Chapitre 29

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Song : Get it right (Glee)


Point de vue de Malia : (19 Octobre 2025)

Parfois, les choses se passent exactement comme on le souhaite. Il suffit de croire que l'on peut y arriver. J'ai rencontré pas mal de problèmes ces derniers mois, beaucoup de choses qui m'ont rendu incapable de recevoir du bonheur. Mais aujourd'hui, alors que Lewis termine la course en deuxième position, c'est un autre résultat qui me fait sourire.

Après une bonne stratégie et une course parfaite, Charles passe la ligne en quatrième position. Je sais que le Monégasque sera frustré de ce résultat et qu'il aurait voulu faire mieux, mais je suis tellement fière de ce qu'il a accompli.

Ferrari perd deux points au championnat des constructeurs. Cependant, c'est un dimanche réussi pour l'écurie italienne. Rappelons que Charles partait de la voie des stands et termine quand même quatrième. Quant à Lewis, il s'est battu toute la course avec Max, mais il n'a pas réussi à le dépasser.

La course est terminée. Tout aurait pu mieux se passer, mais cela aurait aussi pu être pire. Finalement, la stratégie était parfaite, et nous aurions difficilement pu faire mieux. Je m'approche du podium, dans quelques secondes, c'est la magnifique deuxième place de Lewis que l'équipe italienne va fêter.

Nous n'entendrons pas l'hymne italien aujourd'hui, mais je suis pourtant très fière des pilotes et de l'équipe. Lorsque je vois le Britannique monter sur la deuxième marche du podium, je ne peux que sourire et le féliciter en l'applaudissant chaleureusement.


Point de vue de Charles :

Je rentre dans ma chambre, celle que j'occupe ce week-end sur ce circuit. Je pose mon casque et m'assieds sur le canapé. Je ne suis pas en colère, j'ai fait une bonne course, mais je suis simplement frustré, complètement frustré. On perd deux points au championnat des constructeurs, la seule chose pour laquelle je me bats maintenant cette année. Deux points, ce n'est pas énorme, mais ça devient crucial en sachant qu'il ne reste que cinq courses principales et trois sprints.

Je m'étire légèrement le bras. Je vais avoir besoin de mon kiné pour détendre tous ces muscles et ces légères courbatures. Je regarde l'heure : le podium est terminé depuis plusieurs minutes maintenant. Je vais devoir me préparer pour aller à la réunion d'après-course de Ferrari. J'essaye de ne retenir que le positif de cette course, mais c'est plutôt difficile. J'ai toujours été très dur avec moi-même, et aujourd'hui ne fait pas exception.

J'enlève mon haut pour me changer quand j'entends frapper à la porte. Je pense tout de suite à Andrea, donc je lui dis d'entrer. Mais ce n'est pas lui, c'est Malia. Lorsqu'elle ouvre la porte, son regard se pose sur moi et descend lentement jusqu'à mon torse. Je ne vais pas mentir, j'adore la voir me regarder ainsi.

Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que son regard remonte aussitôt vers mes yeux, mais c'est trop tard, je l'ai vue. J'enfile un tee-shirt en attendant qu'elle me parle, mais je vois bien qu'elle hésite, alors je prends les devants.


Charles : Tu voulais me dire quelque chose ? Ou peut-être que tu aimerais que j'enlève mon tee-shirt pour que tu puisses continuer à me mater ?

Malia : Quoi ? Non, je ne te regardais pas comme ça.

Charles : Bien sûr. Bref, tu voulais quoi alors ?

Malia : Je voulais te féliciter pour ta course. Je n'ai pas pu te parler à l'arrivée.

Charles : Ce n'était pas une bonne course.

Malia : Tu plaisantes, j'espère. Charles, tu partais de la voie des stands et tu as fini quatrième, c'est incroyable.

Charles : Ce n'est pas assez pour le championnat.

Malia : Tu devrais arrêter d'être si dur avec toi-même (dis-je en m'approchant de lui). Tu as fait une course incroyable.

Charles : Tu devrais éviter de trop te rapprocher.

Malia : Pourquoi ?

Charles : Parce que je ne pourrais pas me retenir de t'embrasser si tu restes trop près.


Elle me regarde sans répondre. Elle me rend toujours aussi fou. J'aimerais pouvoir l'embrasser, la toucher, lui faire comprendre à quel point je l'aime encore. Mais je sais qu'elle le sait déjà.

Je franchis les quelques centimètres qui nous séparent et pose mes lèvres sur les siennes. Tant pis pour le contrôle, tant pis pour l'erreur que je viens de commettre. L'envie d'être près d'elle est beaucoup trop forte.

Je suis faible, bien trop faible quand il s'agit d'elle. Mais elle, elle est forte. Elle pose une main sur mon torse et m'oblige à reculer. Ses yeux humides se fixent dans les miens. Elle me repousse. Je sais qu'elle voulait aussi ce baiser, mais les conséquences la font réagir ainsi. Elle a mal, elle a peur de souffrir, ou peut-être qu'elle ne veut pas que moi, je souffre encore.

Elle me souffle un faible "désolée" avant de quitter la pièce. Je frappe la table avec une force dont je ne me croyais pas capable. J'ai tout gâché, j'ai voulu aller trop vite et je me suis pris les pieds dans le tapis.

Je ne dois pas faire ça, je dois l'oublier. Nous travaillons ensemble maintenant, alors il faut que notre relation reste professionnelle, que ce soit pour ma carrière ou pour la sienne. Je ne peux pas tout détruire pour mon plaisir. Elle risquerait son poste si jamais nous ne devions plus nous voir, et je ne peux pas lui faire ça, pas à elle.


Point de vue de Malia :

Je sors de la pièce en vitesse. Les larmes coulent maintenant sur mes joues. Je m'enferme rapidement dans une pièce vide. Il ne faut absolument pas que quelqu'un me voie dans cet état, il ne faut pas qu'on me voie sortir de sa chambre ainsi.

Il m'a embrassée, il n'en avait pas le droit, il n'aurait pas dû. On s'était mis d'accord, tout devait rester professionnel. Il vient de tout foutre en l'air, pour quoi ? Pour quelque chose qui ne pourra pas marcher.

Mais ce n'est pas pour ça que je pleure, c'est plus profond. Malgré l'erreur qu'il vient de commettre, c'est un poids en moins sur mes épaules. J'avais envie de ses lèvres depuis un moment maintenant. J'ai apprécié ce baiser. Mais maintenant, tout se complique, car je ne rêve que d'une chose : recommencer encore et encore.

J'ai tout simplement envie de lui, j'ai besoin de lui. Je pensais que tout était terminé, que je pourrais me contenter de sa présence, mais j'avais tort. J'ai besoin de bien plus que ça. Tous les souvenirs de moments passés à ses côtés, dans ses bras, me reviennent en mémoire, et je ne pense qu'à ça. Cela me fait un bien fou.


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Coucou tout le monde ! Tout d'abord, je voudrais m'excuser pour ma longue absence. J'ai eu un moment de creux, de vide, et j'étais victime de ce fichu syndrome de la page blanche. Je n'arrivais tout simplement pas à trouver l'inspiration pour la suite, ou plutôt, j'avais les idées, mais je ne savais pas comment les exprimer.

Mais aujourd'hui, je suis de retour pour finir ce tome, et je compte bien en écrire un troisième et dernier.

Ma vie dans la Scuderia (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant