Chapitre 20 ( partie 3 )

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PDV de Mathilda :

Suite du flashback 2:

- Je ne veux plus y aller, lui dis je lorsqu'il gare la voiture dans le parking de l'hôpital.

- Ma petite Mathilda ne fais pas cette tête, c'est pas si terrible la prison, rigola t'il en descendant de la voiture.

Pas si terrible ?

Il est fou ou quoi ?

Moi je ne pourrai pas passer une seconde en prison

Je préfèrerais me suicider

- Tu n'as pas peur de la prison ? M'étonnais je en le voyant ouvrir ma portière. Un ami m'avait dit que quelqu'un lui avait dit que l'un de ses amis lui avait dit que l'ami de son frère avait dit à l'ami de sa sœur que l'oncle de son ami lui avait dit que son frère avait dit à son ami que le père de son cousin avait dit à sa femme qu'on violait les petits blondinets fragiles en prison, lui dis je d'une voix très basse comme s'il s'agissait d'un terrible secret tout en regardant de droite à gauche pour savoir s'il n'y a pas quelqu'un qui m'a entendu.

Sans prévenir, il pose ses lèvres sur les miennes, je réponds immédiatement à son baiser en me mettant sur la pointe des pieds afin de passer ma main dans ses cheveux blonds, j'ai des papillons dans le ventre rien qu'en touchant sa peau. Des milliers de frissons me traversent le corps, je gémis de plaisir lorsqu'il empoigne mes fesses, il embrasse tellement bien, j'aime le goût sucré de ses lèvres.

- Ton sens de l'humour va beaucoup me manquer , sourit t'il en interrompant notre baiser puis il me fait descendre de la voiture.

Quel sens de l'humour

Je suis nulle en comédie

Qu'est ce qui lui fait rire

- C'est vraiment sérieux ce que je te dis, ils ne feront qu'une bouchée de ta tête blonde, m'exclamais je en le suivant dans l'hôpital.

- Je ne suis pas fragile ma petite Mathilda, je sais me défendre même si mon physique peut tromper les gens, dit t'il en avançant vers la réceptionniste.

Je me stoppe dans ma marche et je commence à l'analyser, il est très musclé et très grand avec son 1m 97, sa carrure imposante est enfermée dans ce pull qui lui sied bien et ce jean's qui moule bien ses petites fesses musclées. De dos il pourra faire peur à n'importe qui mais lorsqu'il se retourne, il ressemble à un gros nounours blonds avec son visage d'ange et ses bonnes manières. Personne ne sait que le maire Bruce Wilson a deux visages, la seule facette qu'il montre aux gens c'est celle de l'homme politique doux, gentil et bien élevé, personne ne sait que derrière cette facette se cache un homme aux goûts sexuels étranges et qui sort ses griffes quand on touche à ce qui lui appartient.

- Bonjour madame nous aimerions faire des analyses, dit Bruce à la réceptionniste.

C'est une femme blonde platine un peu trop platine à mon goût aux yeux noirs, âgée d'une trentaine d'années et d'environ 1m 79 vêtue d'un minuscule tailleur dont le haut serre bien sa grosse poitrine refaite.

- Vous avez pris un rendez vous ? Lui demanda t'elle sans jamais relever la tête de son téléphone.

- Non , repondit t'il en d'un ton lasse.

- Si vous n'avez pas de rendez vous, alors revenez dem........, Oh monsieur le maire désolée, s'exclama t'elle en relevant enfin la tête de son fichu téléphone. Vous n'avez pas besoin d'un rendez vous pour voir un médecin, Continua t'elle en nous entraînant dans un couloir blanc puis elle frappe sur une porte blanche puis elle s'en va.

MATHILDA LA LIBERTINEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant