Chapitre 3

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                                                               Hasher

Après avoir pris ma douche, je sortis de la salle de bain, la chaleur de l'eau encore ancrée dans ma peau. Une serviette douce et moelleuse était enroulée autour de ma taille, absorbant les dernières gouttes d'eau qui perlaient sur mon corps. L'air frais de la pièce contrastait avec la chaleur réconfortante que je venais de quitter, me rappelant la nécessité de me préparer pour la journée.

En franchissant le seuil, je me dirigeai vers la table, mes pieds nus glissant légèrement sur le sol carrelé. La lumière du matin filtrait à travers les rideaux, créant des motifs dansants sur la surface de la table. En m'approchant, je remarquai le désordre qui s'y trouvait : des papiers éparpillés, des notes griffonnées à la hâte, et le QCM de Délaire, un rappel de mes responsabilités académiques. L'odeur familière du café fraîchement préparé flottait dans l'air, m'invitant à me concentrer sur mes tâches.

Je pris une profonde inspiration, laissant le parfum du café m'envelopper, et commençai à rassembler les papiers. Le bruit du froissement du papier résonnait dans la pièce silencieuse, ajoutant une touche de vie à l'environnement. Mes yeux se posèrent sur le QCM, les questions soigneusement rédigées me fixant, attendant que je m'y attarde. Je sentais une légère tension dans mes épaules, mais la promesse d'une tasse de café apaisait mes pensées. Ce moment de calme, juste avant de plonger dans le travail, était précieux, et je savais que je devais en profiter avant que la journée ne prenne son envol.

Alors que je commençais à plonger dans mes pensées, un bruit soudain retentit, un coup frappé à la porte qui fit écho dans le silence de la maison. Mon cœur s'accéléra légèrement, et dans un élan d'adrénaline, je me précipitai vers ma chambre. Je savais que je devais agir rapidement. Dans un mouvement furtif, j'éteignis la lumière, plongeant la pièce dans une obscurité apaisante, où seules les lueurs tamisées des rayons de soleil filtraient à travers les rideaux.

Je me dirigeai vers mon armoire, et mes doigts parcoururent les tissus jusqu'à ce que je trouve mon jogging préféré. La texture douce du coton contre ma peau me réconforta un instant. En l'enfilant, je ressentis la liberté que ce vêtement décontracté me procurait, loin des contraintes des vêtements formels. Une fois habillé, je pris une profonde inspiration, savourant l'odeur familière de la lessive, qui flottait dans l'air et me rappelait des moments de confort et de sécurité.

Un soulagement se propagea en moi, mais pas pour longtemps. À peine avais-je eu le temps de savourer cette tranquillité retrouvée qu'un nouveau coup résonna à la porte. Cette fois-ci, un soupir d'énervement s'échappa de mes lèvres. Pourquoi ne pouvaient-ils pas simplement partir ? Je me sentais piégé dans cette situation, comme si chaque coup à la porte était un rappel de l'inconfort de l'interaction humaine.

Avec une certaine réticence, je me dirigeai vers la porte. Chaque pas semblait peser lourd dans l'atmosphère déjà tendue. En ouvrant la porte, une silhouette se dessina dans l'embrasure, floue et indistincte dans la lumière tamisée du couloir. Mon cœur battait un peu plus vite, non pas par peur, mais par cette appréhension familière qui m'accompagnait lorsque je devais faire face à quelqu'un.

Une grande silhouette se tenait devant moi, un homme d'une quarantaine d'années, aux cheveux bruns légèrement ébouriffés. L'odeur âcre de la sueur et du cuir émanait de lui, mélangeant une impression de danger et de puissance. Avant même que je puisse terminer ma phrase, je ressentis un choc brutal : son poing s'abattit sur mon visage avec une force inouïe. La douleur explosa instantanément, comme un feu d'artifice de souffrance, et je réalisai que le sang commençait à couler le long de mon nez, une chaleur rougeâtre contrastant avec la fraîcheur de l'air autour de moi. Je savais que mon nez était probablement cassé par ce coup.

Ma Vipère Où les histoires vivent. Découvrez maintenant