|| 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔 ||

12 3 0
                                    

FLASHBACK

Ce soir là, mon père travaillait encore malgré l'heure tardive. Moi, ma sœur et ma mère sommes entrée en furie dans l'hôpital. Il y avait à peine vingt minutes, je venais d'apprendre que mon frère s'était fait tabassée à mort. Et ce par son meilleur ami. « Nora...j'ai foiré...et pas qu'un peu...». Ma mère s'est approché de la réceptionniste, coupant les gens qui attendaient dans la file d'attente.

— Excusez-moi, mais je dois savoir où est mon fils Logan Avellino, c'est urgent, réclame de savoir ma mère, ses mains et sa voix tremblant tel un tremblement de terre.

— Madame, je suis désolé, vous devez faire la ligne...

Sans m'y attendre, ma mère attrape le col avant de la vieille dame qui sursaute. En général, elle est calme et sait contrôler ses émotions. Mais quand ma maternelle apprend que l'un de nous est en danger, elle pourrait brûler le monde pour nous sauver.

— Écoute-moi bien, puta. Mon fils est sur le point de subir une opération qui peut le faire crever, alors tu vas me dire immédiatement sa putain de chambre ou je m'en occupe moi-même.

D'une bouche tremblante, la réceptionniste dit le numéro. Elle lâche le vêtement de la dame, se précipitant vers un ascenseur. Nous rentrons à l'intérieur, montant au troisième étage et pour ensuite nous diriger vers la salle. Opale et moi avions de la difficulté à la suivre, tellement elle marchait vite dans ce couloir aussi blanc que le paradis.

Quand on fut proche de la pièce où se trouve mon frère, trois infirmières nous arrête. Malgré les protestations de Clara, elle accepte de coopérer à ma plus grande surprise. L'une d'elle nous explique que nous pourrons rentrer après l'opération. On nous fait asseoir sur les chaises de la salle d'attente de cet étage, commençant à imaginer le pire.

Cela m'étonne que je n'ai pas croiser Blythe, et je me demande pourquoi il n'est pas là. Peut-être que cela lui a fait un choc de frapper mon frère. Toutefois, je me demande la raison. Après tout, c'est son meilleur ami depuis deux années, donc je ne verrais pas pourquoi il ne viendrait pas.

On attend pendant longtemps, alors que je sors mon téléphone pour envoyer un message à Bridget.

VOUS :
Salut Bee ! Juste te prévenir que je ne pourra pas te répondre immédiatement parce que je suis à l'hôpital.

BEE :
Pourquoi est-ce que tu es à l'hôpital ? Tu vas bien ma belle ?

VOUS :
Oui, je vais bien, t'inquiète. C'est juste Blythe qui a tabassé à mort mon frère.

BEE :
Oh mon dieu. Il va bien ?

VOUS :
Je sais pas. Il est dans la salle d'opération pour le moment, et ça fait déjà 45 minutes qu'on attend.  Pour être sincère avec toi, je me sens angoissée.

BEE :
Je te comprends, ma belle. Si j'aurais un frère ou une sœur, j'aurais réagi comme toi. Tu devrais demander des explications à Blythe, peut-être que la situation va plus s'éclaircir de ton point de vue.

VOUS :
C'est ce que je vais faire. Merci de ton conseil ma chérie, je te redois ça.

BEE :
De rien, ma belle. S'il y a un problème, n'hésite pas à m'appeler. Pour le moment, je dois te laisser, sinon ma mère va me tuer si elle me surprend à t'envoyer un message. Bisous !

VOUS :
Bisous !

Après environ une heure de plus à attendre, des médecins sortent de la chambre. On se lève tout les trois en même temps, sentant une pression plus forte dans mon cœur. Un des membres du personnel s'approche de nous, avec un carnet en main.

𝐍𝐎 𝐎𝐍𝐄 𝐂𝐀𝐍 𝐁𝐑𝐄𝐀𝐊 𝐔𝐒 𝐀𝐏𝐀𝐑𝐓 (𝐓𝐞𝐫𝐊𝐢𝐧𝐞́)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant