Silver and Crimson Rivers

Chapitre 42

 - Alors ? Des avancées sur cette porte ?

- Non, pas trop. J'ai trouvé que la porte avait un mot de passe et non une clé, mais maintenant il faut le trouver.

- C'est en fourchelangue déjà, au vu du propriétaire des lieux.

- Oui, je suis en train de fouiller les livres de la pièce pour voir si il est dans l'un d'eux.

- On pourrait peut être t'aider ?

- Non, impossible. Le fourchelangue écrit est invisible pour ceux qui ne le parlent pas. Par exemple, les ouvrages de Salazar n'existent encore que parce qu'il les a signés en anglais.

- Mais pourquoi ? Si on ne peut pas le parler ça ne sert à rien de le faire disparaître à l'écrit.

- La version vocale est peut être maudite et ensorcelée, mais comme tout code, une suite de symbole répétitif peut être décryptée. Il faut seulement du temps et de la volonté, mais au vu du personnage, il y aurait eu des volontaires.

- Attends, c'était ça le livre vierge que tu avais avec toi partout ?

- Oui, il était en fourchelangue.

- Draco sera rassuré, il te pensait fou.

- Et toi Blaise ? Que pensais-tu ?

- Oui, non, peut être. Tu es quelqu'un de vraiment spécial, Persée.

L'indifférence dans la phrase de Blaise avait fait sourire Persée, ses amis avaient foi en lui. Ils ne le pensaient pas bon pour la psychiatrie dès qu'il faisait un truc d'étrange. Après tout, quoi de plus normal que quelque chose d'étrange dans un monde magique ?

Ce petit sourire Blaise l'avait vu, bien sur. Il avait l'habitude de laisser Persée, Théo et Draco ensemble pour aller flirter. Et même si il n'avait que douze ans, il était de début d'année. Et vous savez ce que ça veut dire ? Qu'il était plus mature que les autres ! Enfin sur ce plan, parce que sinon Persée, qui était le plus jeune de leur groupe, était le plus mature. Il avait aussi toujours vécu entouré de cette atmosphère, sa mère était une catin, pour rester poli. Et opportuniste, toujours sauter sur les occasions où l'on peut gagner de l'argent était le mot d'ordre de sa mère.

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- Persée ?

- Oui, Dray ?

- Tu penses que je pourrais aussi apprendre le français ?

- Bien sûr que tu peux Dray, tu as une excellente mémoire. Mais pourquoi un tel projet tout à coup ?

- Eh bien, vous venez en quelque sorte de m'adopter, et vous parlez tous les deux français ton père et toi. Alors je me suis dis que d'apprendre le français pourrait m'inclure un peu dans votre famille.

L'hésitation dans la voix de Draco ne faisais aucun doute. Son stress pouvait être coupé au couteau, il était tellement nerveux de ne pas pouvoir s'intégrer dans la famille Black. Il avait peur de n'être qu'un poids pour Persée et James, et il avait aussi peur de décevoir son oncle Regulus quand il le rencontrerait. Il se mettait tellement de pression sur les épaules, cela était devenu insupportable pour lui et il n'avait pas pu retenir ses mots quand Persée lui avait posé la question.

Celui ci avait pourtant simplement sourit, ce genre de sourire qui font taire les doutes et réchauffe les cœurs. Il avait rapidement approché Draco et l'avait fermement pris dans ses bras. Un murmure au coin de l'oreille et Draco se retrouvait en larmes, s'accrochant à l'uniforme de Persée.

- Notre famille Dray, c'est notre famille, pas seulement la mienne. Que tu saches parler le français ou non ne changes pas ce fait. Tu es mon petit frère, et tu ne pourras pas te débarrasser de moi aussi facilement.

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- Sasha. Non, un ennemi peut être ? Bartolomé Prince. Non, bordel, réfléchi Persée, ce que pourrait mettre quelqu'un comme mot de passe sur la porte la plus importante de ton repère secret.

Persée faisait les cents pas devant la porte, ayant déjà essayé tous les mots de passe qu'il pensait possible. Il commençait à désespérer, la porte ne s'ouvrait pas et il avait fait le tour de tous les livres de la pièce. Il ne voulait pas avoir à chercher dans les deux bibliothèques, il y passerait sa scolarité.

- Un amoureux peut être ? Rowena Serdaigle. Nope, Godric Griffondor n'est pas non plus une option...

Il fut extrêmement surpris quand un déclic se fit entendre. La porte venait d'être déverrouillée, avec le nom de Godric, dans le repère de Salazar. De quoi en faire avoir une crise cardiaque à plus d'un.

- Godric était vraiment son âme sœur alors ?

Il avait lu dans l'un des journaux qu'avait tenu Salazar qu'il avait trouvé son âme sœur et s'en était rapproché mais qu'il n'avait jamais réussi à lui avouer. La description de la personne avait été assez floue, seulement les sentiments que Salazar ressentait, ses peurs, tous ses espoirs avaient été écrit. Mais maintenant qu'il y pensait, la description collait parfaitement. Une personne qui avait toutes les raisons de le rejeter, fort, attentionné, qui était proche avec Salazar...

- Mais je suis vraiment bête... j'aurais pu m'en rendre compte bien plus tôt.

Il était exaspéré mais tout de même heureux de pouvoir enfin passer cette porte. Le plus grand trésor de Salazar, protégé par son autre moitié.

Il tira la porte et découvrit un couloir, des torches magiques s'allumait au fur et à mesure qu'il avançait dans le couloir. Il avança comme ça pendant un peu de temps mais s'arrêta bien vite quand un embranchement se dessina. Des escaliers qui descendaient, ou des escaliers qui montaient. Il choisit bien vite ceux qui montaient, son but était de trouver la troisième entrée. Et par raisonnement logique, avec l'entrée au troisième étage, la descente au niveau des escaliers assez longues pour être l'équivalent de deux étages, descendre signifierait un sous sol plus profond que les donjons actuels.

La monté fut bien plus rapide que sa première impression de la taille de l'escalier. Il arriva devant un cadre de peinture, un petite inscription gravée dans le coin supérieur.

Une majesté à l'image de mon bien aimé

c'était vraiment beau, il n'y avait rien à redire quand à l'intention de la peinture. Mais Persée ne s'était pas attardé longtemps sur le détail, le sens de la phrase permettait de déduire facilement le sujet du tableau. Et il n'y avait qu'un seul tableau de lion dans Poudlard, à coté de la gargouille du directeur. L'entrée du bureau de Dumbi ?

Il sortit discrètement, après tout, à trois heures du matin, un samedi, Peeves rodait comme le pire cauchemars de toute âme perdue. Il descendit rapidement les quatre étages et arriva essoufflé devant le tableau des appartement de Severus. Il entra sans toquer, connaissant le mot de passe et sachant pertinemment que son parrain dormait. Il déboula sans grâce dans sa chambre pour le secouer hors des magnifiques rêves rempli de Caspian qu'il faisait, mais ça Persée ne le savait pas.

- Parrain !

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ADHD brains are fast but the steering is difficult and the brakes are lousy.

James Wiley

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Petite anecdote très inutile du jour : ce chapitre a été partiellement écrit (environ un tiers) en cours de maths (je ne m'excuserais pas, les cours du prof sont barbants, et on copie juste le manuel donc bon...).

Salutations

RmS