Rouge

Chapitre 21

LMalgréles tensions, la soirée passe tranquillement et nous en profitonspour nous reposer. Je m'endors dans les bras de Thomas, j'aime biences moment là.

       

Au milieu de la nuit, Je sens quelque chose mecaresser la joue. J'ouvre les yeux brusquement. Il fait nuit noiremais je sens que Thomas me regarde en jouant avec des mèches de mescheveux. Ses yeux me fixent.
- Tu ne dors pas ? Lui demandaisje
- Jamais...
Je me tourne de manière à être face àlui. Je me blottis contre lui et lui demande alors timidement.
-pourquoi ?
- je fais des cauchemars. A chaque fois que je fermeles yeux je fait ce même cauchemar...
Il y a une touche demélancolie dans sa voix. Je replace une mèche rebelle derrière sonoreille.
- Raconte moi ton cauchemar.
Il souffle fort ets'ouvre à moi.
- Tu te souviens de ce que je t'ai raconté surl'accident de ma mère ?
- oui...
- J'étais avec elle dans lavoiture. J'étais sur mon portable entrain de discuter avec despotes. Elle m'a demandé de ranger mon téléphone pour qu'on puissediscuter.. J'ai refuser. Elle s'est énervée et me l'a arraché desmains. J'ai complètement Peter un câble, et... ( il renifle ) jevoulais le reprendre. Elle ne voulait pas. J'ai commencer a êtreviolent pour récupérer mon téléphone. Elle s'est débattu et aquitter la route des yeux. On a foncé dans un arbre. J'entendsencore le bruit de sa tête taper contre le volant et le craquementde son cou. Elle avait la nuque brisée. Elle était morte, justedevant moi. Ses yeux étaient encore ouvert et me fixaient...
Deslarmes coulent le long de ses joues et je crois que moi aussi jepleurs..
- j'ai tuer ma mère Hanna. C'est pour ça que mon pèrefait tout ça. Il sait que ça m'atteint alors il prend un malinplaisir à la faire. TOUT est de ma faute.... C'est sa vengeance...
-Arrête de dire ça. C'était un accident Thomas...
Je sècheses larmes et l'embrasse. Je me colle encore plus à lui et le serrecontre moi. Il continue à sangloter. J'ai vraiment de la peine pourlui...
Alors que je réfléchis à tout ce qu'il vient de me dire,ses gémissements sont de plus en plus faibles. Enfin ça s'arrête.Je crois qu'il s'est endormi, pourvu qu'il ne fasse pas decauchemar.....
Je ferme les yeux et me rendors...
***
Ungros bruit me réveille en sursaut. Je regarde autour de moi. Thomaset collé à moi. J'essaye de me lever sans le réveiller.
Jessicame regarde avec un sourire gêné et une casserole à la main.
-désolée. Dit elle. La casserole m'a échappé des mains.
- c'estpas grave... Bien dormi ?
- Oui ! Et toi ?
- Ça va !
- tuveux du thé ?
- Euh... Non ! Je suis plutôt café.
- Ok! Tu m'aide a préparer le petit déjeuner ?
- pas de problème!
Je me dirige vers elle et nous commençons à préparer un petitdéjeuner vraiment copieux tout en se racontant des blagues. J'adorecette fille, elle est toujours joyeuse et pleine de volonté.
Vers10 heures, tout le monde est enfin levé et on discute en blaguant.Nous restons à l'entrepôt toute la journée. Dalia et Chloés'amusait avec leurs pouvoir. Les garçons regardaient la télévisionsauf Dylan qui faisait les cent pas. Moi, je discute avec Jessica detout et rien.
Aux environs de 14 heures, Dylan nous réunis tousdans le salon.
- on ne peut pas rester là indéfiniment. J'ai misen place un plan pour en finir avec les scientifiques fous.
- Lesscientifiques fous ?! Se marre Arthur.
- Parfaitement. Ils aimentse faire appeler comme ça. Avant qu'il ne me coupe, reprend Dylan,je disais que j'avais un plan. Nous avons un avantage, nos dons. Jeconnais l'aménagement de leur laboratoire, je pourrais couper le gazqui nous empêche de les utiliser. Valentin me téléportera dans labonne salle. Ensuite, Jérémy vous téléportera dans la salle derepos, celle où ils dorment. Nous les tuerons tous avec nospouvoirs. Vous ne touchez pas mon père, il est à moi. Nousattaquerons à l'aube...
Personne n'ose contester... SaufThomas enfaite...
- c'est de la folie ! On est même pas préparé! Personne ne sait se battre et toi tu ne connais même pas tespouvoirs !
- si on leur laisse trop de temps, ils vont élaborerun meilleur plan que nous ! Et la on ne pourra rien faire ! Et pournos pouvoirs, j'ai décidé d'aller tester les miens cet après-midi.Ceux qui veulent peuvent m'accompagner.
Thomas ne répond rienmais il boue intérieurement.
Si Dylan va s'entraîner seul,il faut que j'aille avec lui pour qu'on discute...
- je vaist'accompagner ! Dis-je
- Nous aussi ! S'exclament Jess etArthur
- Alors on y va maintenant !
Nous sommes déjà prèsalors nous ne perdons pas une minute. On va s'entraîner dans laforet.. Je déteste cet endroit ! A chaque fois qu'il m'arrivequelque chose, je me trouve à proximité de celle-ci....
Une foisque nous sommes bien perdu, Dylan s'arrête.
- Bon, faut que jetrouve ce que sont mes pouvoirs.
- ton père a dit que tu étaisun homme de feu... Dis-je
- Mouais... Je ne sais pas commentles déclencher...
Je réfléchis un instant quand Jess nous ditqu'elle va s'entraîner plus loin avec Arthur...
Je vais doncpouvoir discuter avec Dylan.
- tu te rappelles quand je me suiscoupée ? J'ai tout de suite cicatrisé ! Peut être que si tu teblesse, tu enclencheras tes pouvoirs !
- c'est pas bête ! Je vaisessayer.
Il prend une pierre coupante et s'ouvre tout l'intérieurde la main. Il grimace. Du sang coule le long de ses doigts, maisrien ne se passe.
- Super ! Crie il !  Comment je fais moi!?
Il s'énerve et tape violemment dans un arbre. Une étincellejaillit et la main de Dylan prends feu. Il me regarde choqué. Le feun'a pas l'air de le brûler.
- c'est ça mes pouvoirs ? Demandet-il dégouté
- quand tu t'énerves ça marche ! Pense àquelque chose qui t'énerve vraiment ! Peut-être que tu seras encoreplus puissant.
Je ne sais pas a quoi il pense mais tout son brasprend feu. Il commence grogner et tout son corps s'enflamme.
Jereste bouche bée.
Il fait un mouvement, comme si il lançaitquelque chose et une boule de feu part s'écraser contre un arbre. Ilva foutre le feu à la foret si il continue.
- Dylan ! Stop ! Tuvas brûler la foret.
Il se tourne vers moi.
- je ne saispas comment l'arrêter.
- tu n'as qu'à penser a quelque chosed'appui sang ! Je sais pas moi, des oiseaux qui chante, une petiterivière tranquille...
Je lui fait un sourire forcé. Il ferme lesyeux et en quelques secondes, il est redevenu lui.
- c'étaiténorme ! Me dit-il
- carrément !
Il s'approche demoi et me sers contre lui. Il relâche son étreinte et me regardefixement. Il rapproche dangereusement sa bouche de la mienne. Nosfronts se touchent, j'ai un mouvement de recule.
Jebégaie.
- Je... Je ne peux pas, je suis désolé.
Il baisse latête. Il a l'air mal en point, vraiment déçu. Je ne sais pas si jepeux lui parler... Ça va l'achever je crois, mais tanpis , je doislui dire.
- Dylan, murmurais je timidement, il faut que je te diseun truc..
- Quoi donc ?!
- je me souviens...
- de ?!
-de notre discussion ! La première fois qu'on s'est échappé...
-tu t'en souviens vraiment ?
- Oui, je...
- arrête ! Ce n'étaitpas vrai, je crois que j'étais juste entrain de culpabiliser de ceque mon père a fait, rien d'autre...
- ah... D'accord..
Jecommence a partir quand il m'appelle.
- Oui ?!
- tu net'entraine pas ?
- Non, je voulais juste te parler...
Jerentre, déçue. J'aime Thomas plus que tout au monde, mais le faitque Dylan me révèle ça.. Je ne sais pas, ça m'a fait comme unpincement au cœur...
Je retourne a l'entrepôt et jette sur lecanapé. Je suis épuisé et déprimée...
Il faut que je merepose. Demain est un grand jour...