Chapitre 22

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En sortant, je ne voyais plus aucun arbre dehors. Il faisait presque noir et Thomas était en train de replanter les pousses d’arbres.

Son chien avait décidé de se reposer et s’était allongé à côté de la porte d’entrée, Buddy était avec lui et ces deux compères s'étaient endormi l’un sur l’autre.

Je m’assise sur un escalier à côté d’eux pour les caresser tout en posant la question à Thomas.

-Thomas ! Tu n’as pas précisé où sont les chambres, et il y a au moins 10 pièces !

-Oui, il y a exactement dix pièces ! Dit-il, les chambres sont celles d’en haut avec une pancarte. Continua-t-il.

Puis des zombies commencèrent à sortir.

-Thomas ! Il y a des monstres à côté de toi !
Thomas se retourna et prit son épée. Je pensais qu’il allait rentrer pour dormir mais, à la place de ça, il se défoula sur tout ce qui apparaissait devant lui.
Je le regardais s’énerver tout seul avec les monstres.
Il démolissait tout ce qu'il y avait sur son passage, zombie, squelette, araignée tombaient, tous, devant sa nervosité. Mais soudain il y eut un creeper devant lui et cela me donna un frisson, mais, Thomas le frappa, s’éloigna ensuite et le frappa encore deux fois avant qu’il ne disparaisse, laissant une poudre grise par terre. Il avait l’air plus qu énervé.

Je pense que ce n’était pas seulement à cause de la femme forgeronne, il essaye de sortir tout se qui le frustrait depuis l’arrivée. Je lui demanderai un jour si c’est utile.

Il finit quand même par rentrer bien  qu'il soit, a mon grand étonnement, parfaitement serein à l'idée d'être entouré de monstres mortels. Il était essoufflé mais paraissait tout à fait normal, il s’était vidé la tête.

-Tu fais ça à chaque fois que tu rencontres quelqu’un qui ose t’énerver ? Lui demandai-je, en essayant de ne pas rigoler.

-J’ai un sac de boxe dans mon garage. Me répondit-il calmé.
Il était fatigué, tout comme moi, mais il était de bonne humeur et décida de préparer à manger.

Je savais que c'était pour que je ne lui propose pas de la faire.
Nous n’avions toujours pas beaucoup de nourriture, mais nous irons couper du bois et fabriquer des bâtons, pour les échanger avec des émeraudes, puis acheter de la nourriture avec les émeraudes. Du moins, c’était « le plan pour commencer à être riche » de Thomas. Il préparait du rôti de poulet, apparemment, mais je pense qu’il ne faisait que cuire de la viande de poulet. Mais, je ne sais toujours pas pourquoi ces plats sont encore meilleurs que les miens. Apparemment tout se passe dans la cuisson…

Après manger nous Partîmes nous coucher et, alors que Thomas s'endormit aussitôt, je restait coucher dans mes drap blanc mais sans trouver le sommeil.
Je restais comme ça quelques heures, puis j'en eu marre. Je me levais doucement et me dirigeais sur la pointe des pieds vers la chambre de Thomas.
Il dormait profondément, je ne voulais pas le réveiller.
Buddy me suivit jusqu'à la porte d’entrée.
Une fois devant, j’eus une Remontée d’anxiété et, pour ne pas faire demi-tour, j'ouvris violemment la porte. Je savais que je devais le faire, mais j'avais peur.
Les monstres se croisaient entre les arbres avec des cris inquiétants et ne me remarquèrent pas  directement.
J'avencaient dans la nuit noir, à travers les arbres, la plaine.
Je me débarrassais de tout monstre ou animaux qui me barrait la route.
J’espérais faire une surprise à Thomas à son réveil. Une fois m'être éloigné assez loin de la maison, je regardais autour de moi, les monstres, s'avançaient vers moi.
Je tenais fermement le collier rouge Buddy pour qu'elle ne se blesse pas. Les arbres roses dressés autour de moi avaient quelque chose de rassurant, quelque chose qui me disait que je ne risquais rien.

Après avoir marché jusqu’à un endroit où je ne pourrai pas gâcher le décor, je m'arrêta et pris ma pioche.
Je commençais à creuser un escalier dans la terre puis en descendant petit à petit ce fût a coup de pioche dans la pierre.
Mon tunel avait une odeur de renfermé.

Je creusait la pierre mais mes pensées volaient un peu partout, je pensais à mon père et ma mère qui ne savais pas où j'étais depuis presque une semaine, au petit frère de Thomas Nola qui devait être inquiet de ne pas voir revenir son grand frère à ses parents, puis à Thomas… Il avait lui aussi été bouleversé par cette transaction mais paraissait dans son élément.
Je ne doutais pas qu'il voulait revoir sa famille mais il voulait toujours détourner le sujet. Il cachait son inquiétude le plus possible.
Il se concentrait sur ses objectifs et avait toujours quelque chose à faire.
Et c'est en creusant la pierre que je me rendis compte que l'unique raison pour laquelle il faisait ça c'était pour ne pas penser sans cesse et se lamenter sur son sort.

Coincé Dans MinecraftOù les histoires vivent. Découvrez maintenant