Discrètement...

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Pdv Zeyna

Elle ne venait pas souvent à cet endroit. A vrai dire elle l'avait évité pendant de nombreuses années jusqu'à que le temps fasse son effet. Mais en ce jour elle avait ressenti le besoin de venir ici. Les derniers événements avaient fait remonter à la surface des souvenirs bien enfouis que la jeune femme aurait préféré ne pas se rappeler.

Ayant cogiter toute la nuit elle avait enfilé un ensemble de survêtement une fois le soleil lever. Elle sorti assez rapidement de chez elle, saluant d'un bref hochement de tête les garçons présents dans le hall du bâtiment. Après quelques secondes de réflexion elle décida de ne pas prendre la voiture et de partir à pied, se disant que marcher un peu lui ferais le plus grand bien.

L'esprit totalement déconnecter de la réalité elle commença à marcher en direction du centre-ville. Ses pensées étaient tellement importantes qu'elles masquaient tout ce qui l'entourait, comme un bruit de fond assourdissant qui ne faisait qu'augmenter au fur et à mesure de ses pas. Faisant un arrêt chez le fleuriste elle reprit ensuite sa route jusqu'à sa destination finale qui se situais en dehors de la ville.

Une heure plus tard elle arrivait à destination, bloquant pendant quelques minutes devant les grandes portes en fer forger qui se tenait devant. Une fois les grilles passées un silence lourd pris place, mettant fin au brouhaha qui régnait dans sa tête depuis plusieurs heures déjà. Marchant dans le petit chemin de gravier elle observait autour d'elle, tout se ressemblait et pourtant elle s'avait exactement ou se diriger dans cet endroit qu'elle avait tant redouté. Arrivée devant ce pourquoi elle était venue, elle resta le regard fixe, les bras ballant sans savoir comment agir. Elle n'aurai pas pu dire combien de temps elle était restée dans cette position, ayant perdue toute notion de temporalité. Elle ne s'était même pas rendu compte que sa gorge c'était nouée et que les larmes étaient prêtes à coulées. Tout ce qu'elle avait ressenti c'étaient ses jambes se dérobant sous son poids, la faisant tomber à genoux et les sanglots qu'elle avait tant retenu s'exprimer enfin...

Pdv omniscient

Dire qu'il était stressé serait un euphémisme. C'est vrai qu'il s'était fait la remarque sur l'absence de nouvelles de celle qui considérait comme une grande sœur de cœur, mais rien d'alarmant en raison des derniers jours où la jeune femme s'était renfermée, sortant seulement pour le travail. Il sait que cette dernière traversait une période assez compliquée, et qu'elle avait besoin de temps seule afin de remettre ses pensées en place.

Il était 19 heures quand son téléphone avait sonné alors qu'il était posé chez lui à jouer avec ses frères. Il avait répondu sans vraiment regarder l'écran et avait été une première fois surpris quand il avait reconnu la voix du frère de Zeyna avec qui il n'était pas forcément très proche bien qu'ils s'entendaient bien. La deuxième surprise avait été quand ce dernier lui avait demander s'il avait des nouvelles de sa sœur et s'il pouvait aller vérifier qu'elle allait bien car sa famille tentait de la joindre depuis ce matin.

N'ayant pas vu la jeune femme de la journée ni même la veille, il s'était empresser d'aller toquer à la porte de la jeune femme. L'absence de réponse malgré les nombreux coups avait fait monter une forte inquiétude, sachant que la disparue avait confié le double de ses clés à sa mère il se dépêcha d'aller les récupérer pour pénétrer dans l'appartement. A son plus grand malheur l'appartement se révéla vide, le lit encore défait malgré le caractère maniaque de sa propriétaire ce qui signifiait qu'elle l'avait quitté il a de nombreuses heures maintenant. Dans un instant de panique il s'empressa de descendre les étages et déboula sur le parking de l'immeuble où il remarqua très vite que la voiture de la brune n'avait pas changer de place depuis la veille. Ne sachant pas si cette information devais le rassurer ou non, il demanda aux jeunes hommes présents s'il ne l'avait pas vu sortir de chez elle, mais la jeune médecin avait l'air de c'être volatiliser. 

Dans un dernier élan d'espoir il monta dans sa voiture, démarrant sans perdre de temps. Peut-être que lui savait où elle était ...