Ma vie dans la Scuderia (Tome 2)

Chapitre 2

Song : Petit bateau (Isleym)

PDV de Malia : (25 février 2024)

Nous arrivons avec un peu de retard, mais on va dire qu'on n'est pas les deux personnes les plus ponctuelles. Quand nous sortons de la voiture, il pleut des cordes. Nous ne sommes pas loin de chez Pascale, mais pourtant, nous avons largement le temps d'être trempé. Nous rentrons dans la maison grâce aux clés que Charles a. Nous sommes morts de rire, car le monégasque à dû m'aider à avancer, ce n'est pas simple de courir sous la pluie en talon, et on a failli tomber au moins trois fois.

Quand Charles referme la porte et qu'on pose nos chaussures, nous sommes accueillis par sa mère. Elle nous sourit tendrement alors qu'elle nous prend chacun notre tour dans ses bras pour nous saluer. Je n'ai ensuite pas le temps de réagir avant qu'un petit garçon de 6 ans ne vienne kidnapper mes jambes.

Je viens le prendre dans mes bras en me rendant compte que c'est Matis, mon frère. Mon père doit donc déjà être là et comme je pouvais me douter, nous sommes bien les derniers. Je pose le petit alors que Charles vient lui ébouriffer les cheveux. Il vient ensuite lui mettre une casquette Ferrari signée par lui-même et par Carlos. Le petit est tellement content qu'il part en courant dans le salon pour aller montrer cela à ses parents. Le monégasque me prend la main et on se dirige vers là où il y a tout le monde.

Lorenzo : Les voilà ! Vous en avez mis du temps ! Vu ta voiture et ta capacité à rouler vite, tu aurais pu te dépêcher (dit-il pour charrier son frère).

Charles L. : Je ne vais pas avoir un accident pour tes beaux yeux. En plus, il y avait du monde sur la route, sans compter la pluie excessive.

Je vais embrasser mon père et Laurène, sa femme avec qui je m'entends plutôt bien. Je vais ensuite m'asseoir à côté de mon copain alors que Léo vient se mettre sur moi pour me montrer les dessins qu'il a faits. On a vraiment l'impression d'être une famille qui se connaît depuis des années. Nos deux familles on l'air de s'entendre, de même plutôt bien s'entendre.

Arthur : Et alors, comment vous sentez la saison ?

Charles L. : Ça commence mieux que l'année dernière.

Lorenzo : En même temps, tu ne pouvais pas faire pire. Et toi Malia, tu en penses quoi ?

Malia : J'en pense que les données sont bonnes. Je pense que Red Bull est encore devant, mais qu'on s'est pas mal rapproché. Et puis, les autres ont l'air derrière ce qui annonce une belle saison.

Charles L. : J'aime vraiment quand tu dis ça.

Je lui souris. C'est entièrement la vérité. Si l'année dernière avait été dure, surtout en début de saison, je sens que cette année sera bien meilleure. Toutes les données collectées que j'ai analysées avant de les envoyer aux ingénieurs sont vraiment bonnes et nous montrent le grand pas en avant que nous avons fait. On a cette année une bonne voiture de départ sur laquelle on va pouvoir travailler pour les futures améliorations déjà prévues.

Lorenzo : Et les prochaines évolutions arrivent quand ?

Bien sûr, nous ne pouvons encore rien dire sur tout ça, car c'est ultra confidentiel. On sait évidemment à quel moment les prochaines évolutions arriverons. Charles et Carlos travaillent déjà dessus au simulateur. Mais tout ça reste chez Ferrari pour le moment. On se regarde avec le monégasque et tout le monde comprend qu'on est dans la confidence, mais que le secret et de mise.