Song : Brother (Kodaline)
Point de vue de Charles : (25 Octobre 2025)
La semaine a été intense. Les réunions, les longues heures d'entraînement et les briefings stratégiques m'ont épuisé, mais ce week-end, j'ai quelque chose de spécial de prévu. Ce matin, je me réveille doucement en entendant les voix de mes deux frères, Lorenzo et Arthur, qui discutent dans le salon. Une journée entière avec eux, loin des circuits et de l'agitation de la F1, m'attend. Juste nous trois, à faire ce qu'on aime et à profiter d'un rare moment de liberté.
Je m'étire, passe une main dans mes cheveux ébouriffés et descends rejoindre mes frères. Lorenzo est affalé sur le canapé, en train de montrer quelque chose sur son téléphone à Arthur, qui éclate de rire dès qu'il voit mon air encore endormi.
Arthur : Ah, le champion se réveille enfin ! T'as bien dormi, ou t'as rêvé de dépassements toute la nuit ?
Charles L. : J'ai le droit de prendre mon temps, non ? Ce week-end, pas de pression. Aujourd'hui, c'est détente.
Je leur lance un sourire en coin. En réalité, ça fait longtemps qu'on n'a pas passé une journée comme ça, juste entre frères, sans planning strict, sans rendez-vous. Rien que cette pensée me met de bonne humeur.
Nous partons prendre un petit-déjeuner au café du coin, l'un de nos endroits préférés à Monaco. En nous installant en terrasse, on remarque quelques regards, mais personne ne vient nous déranger. C'est agréable de se sentir un peu tranquille pour une fois. On commande des croissants, du jus d'orange, et un bon café, en discutant de tout et de rien. Arthur parle de ses derniers entraînements, Lorenzo de ses projets, et moi, j'écoute avec un sourire en coin. Ce sont des moments simples, mais ils me font un bien fou.
Après le petit-déjeuner, on décide d'aller faire du karting. C'est notre rituel depuis qu'on est petits : chaque fois qu'on en a l'occasion, on se retrouve sur la piste pour une petite course fraternelle. Ce n'est pas la F1, mais la compétition entre nous trois est tout aussi intense. En enfilant les combinaisons, Lorenzo me taquine déjà.
Lorenzo : Allez, montre-nous si le grand pilote de F1 est aussi bon au kart ! T'as pas peur de perdre, j'espère ?
Charles L. : Perdre contre vous ? Il y a plus de chances que je fasse une course parfaite !
On se lance des défis, on se chambre un peu, mais on sait tous que personne ne compte lâcher l'affaire. Sur la piste, je retrouve ce mélange d'excitation et d'adrénaline, mais avec un côté plus détendu. Mes frères rient aux éclats en cherchant tous les moyens de m'empêcher de les dépasser. Ils prennent un malin plaisir à bloquer mes trajectoires, à zigzaguer devant moi. Je joue le jeu et fais mine de galérer, mais au dernier tour, je me ressaisis.
J'analyse leurs mouvements, repère le moment idéal pour attaquer et les dépasse juste avant la ligne d'arrivée. Leurs expressions sont mémorables : Arthur est bouche bée, tandis que Lorenzo secoue la tête, faussement exaspéré.
Arthur : Sérieusement, Charles ? Tu pourrais nous laisser gagner, juste une fois ?
Charles L. : Eh, je croyais que vous vouliez un vrai défi ?
Ils me bousculent en rigolant, et l'ambiance est détendue, comme si on avait retrouvé notre enfance. Ces moments où le chronomètre, les classements, les titres n'ont aucune importance. Juste la famille, l'amusement, et cette complicité unique qui ne nous quitte jamais.
Après le karting, on décide de passer l'après-midi à la plage. La mer est calme, le soleil brille, et l'air marin est une bouffée de fraîcheur après toutes ces semaines de travail intense. Dès qu'on arrive, Arthur court directement vers l'eau, en poussant un cri de défi, et Lorenzo le suit en riant. Moi, je les regarde avec un sourire avant de me jeter dans l'eau à mon tour. On nage, on plonge, on fait des concours de sauts ridicules, et je n'ai jamais autant ri depuis longtemps.
Au bout d'un moment, on se pose sur le sable, encore essoufflés par nos éclats de rire. Lorenzo nous propose de jouer au foot, alors on se met à courir après un ballon, comme des gamins. Je regarde Arthur se donner à fond, et je ne peux m'empêcher de repenser aux heures qu'il passe en entraînement pour suivre lui aussi son rêve de pilote dans la catégorie de l'endurance. On partage bien plus que des moments comme celui-ci : c'est un parcours commun, un rêve que chacun d'entre nous a poursuivi à sa manière.
En fin d'après-midi, le soleil commence à baisser et nous nous installons côte à côte sur le sable, face à la mer. Le calme s'installe. Lorenzo, d'habitude si détendu, prend un air plus sérieux.
Lorenzo : Dis, Charles... Comment tu fais pour gérer tout ça, la pression, les attentes ? Parfois, ça ne devient pas trop ?
Je suis surpris de sa question, mais je me rends compte que ça faisait longtemps qu'on n'avait pas abordé ce sujet entre nous. Eux aussi doivent se poser des questions, se demander comment je vis tout ça.
Charles L. : C'est vrai que ce n'est pas toujours facile. Il y a des jours où j'aimerais tout arrêter, où la pression est tellement forte que ça devient étouffant. Mais je me dis toujours que j'ai vous deux, que vous êtes là pour me soutenir, peu importe ce qui arrive. Ça me donne la force de continuer. Et puis, c'est mon rêve. Je ne sais pas ce que je ferais si je ne faisais pas de la formule 1.
Arthur hoche la tête, et Lorenzo me tape doucement l'épaule.
Arthur : Eh, pas de moment émotion ! On n'est pas là pour ça. Allez, raconte-nous un peu ce qui se passe vraiment en coulisses ! Il paraît que l'équipe a fait la fête après la dernière course.
Je souris, amusé, et je me mets à leur raconter quelques anecdotes sur l'ambiance dans l'équipe, les blagues de mon coéquipier, les moments de joie mais aussi les doutes qui surgissent parfois après une mauvaise course. Leur soutien et leurs rires me font du bien, et je me sens plus serein.
La journée se termine par un dîner dans notre restaurant préféré. On commande nos plats favoris et on parle de tout ce qu'on pourrait faire après la saison : des voyages, des projets, des rêves qu'on pourrait réaliser ensemble. Lorenzo suggère même un road trip à travers l'Europe, juste nous trois, sans objectifs, sans pressions.
Quand la nuit tombe et qu'on rentre, je ressens une paix intérieure. Ces moments partagés avec mes frères sont précieux, ils me rappellent qui je suis, au-delà du pilote, au-delà des attentes. Peu importe les victoires ou les défaites, tant que j'ai ces moments de bonheur avec eux, j'ai l'impression d'être invincible.
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Ma vie dans la Scuderia (Tome 2)
FanficCela fait un an que Malia fait partie de l'écurie Ferrari. Et en 1 an, tellement de chose on changé. La jeune femme blessé par la vie qui n'avait dans sa vie que sa mère et son meilleur ami est morte. Cette jeune femme a laissé place à une femme for...