|| 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐 ||

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Hier, j'ai failli me prendre une balle dans la tête, et je ne blague pas. Ma cible a su me retrouvé tel un GPS. Le pire, c'est que j'ai mis en péril la sécurité de ma meilleure amie. Si je devais avoir un prix, ce serait celui d'être l'amie la plus insouciante de l'univers. En m'asseyant à la table, j'ai su que la journée sera longue. Ma mère, mon frère et ma sœur, était habillé de manière soigné — surtout ma sœur avec ses couleurs rose pâle et blanc. Moi, j'étais avec mon magnifique pyjama Hello Kitty et mes cheveux sont une catastrophe ambulante.

On dirait qu'une tornade y a fait un massacre lors de son passage. Le silence est pesant, comme d'habitude. On n'a pas grand sujet en commun, à l'exception du copain de ma petite sœur. Ça, c'est un sujet dont l'on peut débattre des heures.

— Alors, ta mission, Rara ? réclame de savoir Logan, finissant sa bouchée de céréales.

— Je ne dirais pas que c'était un succès, mais je ne dirais pas que c'est un échec aussi, répondis-je en attrapant ma toast aux bananes et au chocolat avant de prendre une bouchée.

Je m'attendais à ce que le silence retombe mais ma sœur lève ses yeux en amandes vers moi. Pour une fille de vingt ans, Opale a le don d'avoir un sacré caractère quand elle le veut.

— Par ailleurs, on sort au zoo, aujourd'hui. Et tu dois venir, m'oblige-t-elle en mettant ses longs cheveux noirs dans son dos.

— D'accord...

Je ne vois pas où est le problème. J'aime bien les zoo, même si c'est souvent des enfants qui vont s'amuser à ce genre d'endroit en temps normale.

— Mais il y aura Blythe, je te préviens.

Ok, je vois le problème. S'il te plaît, la vie, donne-moi une bonne raison de pourquoi ma sœur doit toujours amener son putain de copain partout. Sérieux, on dirait une maîtresse qui balade son chien ! Ce qui m'énerve encore plus est qu'elle sait que moi et Logan ne pouvons pas le blairer. Surtout qu'il a tabassé à mort mon petit frère, ce que je n'accepterai jamais de pardonner. Le point bonus est que je soupçonne cet enfoiré de manipuler ma sœur pour qu'elle finisse dans son lit chaque soir.

— Tu te fous de moi ? s'exclame celui qui est assit à mes côtés, sentant que sa patience est déjà perdue dans la terre car sa voix se hausse.

— Logan Avellino, je t'interdis de parler à ta sœur de cette manière, gronde ma mère d'un ton ferme.

Il jette un regard à notre maternel, comprenant qu'il ne doit pas pousser le bouchon trop loin. N'ajoutant rien d'autre, celui-ci mange de nouveau ses céréales.

— Opale, écoute, ton copain a frapper notre frère. Dois-je te rappeler l'état dans lequel il était ? Une semaine dans un coma, Opie. Son nez était cassé et...

— Il a changé, Nora, je peux te l'assurer, m'a-t-elle assurée d'un ton se voulant convaincant.

Si je n'aurais pas eu de patience, je lui aurais jetée un poing dans sa gueule de miss parfaite. Toutefois, étant sa grande sœur, je me dois de montrer l'exemple. Alors je soupire avant de me lever pour aller me changer et coiffé cette tignasse dans ma chambre. Je mets un chandail noir avec un jeans aux extrémité larges. Plus des jolies boucles d'oreilles et un maquillage léger, je prends mon téléphone en main, envoyant un message à Bridget.

VOUS :
Bee, tu ne me croira jamais.

BEE :
Quoi ? T'as tué quelqu'un ?

VOUS :
Non, pas encore, mais ça va pas tarder à arriver quand je vais voir Blythe Kaminski.

BEE :
Attends. Comment ça se fait que tu vas voir cette enfoiré ? Tes parents ont voulu faire un souper de famille entre mafieux ou une connerie dans le genre ?

𝐍𝐎 𝐎𝐍𝐄 𝐂𝐀𝐍 𝐁𝐑𝐄𝐀𝐊 𝐔𝐒 𝐀𝐏𝐀𝐑𝐓 (𝐓𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐞́)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant