Chapitre 2

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Un son strident me fit ouvrir les yeux.

La lumière du jour me brula la rétine : je n'avais pas penser a fermer mes volets après être rentrée.

J'éteignit mon réveil, qui continuait de hurler.

Nous étions samedi, pourquoi est ce que j'avais mis un réveil ? C'était totalement idiot de ma part. Du moins c'était ce que je pensais, avant d'allumer mon téléphone.

Des dizaines de notifiations apparurent. Tous des messages, de deux personnes différentes : mes deux meilleurs amis.

Alice :

Neiyla, on part pour la médiathèque, oublie pas cette fois !

Soit pas en retard stp, on parle de réviser ole brevet, pas une petite interro

On est devant la médiathèque, on t'attend

Téo :

Neiyla j'espère pour toi que tu es déjà partie de chez toi, Alice est de mauvaise humeur aujourd'hui

Neiyla si tu ramène pas ton cul dans les cinq prochaines secondes c'est moi qui vais me faire défoncer par Alice

Neiyla au secours

Elle va peeter les plombs

Dépèche stp

Alice

Tu veux pas être a l'heure pour une fois ? J'en ai marre de tt le temps t'attendre moi !

La médiathèque ! J'avais complètement oublier ! Alice allait me réduire en charpie...

Je me levais, appelais Téo tout en lissant les vêtements de la veille, que je portais toujours, avant de me diriger vers la salle de bain pour essayer de ressembler un minimum a quelque chose.

-Neiyla, c'est pas trop tôt ! Dis moi que t'arrives bientôt, pitié.

-Je viens de me réveiller, je suis vraiment, vraiment désoler, je suis rentrée tard hier soir, j'ai pas entendu mon réveil, je suis sur le point de sortir de chez moi.

-Neiyla ! Encore ?

-T'inquiète je vais venir en vélo pour aller plus vite, je suis là dans dix minutes max, c'est promis.

-Est-ce que tu sais a quel point Alice est furieuse actuellement ? Tu sais très bien qu'elle déteeste qu'on la fasse attendre, encore plus quand il s'agit de réviser.

-Tu sais quoi, t'a cas lui dire que ma mère a voulu m'emmener en voiture et qu'on est coincer dans les bouchons. Entrez dans la médiathèque et installez vous, je vous rejoint le plus vite possible.

-Ok, mais t'a plutôt interet a être là dans dix minutes.

-Promis, merci Téo

Je racrochais, et descendit les escaliers a pas de loups, pour ne pas réveiller ma mère, qui n'avais absolument jamais eu l'intention de m'emmener en voiture.

Je passais dans la cuisine, et attrapais un cookie sur la table.

-Hmm, dites moi jeunes fille, où allez vous un samedi, de si bon matin ? Demanda la voix de ma mère, juste deerrière moi.

-Je t'ai réveiller ? Désoler j'ai essayer de faire attention pourtant.

-Tu ne répond pas a la question.

-Ok, je vais réviser avec Alice et Téo a la médiathèque.

-Un samedi, a huit heure du matin ?

-Va dire ça a Alice, apparemment c'est le moment où elle révise le mieux, et elle veut absolument qu'on fasse ça ensemble, parsque le brevet est un passage inportant, blablabla...

-Du Alice tout cracher. Et quelque chose me dit que toi, tu es déjà en retard.

-Peut être ? D'accord, oui, je suis carrément en retard, elle va me démolir, je peux y aller Inspecteur ?

-Aller oust, révise bien.

-Merci maman, a tout a l'heure !

Je sortis en courant, attrapais mon vélo, et pédalait aussi vite que je pu, sans me faire écraser, jusqu'à l'immense batiment qu'étais la médiathèque.

J'entrais, et cherchais mes amis parmis les rares étudiens qui travaillaient déjà. Je les trouvaient finalement tout au fond de la salle, autour d'une petite table ronde.

Je m'asseillais sans rien dire, et surtout sans regarder la jeune fille qui me faisait face, et qui semblait se retenir de me découper en rondelle. Je jetais un œil a Téo, juste a coter de moi, puis sortie un cahier de maths, que j'ouvris a une page totalement au hasard.

-T'a de la chanc qu'on soit dans une médiathèque, parsque j'ai très envie de peter un cable actuellement. T'es tout le temps en retrdn quelle que soit la situation, peut importe le lieu et l'heure, et ça commence sérieusement a m'énerver. J'en ai marre de devoir toujours attendre trois plombes, pour tout, que Mademoiselle Neiyla se rappelle qu'elle devait nous rejoindre. Dit Alice, d'une traite.

Je sentais son regard sur moi, et n'osais pas lever les yeux pour la regarder en retour ? J'avais l'impression de me faire gronder par ma mère.

-Désoler, soufflais-je.

-Et c'est pas la bonne page, on est sur le théorème de pyhagore, pas sur les probabilitées, ajouta elle. 

le voile obscureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant