***** HYUNJIN *****
Après avoir passé encore quelques heures chez Seungmin, dans la bonne humeur — une très très grande bonne humeur —, chacun rentra chez soi afin de célébrer avec sa famille. Je rentrai également chez moi, et dès que j'eus franchis la porte d'entrée, je fus accueilli par des confettis, des ballons roses et blanches, ainsi qu'une banderole, avec écrit : Félicitations. Et sans oublier, une Ji-eun toute en joie.
— Félicitations, mon petit prince ! S'écria-t-elle en me prenant dans ses bras.Malheureusement, elle me serra si fort que j'en étouffai.
— C'est génial, ça Hyunjinnie ! Fit Jong Suk à son tour.
— Il faut fêter ça ! S'écria Ji-eun. Elle semblait plus heureuse que moi-même, ce qui, de toute évidence, m'arracha un petit rire. Un resto, ça vous dis ?
— Pour quoi pas un Macdo ? Proposa Jong Suk.
Finalement, nous étions tous partants pour un Macdo, ce soir. Dire que j'étais en joie serait un euphémisme. J'étais plus qu'heureux, je veux dire, évidemment, je me suis toujours répété que peu importe si je réussis ou non, j'avais déjà une vie toute tracée, des entreprises divers à travers le monde, dont j'étais l'héritier, ainsi que des millions. Ce n'est pas le fait d'avoir obtenu le bac qui me rend heureux, c'est plus le fait de voir mes proches, les personnes que j'aime être aussi heureux, et fiers de moi, qui me rend heureux. Ça bouste mon égo, en quelque sorte.
J'ai obtenu mon bac, ce qui me donne la sensation d'être un garçon comme les autres — pas Hwang Hyunjin, le célèbre mannequin, l'héritier Hwang, mais juste Hyunjin, un adolescent qui a rendu ses tuteurs vraiment heureux et fiers. Bien qu'être "comme les autres" ne soit pas quelque chose que j'affectionne particulièrement, cette pensée me fit sourire. En fin de compte, ce n'était pas si mal.
J'allais dans ma chambre afin de me changer, peut-être irai-je prendre un bon bain chaud et moussant tout à l'heure. Pour l'instant, je me posais sur mon lit, sortant de ma poche mon smartphone, que je fixai un instant. Je pris une grande inspiration, et composai le numéro de l'un de mes parents. Quelques secondes passèrent, où j'entendis sonner, avant que je ne sois reporté vers le répondeur. Je lâchai un soupir, mais me décidai tout de même à laisser un message, comme s'il le verrait.
— Père- euh, papa. Dis-je, un peu hésitant. J'inspirai un bon coup, avant de me lancer. J'ai intégré ce lycée, je vous en avais déjà parlé à maman et toi. Et.. aujourd'hui je.. les résultats du bac sont sortis, et.. j'ai réussi. Ji-eun et Jong Suk ont dit qu'ils étaient fiers de moi. J'espère que vous le serez aussi. Rappelez-moi dès que vous avez ce message.
Après cela, je lâchai un soupir, avant de jeter mon téléphone quelque part sur mon lit, et me laisser tomber sur celui-ci, fixant le plafond. J'espère vraiment qu'il verra ce message. J'ai besoin qu'eux aussi soient fier de moi, au moins pour quelque chose. D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais entendu mes parents dire qu'ils étaient fiers de moi, peu importe ce que je faisais. Mon père se contentait de me juger silencieusement, et ma mère, c'est à peine si elle me regardait.
D'ailleurs, en y pensant, je me souvenu que Chris non plus ne m'avait pas félicité, s'étant juste contenté de me regarder, sans rien dire, alors qu'il était la personne la plus à même à me lancer des félicitations. N'était-il pas heureux que j'ai réussi ? Ou bien n'en avait-il rien à faire ?
Suite à cette pensée, je me redressai à la va-vite, et récupérai mon téléphone, avant d'aller dans mes contacts. Les sonneries se succédèrent, avant que je ne tombe, cette fois-ci également, sur son répondeur. Je le rappelai à nouveau, sans succès ; je tombais toujours sur son répondeur. Est-ce qu'il m'ignore ? Je ne vois pas pour quoi il ferait une chose pareille, que je sache, toute cette semaine, lui et moi ne nous sommes pas adressé et mot, chacun étant occupé avec ses propres affaires.
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À contre-courant
FanfictionHwang Hyunjin, célèbre mannequin à un très jeune âge. Il a vécu toute sa vie dans la célébrité et la richesse, entouré des faux amis. Il décide de prendre une pause sur sa carrière, et vivre normalement ; et quoi de mieux, pour un ado de dix-sept an...