𝐏𝐑𝐎𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄

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1936.

Dans le cœur d'une nuit sans lune, lorsque l'obscurité semblait s'étirer à l'infini, le village de Cordon était enveloppé dans un silence pesant. Les ruelles pavées, d'ordinaire animées par les rires d'enfants et les murmures des anciens, étaient désormais désertes, comme si même les ombres avaient choisi de fuir. Les maisons, aux volets clos et aux cheminées fumantes, se tenaient telles des sentinelles muettes, gardant les secrets d'une terre marquée par une histoire sombre.

Au-delà des montagnes, dans la forêt qui bordait le village, une légende murmurée à voix basse circulait parmi les habitants. On parlait de quelque chose qui se réveillait à la tombée de la nuit. Les plus courageux affirmaient avoir aperçu sa silhouette se terrer au fond des bois. Les disparitions inexpliquées des enfants, les cris étouffés qui résonnaient parfois dans l'obscurité, alimentaient les peurs et les rumeurs.

Cette nuit-là, alors que les horloges sonnaient l'heure fatidique, un frisson parcourut l'échine des villageois. Au loin, dans les profondeurs de la forêt, un hurlement déchira le silence, un cri à glacer le sang, qui marquait le début d'une ère de terreur où les frontières entre le monde des vivants et celui des morts s'effaceraient. L'horreur s'approchait, et Cordon allait découvrir que parfois, les légendes ne sont pas que des histoires... mais des avertissements.

JosieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant