Chapitre 28

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PDV de Mathilda :

- Mademoiselle Mathilda vous êtes toujours aussi magnifique et sexy. Je vous imagine empalée sur mon énorme queue et entrain de me chevaucher comme si votre vie en dépendait, me sussura sensuellement monsieur Howard avec un grand sourire pervers.

C'est vieil homme chauve âgé de 92 ans et installé sur un fauteuil roulant.

Mais quel fou

Ça fait des mois qu'il me fait ce genre de propos pervers et je le supporte toujours parce que sa belle fille qui est ma patronne me dédommage toujours d'une grosse somme afin que je ne porte pas plainte pour harceler

Mais au fur et à mesure que le temps passe ça en devient énervant

Mais le pire c'est quand il se met tout nu dans les vestiaires pour que je lui fasse la pipe

Quel vieux dégueulasse

Et comme d'habitude sa belle fille vient toujours intervenir et me présenter des excuses

- J'ai été marié vingt six fois dans ma merveilleuse vie et j'ai eu trentaine cinq enfants. Je suis prêt à me marier une vingt septième fois avec toi ma jolie Mathilda et te faire une dizaine d'enfants aussi beaux et intelligents que moi. Mais ne te t'inquiètes pas je suis un bon coup au lit, je t'enverrai au septième ciel. Depuis que je me suis fait opérer de la hanche j'ai repris ma forme d'antan , sourit t'il en me montrant ses fausses dents.

Quel vieux porc

Dans sa jeunesse ce vieux porc a dû être un vrai danger public pour les femmes

Et comme d'habitude je suis obligée de lui faire un sourire hypocrite et d'être aimable avec lui puisque c'est le beau père de ma patronne

Ça en devient chiant

Je vois au coin de l'œil mes collègues et plusieurs clients ont arrêté leurs mouvements en faisant des moues de dégoût et d'autres de pitié.

Je les comprends c'est vraiment dégoûtant de se faire draguer par un vieil homme pervers qui peut être son arrière grand père

- Oh beau père c'est encore vous, S'exclama madame Howard en venant récupérer le père de son mari. Mathilda je suis sincèrement désolée, je ne comprends absolument pas cette obsession qu'il a envers toi , s'excusa t'elle honteusement en poussant le fauteuil roulant de son beau père.

Les clients reprennent enfin leurs achats dans la boutique de luxe et mes collègues leur présentent les nouveaux vêtements.

- Si j'étais toi , je porterai plainte contre ce vieux porc. Avec tous les millions qu'il possède, l'amende qu'il te paiera, t'aidera à vivre aisément sans jamais travailler pour le restant de tes jours, me conseilla une collègue en me tapotant l'épaule droite puis elle s'en va.

Quel conseil

Il est déjà assez vieux, je ne veux pas qu'il fasse une crise cardiaque quand il saura que j'ai porté plainte contre lui

Non non je ne veux pas avoir sa mort sur la conscience

Ça fait maintenant sept mois que je me suis trouvée un nouveau boulot et six que je sors avec kalel. En apprenant à le connaître, j'ai fini par lui donner une chance. Il est très gentil, attentionné, aimable, bien élevé et respectueux, c'est tout ce que je recherchais chez un homme. Il y a quelques semaines il m'a présenté ses parents. Ils sont très gentils mais un peu trop conservateurs à mon goût, ils auraient préféré que leur fils sorte avec une femme musulmane. Et je sais qu'au moindre faux pas de ma part, ils n'hésiteront pas à me jeter hors de la vie de leur fils.

Ah des vrais parents poules

- Salue Mathilda, me dit une voix d'homme dans mon dos.

Je me retourne pour tomber sur Saül.

- Saül ça fait longtemps, que fais tu ici, m'exclamais je en lui souriant.

Il est toujours aussi beau et sexy

- J'accompagnais un ami avec sa petite et je t'ai vu te faire draguer par un ancêtre pervers, ricana t'il en secouant la tête.

Très drôle espèce d'imbécile

Je fais mine de m'énerver.

- Alors que deviens tu ? Me demanda t'il sérieusement.

- Je vais me marier dans une semaine, lui répondis je en lissant les plis invisibles de ma robe de vendeuse.

- Félicitations ma jolie je suis ton homme soit enfin revenu vers toi, sourit t'il en m'enlaçant.

- Ce n'est pas lui , c'est un autre, lui dis je tristement.

- Pourquoi ai je l'impression que tu es triste d'épouser cet autre homme ? Me  dit t'il suspicieux.

- J'ai toujours pour espoir que l'homme que j'aime, vienne me chercher. S'il ne le fait pas j'épouserai mon fiancé, lui répondis je honnêtement.

- J'ai vraiment pitié de ton fiancé, dans les deux cas c'est lui qui va en souffrir parce que tu ne l'aimes pas. Je ne souhaiterais à personne d'être à sa place. Espérons que ton affection se transforme en amour si jamais l'homme de ta vie ne revient pas te chercher, me dit t'il sérieusement.

Je suis vraiment une mauvaise personne

C'est pas juste que je m'amuse avec les sentiments de kalel

- Si tu veux, tu pourras venir à mon mariage, lui proposais je avec un petit sourire.

- J'aurais tellement voulu y être mais mon cousin se marie aussi dans une semaine je suis d'être présent. Néanmoins je te souhaite un heureux mariage, me dit t'il en tournant les talons.

Je passe tout le reste de la journée à vendre les nouvelles collections de vêtements aux clientes riches qui jettent leur argent à la figure.

Bande de vieilles salopes botoxées

Vous ferez moins les malines quand vous saurez que vos maris se tapent les vendeuses de cette boutique de luxe

J'aimerais bien être là quand ça arrivera

Après avoir fini mes heures de travail, je change ma robe de vendeuse contre une robe rouge à fines bretelles qui m'arrive au dessus des genous puis je sors de la boutique, je prends un taxi qui m'emmène à mon bar habituel. Une trentaine de minutes plus tard, je paie le taximan puis j'entre dans le bar bondé plusieurs personnes.

- Bonsoir Mathilda, comme d'habitude ?  Me dit le barman qui a fini par devenir mon ami au fil des années.

Je hoche la tête en me déhanchant sur hasta luego de hrvy et Manu trejo. Il me sert un verre de vodka. Plusieurs heures plus tard, je ne tiens plus sur mes jambes à cause de tout l'alcool que j'ai dans le sang, je finis par m'installer sur le tabouret, j'ordonne à Kerry le barman de me servir mon ènième verre de vodka.

- Je crois que tu as trop bu pour ce soir, dit une voix grave que je reconnaitrai entre mille.

Impossible il ne peut pas être ici

Je me retourne immédiatement, je me retiens au tabouret pour ne pas tomber. Je vois flou à cause de l'alcool, je veux me rapprocher de lui mais mes jambes ne m'obeïssent plus. Il dépose des billets sur le comptoir puis m'entraîne vers la sortie, il me fait monter dans sa voiture. Sans savoir comment, je me retrouve entièrement nue sur le lit d'une luxueuse chambre d'hôtel et lui il est au dessus de moi, entrain d'honorer mon corps de ses baisers. Des sensations que j'avais oublié refont surface, mon corps est parcouru par des milliers de frissons.

- Je veux que tu sois une dernière fois à moi avant de te laisser épouser un autre homme. Une dernière nuit d'adieux où nos deux corps se redécouvrirons à nouveau.  Je veux te faire crier mon nom une dernière fois ma petite Mathilda, sussura t'il en me pénétrant lentement, nous lachons tous les des soupirs de satisfaction.

Est t'il vraiment là ?

Est ce un rêve où la réalité ?

Est ce vraiment Bruce Wilson qui me fait l'amour dans cette chambre d'hôtel...........




MATHILDA LA LIBERTINEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant