|| 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒 ||

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BEE :
Attends, t'es sérieuse ?! Il t'a annoncé ça comme si t'allais manger des pâtes pour le midi ?

VOUS :
Oui, et c'est culotté de sa part.

BEE :
Je te l'accorde. Et ta sœur ne peut pas prendre ta place ?

VOUS :
D'après mon père, la tradition veut que les deux aînés se marient. Opale a bien essayé de le résonner, mais c'est difficile de lui faire changer d'avis.

BEE :
Oh merde. Je te plains, ma pauvre.

VOUS :
En plus, je dois aller choisir ma robe aujourd'hui parce que le mariage est après demain.

BEE :
Je pourras venir au mariage ?

VOUS :
Bien évidemment ! T'es ma deuxième sœur, ma vie. Je dois te laisser, j'arrive au magasin de robe. Bisous Bee !

BEE :
Bisous ma chérie !

Je descends de la voiture, arrivant devant le bâtiment. Dans la vitrine se trouvait des robes sirènes, d'un blanc éclatant. Si cela aurait pu être n'importe qui sauf Blythe, j'aurais accepté. Malheureusement, la vie a su faire des doigts d'honneur dans ma direction.

Je rentre et découvre une armée de robe accrochées sur des cintres. De vous à moi, j'ai toujours su que j'allais me marier. Dès mes huit ans, je commençais à dessiner les croquis de ma robe. Je savais mon destin, et je m'y suis préparée mentalement pour ce moment. On m'avait jamais dit qui ce serait, néanmoins. La styliste s'approche de moi, replaçant ses grandes lunettes sur son nez.

— Bonjour mesdemoiselles ! Je suis contente que vous arrivez en avance, c'est rare de voir des gens à l'heure de nos jours. Bref, suivez moi je vous pris ! nous ordonne-t-elle en nous emmenant dans un coin de la boutique.

Ce serait long de vous dire chaque tenue, mais je vais vous dire ma préféré selon les dires de ma styliste. Il s'agit d'une robe fourreau avec une couleur ivoire et un décolleté en V cacher par de la dentelle. Me regarder dans un miroir est comme regarder une tout autre personne. On dirait ma sœur, mais pas moi.

Opale va m'en vouloir pour toujours, et aussi à mon père de cette histoire de mariage. Après avoir choisi, ma mère paye le tout et nous repartons dans la voiture. Certains détails doivent être changés sur ma robe, dû au fait que je ne suis pas aussi fine qu'une mannequin des années 2000.

En entrant dans la voiture de ma mère, je sens mon téléphone vibrer contre ma cuisse. Je le prends, m'attendant à une réponse de Bridget. Toutefois, ce fut un numéro inconnu.

INCONNU :
Alors, comment ce passe ta session shopping ?

Je sentis mon pouls s'emballer, découvrant qu'un taré est peut-être même entrain de m'observer.

VOUS :
T'es qui et tu me veux quoi, enfoiré.

INCONNU :
Hey, calme-toi trucizna. Je voulais juste savoir si t'amusais à choisir ta robe de mariée. Ton futur mari n'a pas le droit de se préparer mentalement à voir ta laideur ?

Sachant de qui il s'agit, je soupire, trouvant cela débile que je me suis inquiétée pour rien. Je le renomme dans mes contacts, le trouvant irritant. On dirait un enfant tellement ses insultes sont pourrites.

VOUS :
Tu sais que t'es énervant, espèce de chihuahua ?

PAKSHET:
Je sais, une certaine fille ressemblant à lamproie me le dit souvent. Elle se prénomme Léonora Avellino et son frère est un connard de première qui ne sait pas contrôler ses émotions.

𝐍𝐎 𝐎𝐍𝐄 𝐂𝐀𝐍 𝐁𝐑𝐄𝐀𝐊 𝐔𝐒 𝐀𝐏𝐀𝐑𝐓 (𝐓𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐞́)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant