Chapitre 15

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Song : Story of my life (One Direction)


PDV de Charles : (27 Juin 2025)


Monaco, ma ville, mon pays, ma principauté. Je suis monégasque et très heureux de l'être. Je suis tellement fière d'appartenir à ce petit bout de terre. Monaco, c'est tout pour moi. Le Grand Prix de Monaco est le plus vieux et le plus prestigieux Grand Prix sur la grille. Tout le monde veut gagner cette course, moi encore plus. Je veux gagner chez moi, chose que je n'ai jamais faite encore.

J'ai toujours eu des problèmes pendant celle-ci, que ce soit mécanique, ou stratégique. Mais cette année, je suis plus motivé que jamais, car je me bats aussi pour les deux championnats constructeurs et pilote. L'année dernière a été tellement dure que je veux prendre une revanche et faire taire les quelques bouches restent qui disent que je ne serai jamais champion du monde et qui me critique sans cesse.

La chose de bien avec ce Grand Prix, c'est que le circuit n'est qu'à quelques minutes de vélo de chez moi. C'est un luxe de pouvoir faire un week-end et de rentrer dans ton appartement quand tu veux. Je ne suis pas le seul pilote à vivre à Monaco, mais je suis le seul Monégasque à le faire. Ce qui est sûr, c'est que j'habite à Monaco et que j'habiterai toujours ici jusqu'à ma mort.

Je me suis levé tôt ce matin, j'avais besoin d'aller courir. Quand je rentre chez moi, ma copine est levée et m'attend avec un petit déjeuné digne d'un roi. Ce qui est sûr, c'est que j'ai bien fait de me mettre en couple avec une ancienne chef cuisinière.

Elle me sourit quand elle me voit et vient poser ses lèvres sur les miennes. Je lui dis que je vais rapidement prendre une douche et que je la rejoins. Après avoir couru pendant presque deux heures, l'eau chaude qui coule sur mon corps me fait beaucoup de bien. Je me sens apaisé comme jamais je ne l'ai été.

Quand je sors de la douche, je m'habille avec les habits Ferrari. Aujourd'hui, c'est la journée des deux premières séances d'essai donc tout doit être parfait. Mes ingénieurs mon dit qu'il avait fait les quelques réglages par rapport à mon retour du week-end dernier.

Toute l'équipe est au courant que ce Grand Prix est le plus important de l'année pour moi donc ils redoublent tous d'effort ce qui me fait vraiment plaisir. Je suis dans cette écurie depuis maintenant plus de 5 ans vu que j'en suis à ma sixième année, c'est ma seconde famille et je veux chaque jour les rendre fiers. Après m'être habillé, je rejoins Adélaïde pour déjeuner avec elle.


Adélaïde : Tu te sens comment pour aujourd'hui ?

Charles L. : Plutôt bien. J'ai vraiment progressé depuis l'arrivée de Lewis, il m'a donné tellement de conseils. Carlos me manque, c'est sûr, mais avoir Lewis à mes côtés, c'est sûrement la meilleure chose qui soit arrivée à ma carrière.

Adélaïde : Et ce qui est bien, c'est que vous vous entendez vraiment bien. Je veux dire, il pourrait y avoir des tensions, mais c'est pas du tout le cas.

Charles L. : Oui c'est sûr. Les journalistes auraient bien aimé un petit drame, mais pas de chance pour eux.

Adélaïde : Après, tu t'es toujours très bien entendu avec tes partenaires donc ça aide aussi. T'es juste beaucoup trop adorable, c'est tout.


Je lui souris tendrement. Il est vrai que je n'ai jamais eu de problème avec mes coéquipiers depuis mon arrivé en formule 1. En 2018, chez Sauber, j'avais Marcus Ericsson comme coéquipier, mais je ne l'ai pas connu longtemps. Puis après, j'ai eu la chance d'avoir le grand Sebastian Vettel comme coéquipier et je me suis bien entendu avec lui. C'est un peu grâce à ce champion que j'ai pu progresser si vite. On progresse mieux quand on doit se battre face à des champions.

Ensuite, j'ai donc eu Carlos et franchement, ses 4 ans on été dur, mais ça nous a beaucoup rapproché. Maintenant, j'ai Lewis, un septuple champion du monde et c'est juste une chance incroyable d'avoir quelqu'un comme lui comme coéquipier.

Je me rappelle de ma première année en formule 1, j'étais constamment entraîné de le fixé. Je me trouve déjà chanceux de pouvoir être sur la même grille que des gars comme lui. Et là, il est dans la même écurie que moi, dans la plus grande surtout, Ferrari.

Je n'ai pas à me plaindre. De plus, cette année, je me bats pour le championnat du monde, ce dont je rêve depuis que je suis tout petit. Aujourd'hui, je ne suis pas loin de se rêve alors je sais qu'il faut que je me batte jusqu'à la dernière course.

Une fois que j'ai fini de déjeuner, je revois une dernière fois le programme de ma journée. La journée du vendredi est celle des deux premières séances d'essai. C'est la journée dans laquelle Ferrari est la plus forte. On sait tout de suite se mettre en condition et on fait toujours du très bon travail sur simulateur ce qui nous donne une petite longueur d'avance sur des écuries qui ont du mal à se mettre en condition.

C'est une journée qui semble terne pour ceux qui aiment la course, car c'est une journée ou les écuries testent des choses et ne sont pas forcément là pour faire le meilleur temps. Cependant, ce sont des séances ultra importantes pour toutes les équipes. Je me mets donc en route pour retrouver la Scuderia Ferrari.


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Quand j'arrive sur le lieu du circuit, je reçois un message de Pierre me disant qu'il faut absolument qu'il me parle avant que je n'arrive, que c'est très important. Je ne comprends pas sa panique, c'est la première fois que je le vois comme ça par message. Je lui réponds que je suis déjà arrivé et avance pour rentrer dans l'allée des paddocks.

Je dis bonjour aux personnes que je croise sur la route. Puis, mon regard croise une silhouette au loin. En me rapprochant, je remarque que c'est la jeune femme qui obsède, celle aux cheveux noir corbeau. Je m'avance bien déterminé à lui parler alors qu'elle discute encore une fois avec un membre d'Alpine. Mais pourquoi est-elle là à chaque fois ? Elle porte une magnifique robe orange qui lui va à merveille.

J'étais presque arrivé à sa hauteur que je me fais arrêter par Pierre qui semble avoir couru un marathon tellement il est essoufflé. Bordel, mais pourquoi à chaque fois quelqu'un me sort de mes objectifs.


Charles L. : Je t'aime bien Pierre, mais là, je dois faire un truc, on se voit après (dis-je en essayant de partir).

Pierre G. : Non attends (dit-il en me retenant). J'ai vraiment un truc important à te dire.


Mais ce n'est pas possible, je n'ai pas le temps pour ça. Alors qu'il tient encore mon bras, je tourne ma tête vers la brune. C'est à ce moment-là qu'elle se retourne et que je peux voir son visage. Je me fiche instantanément quand je la reconnais. C'est elle, après un an, je la revois, elle a beau avoir changé de couleur de cheveux, elle n'a pas changé du tout, c'est Malia.

 C'est elle, après un an, je la revois, elle a beau avoir changé de couleur de cheveux, elle n'a pas changé du tout, c'est Malia

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Ma vie dans la Scuderia (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant