Chapitre 43

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Moi: Amir s'il te plaît, ne me ment pas. Est-ce que t'as vu des femmes lorsque j'étais partie ?

Amir: ****** ! Encore le sujet qui fâche ! Qu'est-ce t'as à remettre ça sur la table ?

Moi: Je ne remets pas ça sur la table mais arrive un moment où j'en ai marre de ces femmes qui débarquent dans ma vie pour me dire qu'elles connaissent plutôt bien mon mari.

Son regard s'est changé. Je n'ai jamais vu ça. Il n'a rien dit mais son regard en disait long. Sans dire un mot, il m'a laissé en plan et il a accéléré le pas. Je suis restée à cette même place ne sachant pas quoi faire. J'avais seulement peur qu'il fasse une bêtise. A plusieurs reprises, j'ai tenté de le joindre. Mais il ne décroche pas. Je vais voir sur le parking mais sa voiture n'était plus là. J'étais vraiment inquiète. Alors, j'ai appelé Mounir, paniquée.

Moi: Moun ! Aide-moi, je t'en supplie. On a discuté calmement puis Amir est parti. J'suis vraiment inquiète

Mounir: Calmement ? Tu lui as fait des reproches ou calmement comme je te parle ?

Moi: Mounir ! S'il te plaît ! Je lui ai simplement dit que j'en ai plus que marre de ces femmes qui font irruption dans ma vie.

Mounir: Bah comment veux-tu que je sache où il est ?

Moi: T'es son frère ! A toi de savoir

Mounir: T'es sa femme pourtant je te demande rien !

Moi: Fait quelque chose. Il va vraiment faire une bêtise

Mounir: J'ai compris. Je t'appelle après Insha Allah

Moi: Merci.

On raccroche et je rentre en bus. J'arrive chez moi, en espérant voir Amir. Mais non, celui-ci n'était pas encore rentré. J'avais le moral à zéro. J'ai prié et j'ai attendu sagement son retour. J'ai préparé le dîner puis je suis de nouveau partie prier. Il était déjà 23h et il n'est toujours pas revenu. J'étais sur le canapé lorsque je me suis assoupie .. Enfin, plutôt endormie. Le lendemain, je me réveille dans mon lit. Je regarde autour de moi, mais il était déjà parti. Je vais rattraper mes prières, puis je prends mon petit-déjeuner. J'avais tellement faim ! J'ai fait le ménage. J'avais fini tôt. Je m'ennuyais comme pas possible ! Et je n'avais plus personne avec moi. Inès est parti, Yusri est chez son père .. C'était l'ennui total ! Les heures passent et je cherche à m'occuper comme je peux. J'suis sortie faire les courses, j'erre dans la ville. Je tournais en rond. Puis arrive 16h. Mon Dieu ! Il n'est que 16h ! Je voulais reprendre le travail. Mais comment ? J'suis en congés. Bref, j'suis rentrée chez moi. Et je m'ennuyais ! J'suis montée chez Jihane. Il n'y avait personne. J'ai attendu mon mari tranquillement. Lorsqu'à 20h, je reçois un appel.

[Appel entrant: Moun, le moche frère]

Moi: Salam Aleyka

Mounir: Aleyki Salam. Said t'as appelé depuis ce matin ?

Moi: Non, hier il est rentré. Puis ce matin, à mon réveil, il n'y avait plus personne. Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ?

Mounir: Rien de grave. T'inquiète. Aller Salam

Moi: Non, Mounir ! Attend tu m'expliques d'abord.

Mounir: Je te rappelle plus tard

Puis il raccroche. Il me cache quelque chose c'est évident. Mais quoi ?! J'étais encore plus inquiète. Alors j'ai harcelé Amir d'appels. Il ne décrochait à aucun moment. Je lui ai laissé des messages vocaux. Puis un, puis deux, trois .. Une petite dizaine. Il ne donnait pas signe de vie. J'étais anxieuse à l'idée qui lui soit arrivé quelque chose. Les minutes défilent. Il est déjà 23h. Je n'ai toujours pas de nouvelles. J'ai appelé Mounir mais il filtrait mes appels. J'en pouvais plus alors j'suis montée chez Jihane.

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