|| 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟓 ||

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LÉONORA

Arriver à la base, des hommes à mon père me font un accueil digne de ce nom. Blythe me suis, le silence de la voiture nous ayant suivit. Je ne sais pas quelle mouche m'a piqué, mais c'est clair que j'étais ailleurs à ce moment là. Qu'une entité quelconque est pris possession de mon corps. Des gardes nous dirige vers le sous-sol, tandis que moi et Pakshet sommes côte à côte.

— Hey, Nora...m'interpelle le brunet d'une voix rauque.

— Si ça a rapport avec ce qui s'est produit à l'hôpital, sache que je ne sais pas ce qui...commençais-je avant de me faire interrompre.

— Merci.

Je le regarde, mon cerveau faisant le processus de la situation. Je pensais qu'il était sarcastique, mais son visage dit le contraire. Il est sérieux. Très sérieux. Ça fait longtemps que je n'ai pas entendu ce mot sortir de ses cordes vocales. Trois ans de cela, pour être plus exacte. Ne sachant pas quoi dire, je réponds de manière aléatoire, regardant de nouveau devant moi.

— Ouais ouais, bref...

Nous marchons dans ses couloirs humides, avant de trouver une cage d'escalier. Comme prévu, nous descendons au sous-sol. L'odeur agresse mes narines, car ça ne sent pas la rose. Ça sent plutôt les excréments et le moisi. Rendu en bas, la salle est spacieuse avec pour seul invité...

— Attend, mais c'est ma cible du Devil Tongue, remarquais-je avec une grande surprise.

Vu le bleu sur son front, celui-ci semble avoir été assommé. Pour un homme ayant tenté de tuer un chef de la mafia, celui-ci semble plutôt intacte. Je m'approche de lui, prenant un pied de biche au passage, avant de m'arrêter à quelques pas de lui. Avec mon arme, je tapote avec douceur contre sa joue.

— Hey la belle au bois dormant, on se réveille ! m'exclamais-je.

Pourtant, aucune réponse. Je recommence, mais toujours rien. Bon, alors on passe à la deuxième méthode. Je jette le pied de biche à mes côtés, avant de gifler l'endormi. Soudain, ses yeux s'ouvrent avec abruptement.

— Ah, enfin ! Bon matin Aurore, alors, on a bien dormi ?

Son regard tantôt confus, tantôt colérique se pose sur moi.

— Ta gueule, salope, m'insulte-t-il avant de cracher à mes pieds.

— Bon, je vais prendre ça pour un oui.

J'attrape une chaise, non loin de moi, m'asseyant en ayant le dos de la chaise contre ma poitrine.

— Bon, évitons de blablater trop longtemps et commençons notre interrogatoire. Ah et j'aimerais que tu coopère, ça rendrait la tâche plus simple, réclamais-je d'un ton indifférent.

— Sinon quoi, tu vas me torturer en jetant des paillettes dans mes yeux ? demande-t-il en s'esclaffant.

Je glousse, trouvant sa phrase complètement ridicule. Et en un claquement de doigts, j'arrête de rire, prenant un air froid et sérieux. Pour ma cible, son sourire s'effrite. Je sors mon revolver de ma poche de manteau.

— Tu aimes les jeux ? Enfaite, je m'en contre fiche. Parce que tu vas jouer à un petit jeu dont tu connais forcément. Tu vas jouer à...

𝐍𝐎 𝐎𝐍𝐄 𝐂𝐀𝐍 𝐁𝐑𝐄𝐀𝐊 𝐔𝐒 𝐀𝐏𝐀𝐑𝐓 (𝐓𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐞́)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant