|| É𝐏𝐈𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄 ||

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Les mots tournaient, tournaient et tournaient en boucle dans ma tête. Cela faisait trois semaines que mon père était décédé, et le temps se montrait de plus en plus frisquet à l'extérieur.

Par chance, la chaleur de l'alcool me réchauffe à travers cette soirée électrisante. Mes pensées sont ailleurs, mais se font perturbé par des doigts se posant sur mon épaule. Je sursaute, tournant mon regard vers le perturbateur.

— C'est moi ou tu es dans la lune, princesse ? demande Blythe, un sourire léger aux lèvres.

— La prochaine fois que tu oses m'appeler princesse, je poignarde ta gueule de con, le menaçais-je sur un ton ironique — oui oui, vous avez bien lu.

Il s'assoit à mes côtés sur le canapé, verre de vin blanc en main.

— D'accord...princesse, ajoute-t-il d'un ton provocateur.

À la place de l'assassiner sur le champ, je soupire avec irritation. Cette guerre ne s'arrêtera jamais.

— Bon, qu'est-ce que tu me veux ? le questionnais-je avant de prendre une gorgée de mon alcool.

— On allait faire un Just Dance, et je pensais que ce serait bien que tu changes d'air, propose le jeune homme.

J'y réfléchis un instant, encore et encore, avant de finalement hocher la tête. Nous avons rejoint Ryle et ses amis dans le salon, ceux-ci brûlant d'un feu ardent en eux.

À quelques reprises, j'y participais avec des amis, et en particulier Blythe. Sur certaines danses, je sentis que mon ventre brûlai tel un incendie. Les papillons s'entremêlaient dans le feu, ne restant que leur cendre. Lorsque je pris du repos sur le canapé, j'interpelle Ryle, assit à ma droite.

— Eh Ryry !

— Oui Nora ?

— Tu sais où est Bridget ? Non mais parce que je te demande depuis que...tu sais.

Il est vrai qu'un bout de l'histoire vous est manquante, mais je vais essayer de vous la faire courte. Entre ces trois semaines, j'ai surpris Bridget et Ryle entrain de s'embrasser, et pas de petits baisers. Oh que non ! Sur la table de la salle à manger, se mangeant l'un et l'autre !

— Non, je ne sais pas où elle est. Peut-être qu'elle est entrain d'étudier pour je ne sais quel examen, qui sait ?

J'hoche la tête, le remerciant malgré tout de cette supposition. Je me concentre de nouveau sur l'écran, ne trouvant pas d'autres occupations. Après leur danse sur Happy de Pharrell Williams, ils s'apprêtent à entamer la danse Rapustin.

J'allais me lever, quand mon téléphone a fait DING. Curieuse, j'ai regardé la notification. Et en un instant, mon sang s'est arrêté et j'ai eu un vertige violent. C'était Bridget, m'ayant envoyé un seul message, si court mais tellement significatif à mes yeux.

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𝐍𝐎 𝐎𝐍𝐄 𝐂𝐀𝐍 𝐁𝐑𝐄𝐀𝐊 𝐔𝐒 𝐀𝐏𝐀𝐑𝐓 (𝐓𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐞́)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant