Cela fait un an que Malia fait partie de l'écurie Ferrari. Et en 1 an, tellement de chose on changé. La jeune femme blessé par la vie qui n'avait dans sa vie que sa mère et son meilleur ami est morte. Cette jeune femme a laissé place à une femme for...
Dans cinq minutes, la qualification va commencer. Je n'ai pas arrêté de penser à Malia toute la nuit alors que j'enlaçais Adélaïde. Mais maintenant, je ne pense plus a rien, seulement à ce circuit, ses virages, les erreurs que je ne dois pas commettre. La SF-25 est rapide, surtout dans les virages ce qui sera important sur ce tracé.
Monaco est tellement unique qu'il est difficile de savoir qui sera en pôle. Une erreur est tout peut s'écrouler, une erreur et on peut passer de la pôle à la dernière place. Aujourd'hui, je ne ferai pas cette erreur, je ne peux pas la faire.
La Q1 se passe plutôt bien, j'arrive largement à me qualifier pour la suite. Les deux RB sont sur les deux dernière place, suivie de près par Jack Doohan, Nico Hulkenberg et Lance Stroll.
Lors de la Q2, un drapeau rouge met fin à la qualification. C'est Sergio Perez qui a pris le mur. C'est une grosse désillusion pour lui et Red Bull, mais un adversaire en moins pour la pôle même si le Mexicain rate complétement son début de saison. Beaucoup pensent qu'il ne finira pas l'année chez Red Bull. Son temps le place donc en onzième position et l'élimine de la suite. Derrière lui, il y a Isack Hadjar, Pierre Gasly, Yuki Tsunoda et Esteban Ocon.
La Q3 commence. Nous ne sommes plus que 10 et les place vont être serrées. Je fais un très bon premier tour, mais je suis devancé par Lando et Max. Je ne veux pas faire troisième. C'est enfin l'heure du dernier tour. Il y a du trafic dans la voie des stands et je me place donc avant dernier ce qui n'est clairement pas une bonne nouvelle. Les autres seront tous devant et s'il y a un accident, c'est fini pour moi.
C'est l'heure du dernier tour, je me lance sur la ligne de départ. Le premier virage, à droite, se passe plutôt bien. La personne devant moi, mon ancien coéquipier avorte son tour. Mais il se gare bien et ne me gêne pas. Je continue donc les virages et arrive au cinquième virage, l'un des moments important. Je freine tard et enchaîne ce virage avec les 6, 7 et 8 avant d'entrer dans le tunnel.
Je connais la route par cœur. Après avoir passé le virage 12, j'ai trois virages rapides. Je ne sais pas ce que font mes adversaires, j'ai même enlevé le chrono en direct sur mon volant pour ne pas être déstabilisé. Je prends donc les trois virages rapides, je suis presque arrivé.
Le virage 16 est dur à prendre, mais je m'en sors plutôt bien. Plus que deux virages, plus qu'un virage, plus qu'une ligne droite. Je fais fumer le moteur en accélérant à fond, je n'ai plus aucune retenue. Je passe ensuite la ligne d'arrivée. Le pilote derrière moi à lui aussi avorté son tour. Ce que va dire mon ingénieur sera donc une information sur, quoi qu'il arrive, j'ai tout donné.
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Bryan : P1, P1.
Charles L. : Yeh !!!!!!!!! Oh god. I'm so happy. Thank you team. All that's left to do is win tomorrow.
Fred : Bien joué Charles, Lewis est juste derrière toi.
Charles L. : Merci Fred, ça augmentera nos chances de victoire.
J'ai réussi, je suis en pôle chez moi pour demain. Cette fois-ci, il est hors de question de tout foutre en l'air. En plus, avoir un coéquipier derrière moi me sécurise cette place, j'ai juste à faire un bon départ.
Quand je sors de ma voiture, je suis heureux. Je saute sur mes ingénieurs qui me félicitent. Puis, je félicite Lewis pour sa deuxième position. Une première ligne Ferrari à Monaco, le rêve.
Mais je dois rester concentré, car demain, la course sera dure et déterminante dans ma carrière. De plus, Max est troisième et je sais qu'il peut remonter en prenant certain risque. Pendant que mon coéquipier répond au média, je parle avec le néerlandais qui me félicite pour ma pôle. On débriefe ensemble les qualifications, comme on a l'habitude de faire depuis quelques années.
Je me rappelle des années karting, on ne pouvait pas se voir. On était adversaire et souvent, on allait un peu loin et on se rentrer dedans. Aujourd'hui, je peux le considérer comme un ami. Il faut dire que l'on a grandi et on a évolué. Après cette discussion, il par répondre au média alors que je vais à la réunion d'après qualif de l'équipe.
PDV de Malia :
Il a réussi, il est en pôle pour demain. J'ai beau avoir un contrat avec Alpine, que je n'honorerai qu'a partir de la prochaine course, je ne peux m'empêcher de voir ce que fait Ferrari, ce qu'il fait lui.
Côté Alpine, Pierre a fait une 12e place ce qui n'est pas trop mal et Jack Doohan a fait une 15e place ce qui est en amélioration, car depuis le début de saison, il n'avait pas réussi à aller en Q2.
J'ai toujours les yeux rivés sur le monégasque qui est en train de parler aux médias. Il rayonne littéralement et ça me fait un pincement au cœur, car je ne peux pas aller le voir pour le féliciter. Quand il a fini de répondre aux questions, son regard se pose sur moi et pendant un instant, j'ai l'impression de voir des regrets dans ses yeux.
Ce moment ne dure pas longtemps, car une brune se jette dans ses bras et l'embrasse. Je le vois lui sourire et lui caresser doucement la joue. J'aimerais être à la place de la Française.
Beth : Tu pourrais être à sa place (me dit la brune en venant à côté de moi).
Malia : Nan, c'est fini maintenant, il est heureux.
Beth : Il pourrait aussi l'être avec toi.
Malia : Pas après ce que je lui ai fait.
Beth : Tu avais tes raisons pour partir, Malia.
Malia : Peut-être, mais j'aurai pu le faire sans le briser.
Mon regard se pose à nouveau sur le pilote Ferrari, mais je ne le vois plus, il doit être partie. Mon cœur bat tellement fort qu'il me fait mal. Je pensais que revenir ici allait me faire du bien, mais ça me fait mal, très mal. Je ne sais pas comment je vais encore pouvoir tenir demain, mais là, c'est trop pour moi. Je dis à demain à Beth et part me reposer dans mon hôtel.
Demain, j'aimerais qu'il gagne sa course. Bien sûr, j'aurais voulu être celle qui l'enlacera après sa victoire, mais c'est impossible. Cependant, s'il gagne, je serai juste à côté et je serais fière de lui, car l'un de ses rêves, c'est de gagner chez lui à Monaco, et il le mérite.
Quand je m'endors, je pense à lui, à nous, à tout ce qui aurait pu se passer si Peter n'était pas revenu dans ma vie. Et puis je pense à tout ce que Charles ignore, surtout sur les vraies raisons de mon départ. Non, je ne l'ai pas abandonné, car j'avais du mal à vivre à ses côtés. J'ai un secret, que j'ai caché et c'est pour ça que je suis partie, parce que je ne voulais pas qu'il l'apprenne. Mais maintenant je me sens vide sans lui et je ne sais pas s'il me pardonnera un jour d'être partie.
