Chapitre 17

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PDV de Mathilda :

- Merci simon, le remerciais je en descendant de sa Jeep avec mon petit sac.

- De rien Mathilda, repondit t'il en m'embrassant la joue, puis démarre sa voiture et s'en va.

J'ai dû demander à Simon de me ramener à la maison, afin qu'on ne suspecte que j'étais chez Bruce.

J'ouvre lentement la porte d'entrée puis j'entre et toutes les têtes retournent vers moi, mes parents me regardent avec soulagement et ma sœur vient sauter dans mes bras .

- Petite sœur tu m'as tellement manqué, s'exclama t'elle en me serrant dans ses bras.

Toi aussi tu m'as manqué Karen, toi aussi.........

Je lui rends son câlin mais pas avec au tant de force qu'elle. Je n'ai plus la même image d'elle que j'avais avant que je ne vois ces vidéos pornographiques.

- Où étais tu passée depuis ce matin ? Papa et maman n'ont rien voulu me dire, s'exclama t'elle en se retirant de moi.

Je lâche un rire sec en regardant maman qui fuit mon regard en baissant la tête et mon père qui est assis près d'elle sans rien dire comme le petit toutou qu'il est.

Cette histoire m'a appris que je ne pouvais pas compter sur mes parents plus précisément sur ma mère

Elle m'a tourné le dos quand j'avais le plus besoin d'elle

Pour ça je ne le lui pardonnerai jamais

Une mère est censée protégée son enfant mais elle, elle m'a jeté à la rue comme une moins que rien au profit d'un prêtre pédophile c'est vraiment triste et décevant

Je me mets à tout lui raconter sans rien omettre et elle se retourne vers les parents.

- Maman comment as tu pu lui faire ça ? Tu oublies que tous les prêtres ne sont plus digne de confiance aujourd'hui, s'exclama t'elle en la regardant avec déception. Maman s'il te plaît apprend à nous faire confiance, moi aussi tu m'avais mis à la porte quand on m'accusait d'avoir volé la trousse de madame Bernie alors qu'elle avait oublié sa trousse au centre commercial, s'indigna ma sœur en secouant la tête.

Je me rappelle très bien de ce jour ma sœur avait 13 ans et moi 6 ans. Madame Bernie lui avait demandé de l'aide pour l'aider à m'être ses sacs de courses dans sa maison et ma sœur avait accepté. Quelques heures après être revenue à la maison, madame Bernie accompagnée d'un groupe l'avait accusé de lui avoir volé sa trousse, notre mère ne lui avait pas laisser le temps de se défendre, elle l'avait mise à la porte, c'est Bruce et Kate qui l'avaient accueilli chez eux.

Lendemain matin un jeune homme travaillant au centre commercial lui avait ramené sa trousse en lui disant qu'elle avait oublié sur le comptoir, elle était trop pressée de partir qu'elle n'avait pas fait à attention à sa trousse. Cette histoire m'avait mis en rogne, à cause d'une vieille femme sénile ma pauvre s'était retrouvée à la porte. Et comme d'habitude notre mère lui avait juste présenté des excuses et aujourd'hui elle répète cette histoire avec moi.

C'est vraiment triste, elle n'apprend pas la leçon

- Je suis désolée ma chérie je ne pouvais pas le savoir, sanglota t'elle en avançant vers nous.

Mais je ne lui accorde aucune importance et je monte dans ma chambre, je prends mon bain puis je mets mon pyjama, je souhaite bonne nuit à Bruce au message. Je monte sur mon lit qui m'a manqué mais je me rappelle que j'ai une dernière chose à faire, je sors de ma chambre pour aller dans celle de Karen. J'ouvre la porte d'entrée sans frapper, je la retrouve entièrement nue , installée sur une chaise entrain de se masturber devant son ordinateur.

Eh merde

- Karen , l'appelais je en détournant le regard.

Elle sursaute en m'entendant puis court prendre une serviette pour se couvrir.

- C'est qui celle là, c'est ta jumelle ? Vous vous ressemblez vachement, s'exclama un jeune homme à travers l'écran de l'ordinateur.

C'est un très beau jeune homme métis aux cheveux courts et aux yeux noisettes.

- James je te rappelle plus tard, dit ma sœur en éteignant l'ordinateur. M....m...m...mathilda ce n'est pas ce que tu crois, balbutia t'elle en fuyant mon regard.

Elle se masturbait devant un jeune homme et ce n'est pas ce que je crois

Elle me prend pour une conne ou quoi ?

- C'est qui ? Lui demandais je en faisant référence au jeune homme métis.

- C'est James carter , un ami de l'université de Portland, me répondit t'elle en ajustant sa serviette.

Après un moment de silence, je parle enfin.

- Pourquoi fais tu du porno Karen ? Lui demandais je directement en attendant patiemment sa réponse.

Elle pâlit , s'empresse de s'asseoir sur son fauteuil pour ne pas s'écrouler sur la moquette, des gouttes de sueur perlent sur son front, elle se mord la lèvre inférieure en regardant partout sans jamais poser ses iris noires sur moi, elle se place une mèche invisible derrière son oreille en déglutissant difficilement.

- S........s....s'il te plaît Mathilda ne le dit pas à nos parents, sanglota t'elle en essuyant ses larmes.

- Je ne vais rien leur dire mais s'il te plaît raconte ce qui s'est passé, lui dis je d'une voix douce.

Elle souffle puis prend un mouchoir pour se moucher.

- Lorsque je suis partie à Portland pour mes études, je me suis faite plus six amies , commença t'elle le regard vide. Avant le début des cours en première année, nous étions allées faire du shopping et en sortant de la boutique des agents de sécurité nous avaient interpellé puis fouillé nos sacs et ils avaient découvert que quatres de mes amies avaient volé des escarpins, des robes et des chapeaux, et nous avions alors terminé en prison toutes les sept. Pour payer notre quotidien, j'avais dû utiliser l' argent des les frais universitaires de mes années d'études à l'université, je m'étais alors retrouvée sans rien pour payer l'université, j'avais chercher du boulot partout mais en vain. Dans un café, j'avais rencontré un homme qui m'avait proposé de faire du porno, j'avais refusé au début mais au fil des mois, j'ai accepté. C'était le seul moyen, je ne pouvais pas faire appel aux parents quand j'étais en prison, ils m'auraient abandonné là bas sans aucun remords sous prétexte que j'ai sali leur image, sanglota t'elle.

Je la comprends

Nos parents n'auraient jamais cru qu'elle était innocente

- Tu ne t'es jamais dit que quelqu'un aurait pu montrer ces vidéos porno à nos parents, lui dis je en me levant du lit.

- O....o...oh mon Dieu pas ça, trembla t'elle en se tenant la poitrine.

- Ne t'inquiète pas, monsieur Wilson a fait supprimer ces vidéos sur plusieurs sites pornographiques, m'empressais je de lui dire.

- Monsieur le Maire, il est au courant ? Il va le dire à nos parents, s'exclama t'elle en pleurant d'avantage.

- Il ne leur dira rien, il me l'a promis, lui dis je calmement.

- M...m...m...merci petite sœur, sanglota t'elle en m'enlacer.

Je ne peux même pas t'en vouloir karen parce que c'est à cause de nos parents que tu en es arrivée là........

MATHILDA LA LIBERTINEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant