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Tarik


Comment je m'étais retrouvé dans cet état ? longue histoire. Tout ce que je savais c'est que la nuit était bien avancée et que je me retrouvais avec l'arcade ouverte et les phalanges en sang. Autant j'avais l'habitude d'avoir les mains abimés par les coups, cela n'était en rien la première fois et je savais très bien comment m'en occuper. Autant pour l'arcade j'essayais de stopper le sang qui ne cessait de couler de la plaie. En tant que tout être humain normalement constitué je réfléchi à me déplacer à l'hôpital, à tout moment j'ai besoin de points de sutures...ouai non flemme. En temps normal j'aurais appeler Nabil, mais l'appeler reviendrais à me prendre une vague de questions en tous dans la seule et j'avoue que j'avais clairement la flemme. En plus de cela avec un peu de chance il passait la soirée avec sa meuf et j'avais encore moins envie de lui niquer sa soirée.

Soufflant un bon coup face aux effluves de sang qui ne voulait pas se stopper, je me rendis à l'évidence que je n'avais pas le choix de demander de l'aide.

à Zeyna
Tu dors ?

J'avoue que mon message avait 90% de chance de rester sans réponse vu l'heure tardive. Mais si je pouvais éviter de me retrouver à l'hôpital, je prenais. Alors que je me perdais dans mes pensées une vibration retenti contre ma cuisse

de Zeyna
Non, Pourquoi ?

à Zeyna
T'as du matériels médical chez toi ?

de Zeyna
Oui ... ya un problème

à Zeyna
Ouai on peut dire ça, je peux passé ?

de Zeyna
Biensur


Sans attendre je saisie mes clés de voitures et enfila mes chaussures avant de sortir de chez moi.Quelques minutes plus tard j'arrivais dans le quartier de ma brune. Arrivant au niveau de son bâtiment je pu voir deux mecs posés devant l'entrée. Et merde, après tout c'était normal dans un quartier du genre, mais j'avais tous sauf envie de me faire reconnaitre maintenant. Essayant de me camouflé un maximum je choppa un bonnet présent sur le siège passager et l'enfonças sur mon crâne. En essayant de passé le plus rapidement possible je ne traina pas en rentrant dans le bâtiment, bien que je sentis les regards des deux mecs dans mon dos. Arriver au premier étage je me rappela que je ne savais absolument pas où habitait la jeune femme. Avec un peu de chance, elle répondit immédiatement à mon message. Une fois arriver devant sa porte je toqua doucement en essayant de faire le moins de bruit possible.

La porte s'ouvrit sur Zeyna quelques secondes plus tard, qui ne masqua pas sa surprise en s'apercevant de ma blessure. La brune était habiller d'un bas de jogging gris et d'un débardeur blanc qui soulignais sa fine taille que je remarquais pour la première fois, elle avait enfiler un sweat à zip par dessus et son visage affichais un air fatigué et ... triste ?

- Mon dieu Tarik !

Aussitôt je fus entré dans son appartement elle me saisit la main afin de me trainer derrière elle. Sans me laisser le temps de répondre, je me retrouva dans la salle de bain, elle saisit mon visage entre ses deux mains avec une délicatesse qui la caractérisait. Son regard était poser sur mon arcade qu'elle nettoyait avec une compresse humide.

- Qu'est ce qu'il c'est passer ?

Sa question poser dans un quasi murmure fut tellement basse que je ne faillis pas l'entendre. Je mis quelques temps à lui répondre, hésitant sur les mots que je prononcerais

- On va dire que j'étais au mauvais endroit au mauvais moment

Ses sourcils se froncèrent légèrement, montrant qu'elle n'était pas forcement convaincue par ma réponse. Bien heureusement pour moi elle ne posa pas d'autres questions

- Il va te falloir des points de sutures

Fouillant les placards elle sorti un tas de matériels, et commença ses soins. Son regard restait concentré sur la tâche, toujours en essayant d'être la plus délicate possible. Une quinzaine de minutes plus tard elle finit de me soigner, toujours aussi silencieusement qu'au début

- Merci bella, profitant de notre proximité de laissa un baiser sur son front encore une fois

- De rien, alors que j'allais sortir de la pièce elle saisit mon bras me retournant vers elle, tu fais attention hein ?

-Promis

Son regard resta grave, mais elle m'offrit un léger sourire.

- Je te fais un thé ?

- Avec plaisir


Je l'observais s'afférer dans sa cuisine, mettant l'eau a chauffer à préparer sa théière, très vite l'odeur du thé oriental typique de nos origines se répandit dans la pièce. Après quelques observation son appartement était a l'image de sa propriétaire. Bien rangé, propre, et affubler d'un cachet chaleureux qui faisait qu'on s'y sentais bien.

Quelques minutes plus tard, nous étions tous les deux poser dans son canapé, elle en tailleur face a moi, nos deux verres posé sur la table basse face à nous

- Comment ça se fait que tu ne dorme toujours pas au fait ?

- J'arrivais a trouver le sommeil, donc j'ai finis par abandonné, la jeune femme semblait cacher quelque chose mais je me voyais pas la questionner plus que cela

- Tu bosses demain ?

- De nuit seulement, et heureusement

- Ca te laisse le temps de rattraper ta nuit hamdoullah

- Oui hamdoullah

Un silence tomba alors dans la pièce, sans pour autant être gênant bien au contraire. Sa main. jouait avec la mienne poser sur le canapé, et d'un geste quasi naturel je les noua ensemble. Mon pouce caressait le dos de sa main, sa peau plus que douce contrastait avec la mienne qui avait plus tendance à être sèche .

- Tarik ?

- Oui ?

- On est quoi ?

La question me laissa un instant sans voix. Dire que je ne me l'étais pas déjà poser serai mentir, mais je ne m'attendais pas franchement à en parler là.

- Je sais pas,... on est pas amis ça c'est sur, mais mettre des mots exact sur ce qu'on est je pourrais pas te dire

- Mais je suis pas la seule à ...

Même sans terminer sa phrase je la comprenais. Non elle n'était pas la seule à sentir l'alchimie qui avait entre nous. Le bien être qui nous habitait lorsqu'on était près de l'autre

- Non t'es pas la seule

- On prend notre temps alors ?

- On prends notre temps

- Je peux te demander quelques chose ?

- Mmmm...

- Si tu as des doutes ou que tu ne veux plus dit le moi, ne te force pas par peur de me blesser. C'est tout ce que je te demande ok ?

- Promis bella

Sans en rajouter, la jeune femme posa sa tête contre mon épaule, nos mains toujours relier. Notre relation prenait un autre tournant et nous en avions tous les deux conscience, mais le meilleur dans tous cela est que nous partagions ça seulement entre nous deux. Comme pour protéger notre bulle que nous avions construits durant ces derniers mois.


Cela nous ressemblait, tout était fait discrètement....

Discrètement...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant