➡ 2 semaines plus tard.
Frapper, esquiver, transpercer.
C'était ce même enchaînement qu'Aaron effectuait depuis des heures. Il préférait s'isoler dans l'arène, plutôt que de croiser le regard innocent d'Héléna. Chaque jour qui se présentait, sa beauté s'agrandissait. N'était-elle pas la fille cachée d'une déesse ? La fille déchue d'Aphrodite ? Ses cheveux devenaient plus longs, plus soyeux, et son visage angélique. Bon sang, c'est dans une situation pareille qu'Aaron regrettait de ne pas avoir écouté l'Oracle.
«Tu feras son malheur, mais aussi son bonheur. Votre amour sera semés d'embûches, chaotique, passionné...»
Le dieux étaient tellement cruels... Héléna était la meilleure chose qui puisse lui arriver dans la vie parce qu'elle comblait sa mère de bonheur, et lui aussi par la même occasion. Elle avait ramené de la vie au temple. Même si au début elle restait méfiante, elle s'était rapidement adaptée. Aaron se souvenait que lorsqu'elle avait dix ans, elle avait annoncé à Aaron vouloir se marier avec lui. Il en avait rit en raison de son jeune âge, et n'avait aucune idée que les mariages d'amour étaient très rares. Une union devait apporter représenter un intérêt : alliance, échanges...
Lorsqu'il réfléchissait mûrement, il se disait que parfois il aimerait simplement arracher Héléna à cette vie, et l'emmener vivre dans un champ où ils vivraient tous deux sans se soucier de la guerre. Oui. C'était cela. Il voulait s'isoler avec elle et l'emmener loin de tout cela. Pour elle, il était prêt à tout. Quoiqu'il en soit, Héléna éveillait chez lui un homme bon, affectueux, et tendre. Avec d'autres femmes, il évitait simplement de les mettre enceinte. Le reste il n'en avait que faire, son plaisir passait avant tout. Mais si un jour les dieux lui accordent de voir la nudité d'Héléna, il priait pour qu'il ne lui fasse pas mal. Son corps devait être exquis. Il s'imaginait déjà suivre la commissure de ses lèvres, et la courbe de ses reins. Il voulait simplement la combler. Mais il savait que malheureusement, il n'en aura pas le pouvoir. Chaque choix qu'il fera affectera Héléna et il en était conscient. Il voulait tout de même faire quelque chose pour elle qui ne pourra en aucun cas l'affecter.
Il sortit de l'arène et siffla. Il ne tardit pas à entendre le galop de Néron derrière lui. Il esquissa un sourire avant de monter sur son cheval noir. Néron était un étalon qui inspirait la peur. Il était grand, et très imposant de par sa sublime crinière de jais. Il galopa vers Sellasie. Aaron avait un but, et même si Sellasie n'était pas la porte d'à côté il tenait à y aller. Néron sentait la détermination de son cavalier et accéléra de plus belle. Quelques heures plus tard, Aaron descendit de son cheval le laissant près d'une charrette de foin. Il pénétra dans l'agora de Sellasie, recherchant l'étalage dont il avait en tête. Il se faufila entre la foule, sa cape pourpre virevoltant derrière lui, son casque Spartiate sous son bras, il était vraiment imposant. Ses cheveux noirs brillaient, et sa légère barbe lui donnait cette virilité propre des rois. Minutieusement taillée avec une lame, sa barbe était parfaite.
Ce soir il était invité à Hélos en l'honneur d'un banquet. Il s'était décidé à y aller avec Héléna. Évidemment, elle n'était pas encore au courant, mais le jeune homme était certain que cela lui plairait de découvrir d'autres cités hormis Sparte. Il chercha donc l'étalage à bijoux, qui, dans son souvenir, était tenu par un vieillard. Il balaya l'étalage en bois du regard, examinant chaque bijoux. Il y en avait un, qui tout particulièrement, avait attiré son attention. C'était une petite pierre bleu azur, transparente maintenue par un collier aux mailles très fines. Cette pierre était comme les yeux d'Helena : hypnotisante. Au bout de quelques minutes il se décida à la lui prendre. Il se dirigea ensuite vers l'atelier d'un couturier pour femmes, il savait qu'il allait y passer des heures mais cela n'avait aucune importance. Cependant lorsqu'il s'approcha de l'atelier, ses yeux tombèrent sur une robe blanche légèrement transparente et brodée avec des bijoux argentés. La toge blanche recouvrait le reste de la robe avec des magnifique plis qui rendaient la robe divinement incroyable. La toge laissait à découvert une partie des hanches, et de la poitrine.
VOUS LISEZ
Le Roi de Sparte (en réecriture)
Fiksi SejarahAaron roi de Sparte, fait un jour la rencontre d'Helena traitée comme une esclave. Il l'a prend sous son aile, et la jeune fille tombe irrémédiablement amoureuse de celui qu'elle considère comme son grand frère. Progressivement, Aaron développe les...