut l'échine. Cet endroit était tout sauf sûr.

- On continue, murmura Hector, et nous avons recommencé à avancer, plus vite cette fois.

Nous avons tourné au coin de la ruelle, débouchant sur une petite place bordée de vieux bâtiments, la plupart abandonnés. Une faible lumière émanait d'un bar au fond de la place, ses néons clignotants dans l'obscurité. Ce n'était pas un endroit accueillant, mais c'était notre seule option.

— Allons là-bas,dis-je en désignant le bar. Hector ne répondit pas, mais son silence valait approbation. Nous avons traversé la place aussi vite que possible, mes pensées tourbillonnant autour de ce qui venait de se passer. Qui était cet homme qui avait tenté d'enlever Leyla? Pourquoi maintenant? Et pourquoi elle?

Nous avons poussé la porte du bar, et une bouffée d'air chaud, lourd de l'odeur du tabac et de l'alcool bon marché, nous a frappés. Le lieu était presque désert, à l'exception de quelques habitués accoudés au bar, leurs regards fatigués se tournant brièvement vers nous avant de retourner à leurs boissons. Le barman, un homme trapu au visage marqué par les années, nous jeta un coup d'œil rapide, jaugeant notre groupe d'un œil suspicieux.

Hector s'approcha du comptoir, sortant un billet de sa poche.

- On cherche un endroit où se poser un moment. On ne dérangera personne.

Le barman attrapa l'argent, le glissant dans sa poche avec un hochement de tête.

- La salle au fond est libre. Faites comme chez vous, tant que vous payez pour ce que vous consommez.

Nous avons pris place dans la petite salle sombre à l'arrière du bar, Leyla s'affalant sur une banquette, encore visiblement affectée par ce qui lui était arrivé. Je m'assis à côté d'elle, tandis qu'Hector restait debout, prêt de la porte, toujours sur ses gardes.

— Leyla, comment tu te sens? lui demandai-je, l'inquiétude perçant dans ma voix.

Elle leva les yeux vers moi, son regard encore voilé, mais elle parvint à esquisser un faible sourire.

- Je vais... mieux, je crois. Je me sens encore un peu étourdie, mais ça va passer.

Je posai ma main sur la sienne, un geste de réconfort, mais aussi un rappel que je ne la laisserais pas tomber.

— On va sortir de là, je te le promets.

Elle hocha la tête, mais je pouvais voir l'ombre de la peur dans ses yeux. Leyla n'était pas du genre à se laisser facilement effrayer, mais ce qu'elle venait de vivre l'avait profondément marquée. Et cela me rendait fou de rage. Qui avait osé s'en prendre à elle? Et pourquoi?

- Il faut qu'on comprenne ce qui se passe, déclara Hector, coupant court à mes pensées. Ce type n'était pas un amateur. Il savait exactement ce qu'il faisait, et il avait un plan.

— Tu crois qu'il avait des complices? demandai-je, même si la réponse me semblait évidente.

Hector hocha la tête, son expression grave.

- Je ne serais pas surpris. Il y a sûrement d'autres personnes impliquées, peut-être même à notre recherche en ce moment.

Je serrai les poings, l'impuissance et la frustration bouillonnant en moi.

— On ne peut pas rester ici indéfiniment. Mais on ne peut pas non plus courir à l'aveugle dehors.

Hector hocha la tête, pensif

- mon hôtel n'est pas loin. On récupérera ma voiture et je déposerais Leyla chez elle. S'exclama Hector , sur de lui.

je pense que c'est une bonne idée. Je regarde la mine endormie de Leyla , je tenais ses jambe qui était sur mes cuisses , son dos adosser contre la chaise.

- je vais commander à manger à Leyla. Elle doit avoir faim.. dit il en posant un regard amoureux sur MON amoureuse.

aller crache le morceaux Hector , je sais que tu l'aime encore. Lui crachais je

- tu veux que je te dises ? Ouais. Je l'aime , et même si tu es avec elle , je l'aime toujours. Mais je n'essayerai pas de m'interposer. Sache le. Me réponds Hector

encore heureux.

- je ne veux pas que notre amitié s'arrête là à cause d'une fille. Redevenons ami , au moins jusqu'à ce que l'histoire soi régler. Dit Hector , avec des picotements qui s'entendent dans sa voix.

c'est vrai que c'est idiot. On se tchèque rapidement avant que Hector se lève et va commander un plat et des boissons pour Leyla.

Leyla ouvrait lentement ses yeux et s'asseye sur moi. Elle me prend mes joues et m'embrasse langoureusement avec passion. Évidemment je répond à son baiser , ses lèvres m'ont tellement manquer. Quand nos lèvres se sépare à bout de souffle , je reviens à la réalité , regardant ma copine dans les yeux.

- tu m'as manquer lamine.. réponds Leyla

moi aussi tu m'as manquer princesa. Je suis vraiment désolé , j'aurai te le dire avant. M'excusais je

Elle ne me répond pas et m'embrasse encore une voix d'un baiser furtif.


























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dos campos opuestos - 𝐋𝐚𝐦𝐢𝐧𝐞 𝐘𝐚𝐦𝐚𝐥 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant