Chapitre 15

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Jeréfléchis sur ma vie, sur ce qui va se passer après tout ça. Jesuis tellement occupé par mes pensées que je ne remarque pas queThomas viens s'assoir à mes côtés.
- Salut, dit il. S'ilte plait, avant de partir ou de dire quoi que ce soit, laisse moitout t'expliquer, je t'en supplie.
- parle !
Jelui ai répondu sèchement, mais je ne veux pas rester près de lui.Il me faitdu mal...

***

-D'accord..
Il prend une grande inspiration et se lance dans unelongue histoire.

-Tout a commencé il y a cinq ans, ma mère a eu un accident devoiture et elle est morte sur le coup. La nuque brisée par lechoque. Mon père était bouleversé. Il ne sortait plus de sachambre, manger a peine.... Son entreprise était en train de couleravec lui...
Dylan et moi étions très proche. Nous ne savions pasquoi faire. Mon oncle a repris l'entreprise après 9 mois de chutelibre. Ça a été dur, mais aujourd'hui elle rayonne plus quejamais. Enfin, après deux ans à traîner, ça ne pouvais plusdurer. On a décidé de l'inscrire sur un site de rencontre. Ilfallait qu'il voit d'autres personnes, qu'il sorte, qu'iltravaille.... Et puis, ça a marcher. Il a rencontrer une femme. Çaa été le coup de foudre. Elle était belle, ambitieuse etintelligente. Elle était chirurgienne. Cette femme lui a redonné legoût de vivre et il a recommencé à travailler. Du moins, c'est cequ'on penser. Après six mois ensemble, il a insisté pour qu'ellevienne habiter au manoir. Elle était gentil avec nous, même si onvoyait que c'était faux. On a passer plus d'un an et demi comme ça.Au final je croit qu'elle commençait à nous apprécier mon frèreet moi. Elle s'appelait Lana.
Je le coupe.
- elle s'appelait?
- laisse moi finir s'il te plait.
Il reprends.
- elles'appelait Lana. Un matin, on s'est levé mais il n'y avait rien.D'habitude, elle préparait toujours le petit déjeuner pour tout lemonde en sifflotant, mais ce matin la, c'était mort. Le silenceétait roi. Mon père est rentré le soir. Il disait qu'elle étaitparti, sans rien dire, sans raison. Juste partie... Bien sur, on nele croyait pas. On a alors décidé de le suivre à son "travail ". On s'est retrouvé dans un genre d'entrepôtabandonné. Il y avait des porte avec écrit salle 1, salle 2, salle3,.... Il y en avait en tout une centaine je crois.  Jeregardais à travers les petits hublots, on aurait dit des sallesd'opérations. Mon père est arrivé. Il nous a trouvé entrain del'espionner. Il nous a emmener de force dans son bureau sans nouslaisser une chance de nous expliquer.
Puis il nous a regardé dansles yeux et nous a tout raconté. C'était il y a un peu plus d'unmois tout ça.  Il nous a dit qu'il travaillait pour legouvernement, comme Lana , mais elle ne voulait pas aller plus loindans le projet et tout raconter. Il l'a fait taire définitivement.Il ne l'a jamais aimé, il s'est servi d'elle. Tout ça pour gagnerune foutu guerre...Puis il nous a dit: " vous avez deux choix:travailler avec moi, ou travailler contre moi. Si vous êtes contre,vos jours sont comptés.." Je n'avais pas peur de sa menace maisDylan oui. Il a toujours était le fils rêvé pour mon père. Pasmoi. Il n'a pas voulu le décevoir et à accepter la proposition. Moinon.  Il m'a laissé par dire mais avant même que j'ai quittéson bureau, il m'a injecté un tranquillisant. Il a fait sesopérations  sur moi. Je n'étais pas le premier. Il y en a eubeaucoup avant moi. Certains sont morts, la plupart même, mais lesautres, nous avons survécu. Nous avons survécu.
Ils nousont ensuite soumis à des testes. La mort, puis la résurrection.Maintenant il veulent nous envoyer je sais pas ou pour tester noscapacités au combat...
La première fois que je t'ai vu, on étaitpendu, je pensait que tu était une fille chiante et râleuse, etj'ai appris à te connaître. Je ne suis jamais tombé amoureux, maistoi tu me faisait me sentir bizarre. J'essayais de masquer messentiments en t'embêtant, mais il n'ont fait que s'accroître. Jen'ai jamais eu de vrai ami, si ce n'était Jordan. Après la trahisonde mon frère, j'ai trouvé un confident, un ami, un vrai frère enlui. Ça ne se voyait peut être pas, sûrement parce que je cachemes sentiments, mais il comptait beaucoup pour moi. Aujourd'hui ilest mort par leur faute ! J'ai était révolte par cette nouvelle etje me suis plus qu'emporté avec toi. J'ai été violent et croismoi, je n'ai jamais autant regretté ce que j'avais fait de toute mavie. Je suis tellement désoler de t'avoir fait du mal. Je ne voulaispas ça. Je te le jure. Tu comptes plus que ma propre vie. Je t'ensupplie, pardonne moi..

Ilme prend la main et me regarde fixement. J'ai envie de le croire, jesens qu'il est sincère, mais s'attacher au gens c'est de lafaiblesse. Je ne veux plus être blessée...
Je veux être forte.Je suis couper dans mes réflexions quand Dalia arrive.
- on vouschercher. Il fait nuit la ! Vous venez ?
- on arrive... disje
Elle pars et je me lève pour la rejoindre. Thomas l'attrape lebras.
- Hanna, réfléchis y s'il te plait !
Je hoche latête et me dirige vers le petit groupe, suivie par Thomas.
Lesautres ont fait un feu. Pas discret.
- Pourquoi vous avez allumerun feu ?! On va se faire repérer ! Hurlais je
- net'inquiète pas, on est assez loin d'eux, ils ne verront rien. Merassure Dylan.
Il me tends une barre de céréales. Je laprends et la mange. Je décide d'aller dormir pendant que les autresparlent. Thomas fait de même mais il se couche assez loin de moi.Dieu merci, il me donne de l'espace. J'ai besoin de réfléchir. Ilavait l'air tellement sincère, et j'ai vraiment envie d'être aveclui, mais ce serait une faiblesse. La nuit porte conseil comme ondit... Je ferme les yeux et m'endors rapidement.

Auxenvirons de 3 heures du matin, nous sommes réveillé par des bruitsde branches. Ils sont la, ils nous ont retrouvé....

RougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant