MATHILDA LA LIBERTINE

Chapitre 14

PDV de Mathilda:

- Hummmm, gémis je de plaisir et de douleur en lui griffant le dos.

Hier soir après le maudit appel de ma mère nous nous sommes endormis, et le lendemain matin nous avons passé toute la matinée à faire l'amour. En ce moment nous sommes sous la douche entrain de baiser.

- Putain Mathilda que me fais tu ? Grogna t'il en jouissant en même temps que moi.

Je ne m'en lasserai jamais

Les jambes flageolantes , il se met une serviette autour des reins et m'enroule d'un peignoir puis il me soulève, m'entraîne dans la chambre et me dépose tendrement sur lit. Il dépose un plateau de petit déjeuner sur les jambes.

- Merci, souris je en commençant à manger les croissants au chocolat. J'avais très faim, dis je la bouche remplie de nourriture.

- Tes joues potelées te donnent un air de bébé écureuil gros, sourit t'il en m'enlevant les miettes de croissants au coin de la bouche.

Quoi?

Il vient de me traiter de bébé écureuil gros

Le connard

Comme réponse je lui lance mon plus beau regard noir. Il pouffe de rire en se passant une main dans ses cheveux blonds mouillés.

- Quand vas tu retourner chez toi ? Me demanda t' il en reprenant son sérieux.

Jamais de la vie

Je veux rester ici avec lui , me marier avec lui et fonder notre famille ici

Je peux me passer de mes parents mais pas de Bruce

C'est l'homme de ma vie

Je ne le quitterai jamais

- Je ne veux plus jamais rentrer chez moi, je veux rester ici avec toi , répondis je fermement en finissant mon petit déjeuner.

- Mathilda Mathilda, souffla t'il en posant ses coudes sur ses jambes musclées pour mieux me regarder.

Je pose mon plateau sur la table de chevet en marmonant dans ma barbe.

- Il est hors de question que je m'excuse auprès de ce prêtre pédophile et que je travaille dans cette église devant lui , il tenterait à nouveau de me violer, m'exclamais je en me levant du lit.

- Calme toi, sur ce point je suis d'accord avec toi, je parlerai à ta mère afin que tu ne le fasses pas , me dit t'il en encadrant mon visage avec ses deux grandes mains.

Je frissonne à son contact, je m'empresse de me blottir contre lui, il me carresse immédiatement le dos.

- Je t'aime Bruce, lui confiais je en penchant ma tête en arrière pour atteindre ses iris vertes.

Comme réponse il pose ses lèvres sur les miennes et m'embrasse sauvagement, il me colle à lui, j'ai du mal à suivre son rythme, il marque ma bouche afin de me montrer que je lui appartient. Nous sommes interrompus par la sonnerie de son téléphone.

Non je ne veux pas m'arrêter

- Ne réponds pas, le suppliais je en continuant à l'embrasser.

Mais il ne m'écoute pas, il se retire de mes lèvres et répond à son téléphone. Je grogne de frustration.

- Allô, repondit t'il en me caressant les fesses.

Ça fera l'affaire

- ................

- Mélanie vient de trouver des informations sur le prête Bill, me Chuchota t'il.

C'est rapidement

Il met le haut parleur et lui ordonne de parler.

- Le père Bill a été banni du Michigan pour avoir violé des enfants filles comme garçons âgés de 7 à 16 ans et leurs parents avaient porté plainte contre lui. Afin qu'il n'aille pas en prison et qu'il ne salisse pas l'image des prêtres, le Vatican  avait dû payer une grosse amende aux parents et avait promis au juge que le père n'exercera plus jamais au tant prêtre mais ce n'était qu'un mensonge puisqu'il est maintenant ici au Texas, nous expliqua t'elle à l'autre bout du fil. Je suis entrée en contact avec certains parents de ces enfants violés , ils sont d'accord pour témoigner contre lui , je leur ai déjà envoyé votre jet afin qu'ils viennent ici , finit t'elle d'un ton professionnel.

C'est horrible

- Merci Mélanie, lui dit t'il en raccrochant.

- Le Vatican laisse ces prêtres pédophiles en liberté juste pour garder une bonne image de l'église catholique, soufflais je en m'asseyant nonchalamment sur le lit tellement que je tremble de colère.

- Ces papes sont tout aussi pervers que les prêtres, ils se cachent tous derrière leurs apparences d'hommes d'église pour faire des monstruosités, ils s' en fichent que ces pauvres enfants soient traumatisés pour le reste de leur vie et c'est nous les parents qui les encourageons en leur vouant une confiance aveugle. Ils savent qu'ils peuvent tripoter nos enfants devant nous mais nous ne remarquerons rien parce que nous les prenons pour des Dieu, dit t'il tristement en s'asseyant près de lui.

Il a tout à fait raison

Ma mère en est la preuve

J'aurais pû me faire violer par le père Bill et elle n'allait jamais me croire

C'est vraiment triste

- Que vas tu faire maintenant ? Lui demandais je impatiente de connaître le sort de ce prêtre pédophile.

- Je vais chercher toutes les filles qu'il a violé ici au Texas et les pousser à parler ainsi j'aurais des preuves solides pour l'envoyer en prison, repondit t'il d'une voix sans appel.

C'est la bonne décision

Je suis fière de lui

C'est un homme bon et droit

- Cette affaire fera le tour du Texas et plusieurs femmes comme ma mère t' insulteront , lui fis je remarquer.

- Je préfère me mettre des millions de personnes à dos que de voir des enfants se faire violer chaque mois par ce prête pédophile , repondit t'il en haussant les épaules.

- Tu es un homme bon Bruce, je dirais même parfait, souris je en posant ma tête sur son épaule.

- Je ne suis pas parfait, personne ne l'est ma petite Mathilda, ricana t'il.

Au même moment mon téléphone sonne, je regarde le nom.

C'est encore ma mère

- Allô, dis je froidement.

- Mathilda je t'attends depuis ce matin à l'église, le père Bill s'impatiente. Viens vite lui demander des excuses, ne me fait pas honte, m'ordonna t'elle sèchement puis elle raccroche.

Jamais de la vie

Je préfère encore mourir que d'aller m'excuser auprès ce prêtre pédophile..........