Discrètement...

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Zeyna

-Il reste celui pour ma mère et se sera bon normalement

-ça normalement ça c'est plus facile pour moi

-Je te fais confiance sur ça alors

-Elle porte des bijoux ? c'est classique et ça fait toujours plaisir normalement

-Oui elle kiff, après pas un truc trop imposant je sais qu'elle aime les trucs assez simples

-Pas de soucis, on va aller voir ce qu'ils ont alors

Poser sur une table, nous nous étions posez boire un café pour prendre une pause, fatigués d'avoir déambuler toute l'après-midi. En réalité nous avions pris notre temps, déambulant dans les boutiques sans vraiment trop se prendre la tête.

-On bouge miss ?

-Pas de problème monsieur

Il lâcha un rire et se leva de sa place et prenant les sacs contenant ses derniers achats. Je fis attention de ne pas oublier mes affaires avant de rejoindre l'algérien qui m'attendais à quelques mètres, passant ma main autour de son bras il m'offrit un sourire avant de se remettre en marche.

-Viens on va dans cette boutique, ils ont des trucs sympas normalement

Je pénétrai dans la boutique et commença à guetter les différents comptoirs

-Elle est plus or ou argent en fait ?

Voyant qu'aucunes réponses ne me parvenais je relevai la tête de ma contemplation et me tourna vers le brun. Celui-ci me fixait avec une tête plus que perdu que je pourrais traduire par « de quoi tu me parle en fait » qui me provoqua un fou rire impossible à retenir.

-Et vazy fou toi de ma gueule aussi, je suis pas une go moi aussi

Je continuai à rire face à sa défense, qui était on doit se l'avouer, plus que bancale.

-Tu sais quoi je vais regarder les bijoux or et tu vas regarder ceux en argent et compare les meilleurs ensuite, ça te va ?

-Vazy bambina pas de soucis

Il s'éloigna vers le fond de la boutique tandis que je continuais ma recherche du bijou parfais. Alors que mon attention était retenue par deux colliers très élégants une voix me sorti de ma réflexion

-Mais c'est ma petite Zeyna !

Je relevai la tête et tomba nez à nez avec Walid. Un des grands du quartier où j'avais grandi avec mes parents grand ami de mon cousin et qui avait joué le rôle de grand frère pendant mon enfance, que je n'avais pas vu depuis maintenant plusieurs années. Un grand sourire s'afficha alors sur mon visage et tandis qu'il me prenait dans une étreinte

-Walid !! comment tu date

-C'est toi qui dates mademoiselle, moi je suis toujours au même endroit hein

-Pas trop le choix malheureusement, sinon quoi de neuf t'étais pas fiancé aux dernières nouvelles ?

-Ba écoute on est là hein, je viens récupérer les alliances pour madame justement

-Mabrouk, vraiment je suis trop heureuse pour vous. C'est prévu pour quand au fait ?

-Dans 2 mois normalement mais ma mère à envoyer une invitation à la tienne, vient avec elle

-Je te redirais mais je vais essayer de me libérer

-Vazy inshAllah, bon je te laisse ma sœur. A bientôt j'espère

-J'espère aussi

Après un dernier baiser déposer sur le haut de mon crane il sorti de la boutique, alors que j'allais retournée à la recherche de cadeau, quelqu'un me saisit le poignet ce qui me fis me retourner vivement. Sans comprendre je me retrouvai face à Tarik qui me regardais d'un regard dur, la mâchoire serrée

-Tarik ?

-Tu te fou de ma gueule en fait.

-De quoi tu parles ?

-En plus de ça tu me prends pour un con ? Tu crois que je t'ai pas vu avec ton mec là ?

-Avec mon mec ? je compris alors qu'il m'avait vu avec Walid et qu'il en avait déduit certaines choses ce qui me fit ricaner

-ça t'amuse en plus de ça ?

-Je t'arrête tout de suite tu te trompes totalement

-Ouai c'est ça, tu joues à la salope et tu penses que je vais rien dire

-Je te demande pardon ?

Le ton avait totalement changé, et l'air était plus que tendu entre nous deux. Je savais que Tarik était quelqu'un de nerveux qui se laissait très vite guider par sa colère. Mais je n'acceptais en aucun cas le manque de respect donc il pouvait être à l'origine.

-Tu m'as très bien entendue

-C'est quoi ton problème en fait

-Mon problème ? mon problème c'est que tu joues la meuf sainte, dans son coin alors que tu connais tous les bougs d'iles de France et je pense pas que ce soit parce que tu les as reçus à l'hôpital eux aussi

-Tu ouvre ouvrir ta bouche alors que monsieur passe ces soirs en shows case entouré de meufs qui n'ont qu'une envie c'est être dans ton lit. Je t'ai jamais fait la moindre remarque alors que à ce que sache t'es loin d'être chaste. Alors que tu viennes m'insulté alors que tu es le seul homme à qui je me suis un minimum ouvert, écoute-moi bien va bien te faire foutre Tarik. Si tu crois que je vais fermer ma gueule et te laisser me manquer de respect tu te trompes de personne, va jouer les connards ailleurs.

Sans un mot de plus je me défis de sa poigne et sortie de la boutique en furie. Moi une salope ? et puis quoi encore. Qu'il retourne trouer ses groupies et me laisse tranquille. Encore une raison qui me faisait détester les hommes.