LÉONORA
BEE :
Ok, donc si je comprends, vous avez fait la paix il y a une semaine. Et maintenant, vous cherchez à trouver un inconnu qui vous parle de manière chelou, c'est ça ?VOUS :
C'est ça.BEE :
Je vois...et d'ailleurs, tu ne m'as toujours pas payé mon bubble tea. C'est pour quand ?Je glousse à travers mon écran, étant impressionné qu'elle se souvienne encore de cet arrangement. On dirait que ça fait des années alors que non.
VOUS :
T'inquiète pas, je te le donnerais dès que possible.BEE :
J'espère. Sinon, j'imagine que les choses ont changé entre toi et Blythe depuis le début de cet mission. Je me trompe ?J'allais lui répondre que non, qu'il était toujours aussi immature qu'avant. Mais le concerné entre en furie dans le salon, un air nerveux se lisant dans ses mouvements.
— Léonora, on a un problème, m'annonce-t'il d'une voix rauque.
— Qu'est-ce qui se passe ? demandais-je, bondissant hors du canapé.
Il prit une grande inspiration pour ensuite laisser son air sortir avec lenteur, collant la paume de ses mains entre elles. Ça s'annonce mal.
— On doit aller à un dîner de famille, et il y aura ta sœur et ton frère, m'explique le brunet d'un sourire qui en n'est pas un.
Très mal. Vraiment mal. Je passe une main dans mes cheveux, espérant que c'est une blague de mauvais goût de la part de Blythe. Toutefois, son visage me dit le contraire. Il est trop sérieux pour mentir.
— Argh, fait chier...soufflais-je en fermant mes paupières. On doit y être dans combien de temps ?
— Dans exactement quarante cinq minutes.
Je soupire, sentant que ça s'annonce être fort ennuyant. J'hoche la tête, me dirigeant déjà vers ma chambre d'un pas mou. Après m'être changer avec des habits élégant, je sors de la pièce, sentant la motivation me quitter.
— Eh la paresseuse, un peu de motivation ! s'exclame Kaminski avec de la légèreté dans sa voix.
— Ta gueule pakshet, soufflais-je d'un ton léger mais agressif à la fois.
Il glousse comme à son habitude, replaçant de minuscules détails sur son costume. Un perfectionniste dans l'âme, ce petit Blatte.
— Ça m'avait presque manqué que tu m'insultes, avoue-t-il en mettant ses chaussures classes.
— T'es vraiment bizarre, parfois.
Un nouveau rire de sa part se rend jusqu'à mes oreilles, tandis que j'enfile des escarpins. En tant normale, je n'en porterais pas, car ça me flanque des crampes aux pieds. Mais pour une fois, je dois faire un effort pour mes parents. Nous sortons de notre maison, entrant dans la voiture de Blythe avant de commencer l'itinéraire.
— Tu passeras prendre Bridget en même temps, lui ordonnais-je avec une étonnante politesse.
— Oui mademoiselle.
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𝐍𝐎 𝐎𝐍𝐄 𝐂𝐀𝐍 𝐁𝐑𝐄𝐀𝐊 𝐔𝐒 𝐀𝐏𝐀𝐑𝐓 (𝐓𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐞́)
Romance(𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐭𝐨𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐮𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 "𝐁𝐫𝐞𝐚𝐤 𝐮𝐬 𝐚𝐩𝐚𝐫𝐭") Étant la fille aînée d'un chef de la mafia philippine, Léonora se voit obligé de se marier de force. Pour l'honneur de sa famille, elle pourrait faire tout ce que ses...