|| 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕 ||

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Quand je termine d'expliquer mon récit, Ryle est bouche bée de ce que j'ai dit. Il se stationne devant l'immense manoir qui se trouve être ma nouvelle maison avant d'arrêter le moteur.

— Eh bien...moi qui pensait que c'était parce qu'il t'avait volé ton café Starbuck, je me suis foutu un doigt dans l'œil, avoue l'homme en plaquant ses cheveux en arrière.

— C'est le cas de le dire, gloussais-je.

Je débarque de la voiture, tenant ma robe comme si j'étais une princesse du 18ème siècle. En disant au revoir à Ryle, celui-ci m'interpelle alors que j'allais refermer la portière.

— D'ailleurs, j'ai une requête à te faire, Léonora. Ne soit pas trop dure avec Blythe, d'accord ? C'est peut-être un connard à tes yeux, mais c'est une personne avec un cœur d'or. Tu me promets ça ? demande-t-il en levant son petit doigt dans ma direction.

Le problème est que, j'aurais beau vouloir paraître sincère, je voudras toujours l'assassiné dans le plus profond de mon esprit. Malgré tout, j'attrape son petit doigt avec le mien. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres.

— Je vais essayer de faire un effort, mais je peux pas te promettre que ça va être une réussite, lui dis-je pour ensuite me retirer.

— Merci quand même de tenter le coup, Nora. Je te souhaite une bonne nuit, espérant te revoir d'ici peu bella !

Après un dernier au revoir, je m'avance vers ma nouvelle maison. Mon nouveau enfer, entre autre. J'ouvre la porte d'entrée, entrant dans cet entrée luxueuse aux murs clairs. Pourtant, un simple banc avec une commode et un miroir au dessus du meuble est tout ce qui habille la pièce.

J'enlève mes talons, les mettant à cotée de la porte, ne trouvant pas de meuble à chaussures. En quête de trouver ma chambre, je m'aventure dans cette demeure au style moderne. Je pense que plus moderne que ça, tu crèves à coup sûr. Arrivé au deuxième étage, dans ce long couloir où plusieurs portes trônent l'endroit, je remarque une porte où des bagages se trouvent devant.

En occurrence, ce sont les miens. J'ouvre la porte, plaçant mes bagages dans un coin. Mon énergie est à son plus bas, et je sens que je peux m'écrouler à tout moment sur le sol. Dans un dernier effort, j'attrape tout les vêtements que j'ai besoin avant de rentrer dans la salle de bain qui est possible d'entrer via ma chambre.

Je retire tout les vêtements sur moi, ouvre la douche et enlève toute cette sueur sur moi. L'eau tiède fait l'effet de douceur sur ma peau. Comme le goût d'un bonbon sur la langue. Si seulement je n'étais pas ici dans cet maison avec Blythe, je serais la femme la plus heureuse du l'univers.

Par la suite, je mets mon pyjama, sèche mes cheveux qui s'arrête à mes clavicules et me jette sur mon lit. Toutefois, je ne m'attendais absolument pas à ressentir des draps mouillés contre ma peau. Soudain, en me retirant du matelas, c'est avec un sentiment d'irritation que je comprends qui est le coupable de ce crime. Ma fatigue est passée au second plan, pour l'instant.

Sans hésiter, je rempli un verre d'eau froide, marchant vers la chambre du criminel. On va voir si tu vas encore rigoler, enculé. D'un geste lent, j'ouvre la porte, découvrant mon ennemi endormi sur le ventre. Son dos nu est la première chose dont je vois en entrant, encrée d'encre marqué d'un crâne humain avec une couronne et des roses dans ses orbites et de subtiles muscles.

Ce que je trouve étrange, c'est qu'il a laissé sa porte encore libre d'accès. C'est suspect, tout ça. À pas de loup, je m'approche de lui, espérant qu'il ne se rend pas compte de ma connerie. Quand je suis à côté de Blythe, je mets mon verre au-dessus de sa tête, plus précisément sur sa nuque.

𝐍𝐎 𝐎𝐍𝐄 𝐂𝐀𝐍 𝐁𝐑𝐄𝐀𝐊 𝐔𝐒 𝐀𝐏𝐀𝐑𝐓 (𝐓𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐞́)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant