Cela fait un an que Malia fait partie de l'écurie Ferrari. Et en 1 an, tellement de chose on changé. La jeune femme blessé par la vie qui n'avait dans sa vie que sa mère et son meilleur ami est morte. Cette jeune femme a laissé place à une femme for...
Le Grand Prix de Suzuka, 10 ans après. L'émotion que j'ai en étant ici est indéfinissable. Je suis dans une situation compliquée, surtout après la disparition de Malia. Mais ce week-end, il n'y a rien qui pourra m'empêcher de gagner, pour lui, pour Jules.
Hier, j'ai réussi à me qualifier en première ligne. Je suis deuxième derrière Max qui nous à explosé le record de piste. Je n'aurai clairement rien pu faire pour avoir la pôle. Mais le plus important, ce n'est pas d'être en tête au premier virage, mais d'être en tête au dernier.
Je me concentre un maximum alors qu'Andrea m'aide à me préparer. Chaque détail est important. Ma voiture est déjà sur la première ligne. D'habitude, je suis dedans quand on l'amène sur le circuit. Mais là, j'avais besoin de plus de temps pour me préparer.
Cependant, l'heure approche et je dois me rendre sur le circuit pour l'hymne japonais. Je prends mon casque dans les mains et me dirige vers la grille de départ. Je tiens fortement à ce casque que j'ai voulu pour rendre hommage à mon parrain de course et ami décédé ici 10 ans plus tôt.
La vérité, c'est que Jules me manque énormément. Je pense à lui à chaque course que je fais et me demande sans cesse s'il est fier de moi, j'aime me dire que c'est le cas quand je monte sur le podium.
Aujourd'hui sera une course particulière, importante pour moi et déterminante pour ma santé mentale. Comme je l'ai si bien dit en montrant ce casque au monde entier, je veux emmener celui-ci sur la plus haute marche du podium. Je veux emmener Jules avec moi, je veux que le trochet de cette course orne sa tombe.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Lorsque je monte dans ma monoplace, il n'y a plus rien qui compte. Je ne pense à plus rien, sauf à la course. Je pense à mon départ, aux trajectoires, à mes pneus, à rien d'autre. J'arrive généralement à mon concentré quand je fais des courses, mais ce week-end, c'est plus que de la concentration.
Mes deux mains sont sur le volant, mes yeux sont rivés sur les feux. Le tour de chauffe des pneus, c'est bien passé, il n'y a plus que la course, dans plus d'une heure ce sera terminé. Soit je serais sur le podium, soit je serais déçu.
Le premier feu s'allume, je me sens crispé. J'ai l'impression que mon corps va exploser. Le deuxième feu s'allume, je me redresse en me rendant compte que je m'étais beaucoup trop allongé dans ma monoplace. Le troisième feu s'allume, je bouge mes doigts pour être prêt pour le départ. Le quatrième feu s'allume, plus qu'un et ce sera le départ, je dois penser à ma procédure de départ, rien ne m'échappe. Le cinquième feu s'allume, j'arrête de cligner des yeux pour ne pas louper mon départ.
