Le village était plus loin que je le croyais, ce qui est avantageux car cela veut dire que nous aurons beaucoup d’espace dans ce cirque naturel.
En observant tous ces grands espaces, les idées fusaient dans la tête de Thomas.
Il pensait à toutes les structures qu’il pourrait construire dans cette clairière monumentale. Je le voyais regarder à droite puis à gauche, tout en pensant à voix haute.
Pour que ces idées n’explosent pas dans mes oreilles je l’arrêtai.-Eh ! Thomas ! Calme toi, concentre toi sur notre maison avant de te casser la tête pour autre chose.
-Hein ? Oui ok, mais c’est vraiment le jackpot, ici !-Oui mais, regarde, on arrive bientôt. Allons voir ce que les villageois nous proposent.
Avant d’arriver, je regardais le ciel. C’était la fin de l’après-midi, nous aurons sûrement le temps de construire un petit abri, le temps de construire la vraie maison.
Nous étions arrivés, les villageois nous regardaient d’un air de curiosité et l’un d’entre eux se dirigea vers nous.-Bonjour cher voyageur, je m’appelle Gustave je suis cartographe, bienvenue dans notre village.
Dès que le villageois prononça un mot, Thomas et moi avons poussé un cri de stupéfaction. Les villageois ne sont pas des PNJs ? Le villageois continua son récit.
-J’ai cartographié cette plaine, mais je ne peux aller plus loin. Pouvez-vous me décrire ce qu'il y a autour de ces monts glaciers ?
Je n’arrivais pas à parler, j’étais trop étonné de voir un villageois discuter avec nous. Bouche bée, je regardais Thomas sans parler en lui suppliant de répondre à ma place, il avait l’air aussi ébahi que moi. Mais Thomas réussit à se reprendre et répondit aux villageois.-B… bonjour, ou.. oui nous sortons de derrière ces montagnes, nous sommes un peu fatigués du voyage alors…
-Oh je comprends ! Venez, notre fermier peut vous offrir quelques légumes pour votre arrivée. Dis le villageois, enthousiaste des premiers visiteurs. Il continua.
-Nous avons aussi des lits en plus à l’auberge de Frida, qui est ma femme. Vous pourrez y passer la nuit.
Je ne comprenais plus rien. Thomas, lui, était apparemment soulagé. Cela nous arrangeait de ne pas avoir à construire notre abri. Thomas posait quelques questions sur le village pour en savoir davantage.
-Pouvons-nous apporter nos chiens avec nous ? Demanda-t-il.
-Oui avec plaisir, cependant, la viande est avec Edgar, le boucher du village et il ne travaille plus à cette heure-ci. Alors nous ne pourrons pas les nourrir.
-Ne vous inquiétez pas, nous avons de la nourriture. Aussi, vous n’avez pas besoin de déranger le fermier.
Le soleil descendait au fur et à mesure, l’obscurité commençait à se placer dans le village. Thomas avait promis à Gustave qu’il l’aiderait à cartographier à peu près notre voyage en échange de leur hébergement. Le père de Thomas cartographie, lui aussi, des forêts un peu partout en France alors Thomas savait un peu quoi décrire au villageois. En passant au milieu du village, je m’étonnais de tout. Les villageois étaient tous différents, de tailles différentes, de couleurs différentes, il y avait des filles et des garçons, la diversité était au rendez-vous. Mais ils possaidaient quand même les longs nez simbolique.
Un petit groupe d'enfants jouaient avec les animaux et venaient caresser nos chiens avec curiosité.
l’un d’eux était apparemment le fils de Gustave.-Milo ! C’est l’heure de rentrer, nous avons des invités aujourd’hui. Viens m’aider à préparer les chambres, et n’oublie pas de prévenir le golem que tu rentres chez toi. Dis notre villageois en parlant à son fils.
-Oui, papa . Répondit le petit Milo. Puis, Gustave présenta son fils.
-Voici mon fils, Milo. Il veut devenir forgeron d’armes. Mais Milo rectifia, un peu fâché.
-Non, papa ! Je veux devenir guerrier !
Milo, on en a déjà discuté, nous ne nous sommes pas entraînés pour ça, il n’y a aucun bloc qui peut t’apprendre ce métier. Ce sont les pillegers qui se battent, nous ne sommes pas comme eux.
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Coincé Dans Minecraft
AdventureÉmilie et Thomas se retrouvent coincé dans un monde minecraft hardcore qu'il n'avais pas créé il doivent donc trouver un moyen de rentrer chez eux tout en restant très vigilants du moindre danger potentiel