Aaron roi de Sparte, fait un jour la rencontre d'Helena traitée comme une esclave. Il l'a prend sous son aile, et la jeune fille tombe irrémédiablement amoureuse de celui qu'elle considère comme son grand frère. Progressivement, Aaron développe les...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Précédemment dans Spartan King
Après avoir été couronnés à Persépolis, Helena et Cyrus firent la promesse de prendre du soin du peuple. Helena réfléchissait à la façon dont elle avait assimilé rapidement l'art du combat. Cyrus lui assurait qu'il n'était question que de talents, ou d'un don. Mais la jeune fille ne le ressentait pas de cette façon, elle a alors commencé à chercher des réponses dans les ouvrages de son demi-frère...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Le livre tomba lourdement à terre. Celui qu'elle avait lu dans le palais de Cyrus à son propos n'était qu'un leurre. La vérité, la vraie, se trouvait dans cet ouvrage. Il a même été signé par une Oracle, impossible donc qu'il soit factice. Entre les lignes, Helena comprit que son père n'était jamais tombé amoureux d'une humaine. En réalité, c'est d'Athéna dont il s'était éprit. La femme mentionnée dans l'autre ouvrage était la mère de Xerxès. Ils ont tenté de faire croire que Darius avait eu deux enfants légitimes, alors qu'en réalité il n'en avait eu qu'un seul : Helena. Xerxès, après la mort de Darius, avait exigé que tous les livres ne soient pas brûlés mais falsifiés. Pourquoi ne m'a-t-il pas éradiquée des ouvrages ? se questionnait la jeune fille, perplexe face à l'écriture manuscrite. Elle buta ensuite sur une partie assez floue où Xerxès expliquait que les livres sont beaucoup trop chers à la production pour être brûlés, en outre, plus de gens qu'il ne le croyait connaissaient l'existence d'Helena sans compter le courroux d'Athéna s'il ordonnait la destruction des livres.
A ses yeux, désormais tout s'expliquait. La rapidité à laquelle Xerxès fut terrassé, sa force à combattre les hommes les plus forts, cette facilité qu'elle avait de commander tout une armée et cette vitesse folle à laquelle elle avait appris à se battre. Son père l'avait en réalité exilé à l'entente d'une prophétie prédite par l'oracle :
si le sang venait à se retrouver, les épées viendront se croiser
Il avait tout de suite compris que ses enfants seraient les meilleurs ennemis, plutôt que fraternels. Xerxès aurait très certainement tenté de tuer sa sœur pour contester le trône qu'il estimait lui revenir. Comment aurait-il pu savoir qu'en exilant sa fille, elle serait accueillie par les spartiates ? Qu'il l'aurait éloigné ou non, l'histoire aurait été la même. Le sang finirait toujours par couler. De plus, Athéna semblait avoir forcé le destin par pure vengeance envers l'épouse de Darius, condamnée aux Tartares sur lesquels règnent son frère Hadès. La mère de Xerxès, Atossa, n'était dans la vie de Darius que part la volonté d'Athéna. Elle lui accordait le droit d'être avec lui, car il était un mortel, et elle, éternelle. La divinité se fit force pour laisser son bien aimé vieillir avec une autre femme qu'elle, car c'était lui qu'elle ne voulait voir décliner. Un jour, Athéna ressentit de la vie à l'intérieur d'Atossa, elle se rendit compte avec horreur, que son enfant ne créerait que le chaos et la guerre sur terre. La mère de Xerxès était lucide, et consciente des avertissements de la déesse. Effrontée, celle-ci décida de le garder. C'est ainsi qu'Athéna la condamna à mourir à la naissance de l'enfant.
