𝐐𝐮𝐢𝐥𝐞𝐮𝐭𝐞𝐬 [Pᴀᴜʟ Lᴀʜᴏᴛᴇ]

35- RIP Liam Payne.

Point de vue Amaya Uley.

Hier soir, Paul était resté à la maison, mangeant en compagnie de Sam et Emily qui avait préparé des lasagnes pour l'occasion, et l'ambiance, bien que chargée de tension, s'était facticement améliorée. Peu de paroles avaient été prononcées, mais c'était mieux ainsi. Je n'arrivais pas à faire semblant alors que demain ils allaient partir chasser une vampire qui pouvait mortellement les blesser.

Après le repas, nous étions montés dans ma chambre et je m'étais douchée et laver les dents avant de me mettre en pyjama, qui se constituait d'un jogging épais gris et du sweat qui allait avec, de la marque Nike. Paul m'avait attendu dans ma chambre tout ce temps et quand j'étais revenue, il s'était lui aussi changé. Il était parti se laver les dents puis m'avait rejoint. Nous nous étions glissés dans mon lit fraîchement préparé, auquel j'avais rajouté des plaids épais et chauds à cause de la baisse de température, puis il m'avait enlacé alors que j'avais lancé le prochain épisode de Peaky Blinders sur mon ordinateur que j'avais calé sur nos genoux.

-Ne t'en fais pas autant pour nous. M'avait-il murmuré au bout d'un moment.

-Impossible. Lui avais-je chuchoté en retour sans même le regarder. Il faut bien que quelqu'un le fasse pour vous étant donné que vous ne le faites pas vous-mêmes.

-Mais il ne va rien nous arriver, d'accord ? Avait-il répliqué. Absolument rien.

-Mais tu n'en sais rien ! M'étais-je insurgée. Tu ne peux pas le savoir parce qu'aux dernières nouvelles tu ne peux pas prédire l'avenir ! La seule personne qui le pourrait, ne peut pas prédire le votre étant donné votre nature lupine. Alors n'essaie pas de me rassurer parce que ça ne marche pas.

-Je suis désolé. Avait-il fini par me dire après un moment de réflexion en silence. Je sais que ça ne te rassure pas, mais j'essaie de faire en sorte que tu sois apaisée avant que je parte. Mais tu vas devoir t'y faire, ça arrivera souvent, ce genre de situation. Je vais devoir partir pour protéger nos terres, vous protéger vous.

-Mais et si je n'avais pas envie de m'y faire ? Lui avais-je répondu calmement. Et si je ne voulais pas voir mon copain risquer sa vie ?

-Alors autant me quitter, mon cœur, parce que je ne pourrais pas arrêter de faire ce pourquoi j'existe. Toi et moi, c'est pour la vie, mais si tu n'es pas capable de supporter, alors quitte-moi je t'en supplie parce que je ne serais jamais capable de le faire. Si tu n'es pas heureuse avec moi, pas en vivant de cette façon là, fais ce qui te paraît le mieux pour toi, mon cœur.

Je l'avais juste regardé silencieusement pendant un moment. Sa réponse me confortait dans l'idée que j'étais tombée sur l'homme idéal. Je lui avais souri légèrement et m'étais penchée pour déposer un baiser sur ses lèvres. Il avait embrassé mon front par la suite et m'avait serré plus encore dans ses bras, ses mains se rejoignant sur mon ventre. Nous regardions silencieusement notre série sans plus échanger un mot, puis je l'avais senti s'endormir avant moi, son corps s'affaissant contre mon dos, sa tête retombant sur la mienne. Son souffle balayait mes petits cheveux sur ma nuque, sa respiration ralentissant signe qu'il s'était bel et bien endormi. J'arrêtais la série avant d'éteindre l'ordinateur et de le reposer sur ma table de chevet. Je vérifiais que mon téléphone était bien en train de charger, celui de Paul également, et m'allongeais dans mon lit confortable après avoir éteint la lumière.
Je me blotissais contre mon copain, et déposais un baiser sur sa joue avant de fermer les yeux et de tenter de m'endormir malgré l'inquiétude qui me pesait l'esprit.