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As-Salām Alaykum Wa Rahmatu-Ilahi
Wa Barakatūhu. 💕
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Et cela s'intensifia davantage lorsqu'il déposa son bras autour de mon cou. J'étais à deux doigts de balancer son bras avec toute la force que je pouvais, même si j'avais du mal à me défaire de son emprise. Qu'est-ce qui lui prenait ? Son geste était provocateur et je ne comprenais pas son intention.

Aryan: je vais avec vous. Ma femme est là, après tout. Je ne voudrais pas la laisser seule.

Sa voix pleine de sarcasme, chaque mot pesant lourd de sous-entendus. Je pouvais sentir le malaise dans l'air mais il était plus fort du côté de Nahël. Sa voix, pleine de sarcasme, rendait chaque mot plus lourd de sous-entendus, comme une provocation déguisée. Il restait silencieux, son regard se durcissant. L'atmosphère, déjà tendue, semblait sur le point de s'effondrer. Aryan savait exactement ce qu'il faisait, et Nahël, visiblement agacé, se retenait de réagir. Je craignais une confrontation entre les deux.

Malak: bas trop bien moi je propose que l'on paye des glaces d'abord.

Tout le monde exultait de joie autour de nous. Quant à moi, toujours blottie sous le bras d'Aryan, je souhaitais simplement passer une soirée agréable. Nous avions déjà entamé notre promenade, et les conversations reprenaient de plus belle, se mêlant aux éclats de rire et à la bonne humeur ambiante. Comme toute cette joie camouflée la gêne de la scène précédente je profite à mon tour pour avoir une petite discussion avec l'homme qui avait son bras autour de mon cou.

Moi: enlève la tout de suite.

La situation exigeait que je dessine un sourire totalement mensongère sur mon visage.

Aryan: De quoi tu parle ?

Qu'est-ce qu'il était agaçant avec son air innocent de quelqu'un qui faisait semblant de rien comprendre.

Moi: Arrête de jouet les innocents tu saisis très bien de quoi je parle.

Aryan: Franchement, je ne vois pas...

Je perdais patience de son ironie infinie.

Moi: Aryan, enlève là maintenant.

Il émet un rire. Rare sont les fois là où je le vois rire. Mais chaque fois que ça arrivait c'était une scène qui restait dans ma tête. Même si c'était pour me narguer cette fois, je ne pouvais m'empêcher de rire, malgré mon agacement.

Aryan: y a quoi ça te déstabilise ?

Son air ironique me faisait jurer qu'il trouvait un certain amusement dans ma réaction. Je pouvais même lire dans ses yeux cette lueur malicieuse qui disait qu'il savait exactement comment me faire réagir.

J'allais envoyer une remarque pour continuer à rester dans son jeu, mais une pensé m'arrêta net du poignet qu'il compresse entre ses mains à chaque dispute. De sa main contre ma gorge. De sa violence envers moi. Des questions sans réponse. Et c'était comme si ma haine ressurgissait en une fraction de seconde. Me laissant un goût amer dans la bouche.

Je me figai, le sourire sur le visage remplacé par une expression plus sombre. L'ironie de son attitude m'irritait, et je réalisais que, derrière son amusement, il cherchait à me faire oublier tout ce qui s'était passé précédemment.

Moi: lâche moi, Aryan, c'est tout.

Comme il était en pleine inattention il ne s'attendait pas un tel réaction de ma part. J'ai enlevé brusquement son bras de mes épaules. Je me suis avancé de quelques centimètres pour m'inclure dans la discussion.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 26 ⏰

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Aysha: « De la haine à l'amour il n'y a qu'un pas. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant