11| L'Oracle de Delphes

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Après l'annonce d'Ugo, Aaron convoqua immédiatement l'assemblée. Les Ephores s'étaient réunis dans l'amphithéâtre miniature du temple, pendant qu'Aaron se tenait au centre de celui-ci. Ugo et Jev quand à eux, se tenaient en retrait, derrière leurs roi.

— Xerxès nous à encore une fois déclaré la guerre. Comme il l'a fait à mon défunt père deux décennies plus tôt, dit-il en rappelant les faits. Mais cette fois-ci, en massacrant un de nos marchands, il rompt tout échange avec la Perse.

L'assemblée lâcha un souffle de stupéfaction. Aaron les entendit ensuite chuchoter entre eux.

— Mon roi, chuchota Ugo.

Aaron inclina légèrement la tête, faisant en sorte de garder l'assemblée sous ses yeux.

— Ils réagiront comme ils l'ont fait avec votre père, ils refuseront de vous accorder une armée, prédit son frère d'arme. Apportez leurs le cadavre de l'homme, s'ils contestent, ils seront surpris de la cruauté de Xerxès.

Aaron hocha la tête, et Ugo reprit place derrière le roi, bras croisés.

— Nous ne pouvons pas nous permettre de nous quereller avec Xerxès. Même s'il nous à envoyé un message, ce serait peut-être la ruse d'une cité voisine, souleva un des Ephores.

L'éphore balaya l'assemblée du regard avant d'obtenir des "Il n'a pas tort" de la part de ses camarades.

 Je n'y vois pas d'intérêt, Répliqua Jev en s'avançant. Sparte commerce avec toutes les cités de Grèce, et fournit les armes. Je ne pense pas que les cités avoisinantes souhaiteraient subir une isolation. Jev recula enfin, lançant un rapide regard à Aaron qui valida son raisonnement.

 Je demande une armée, dit Aaron. Depuis bien trop longtemps Xerxès à pour but de nous voir à genoux face à lui. 

Sa voix résonna dans tout l'amphithéâtre. Les discussions des Ephores se dissipèrent et seul sa voix résonnait dans la pièce. Aaron claqua des doigts, lançant le signal à Ugo. Celui-ci s'exécuta apportant le cadavre face à l'assemblée. Les Ephores reculèrent horrifiés.

— Je ne pense pas que vous souhaitez subir le même sort que cet homme, objecta-t-il frottant son menton entre son index et son pouce.

— Que les dieux puissent l'accueillir, pria un des Ephores solennellement.

Ugo reprit ensuite son corps, et disparu.

— Les Dieux en accueilleront beaucoup d'autres si nous restons les bras croisés, prévint Aaron en pointant le maccabé. Ne reproduisez pas la même erreur que vous avez faites avec mon père.

— Nous pouvons vous accorder une armée, mon roi. Mais vous devriez consulter l'Oracle de Delphes afin de savoir ou non si les dieux sont favorables ou non à cette guerre.

Le Roi de Sparte (en réecriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant