Titre trop long.

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Ils n'errent plus en quête de bonne fortune depuis qu'ils se sont trouvés. Depuis ils sont devenus des pionniers.

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Comme j ai dis le titre est trop long donc je vous l'ai mis la. Je voudrais remercier ceux et celles qui votent pour mon histoire et commente, je sais que je suis chiante( si si vous pouvez le dire) mais un com' histoire de me dire ce que vous en pensez et si c'est logique c'est tout ce que je demande, bref! Bonne lecture ^^ ( il y a risque que je change deux trois petites choses sur ce chapitre)

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Pourquoi ça ne se passe jamais comme dans les bouquins ou les films à la con ? Au moins la dedans c'est simple ! Ça beugle un bon coup, ça fait la tronche cinq minutes, ça chialle trois quarts  d'heures et enfin, enfin, c'est repartis comme avant.

Mais non ! Forcément j'vis pas dans un putain d'bouquin où une merde télévisé, j'ai une existence normal donc quand mes gosses se font la tronche c'est pas du vite fait bien fait ! Non, ça se toise, se parle pas, s'évite et puisque c'est drôle de faire chier ses parents, et qu'accessoirement ils sont aussi cons et bornés l'un que l'autre, aucun des deux ne sait comment revenir vers l'autre. Histoire de couronner le tout ma fille me fait encore la tronche.

Tout va bien... je suis zen ...

Ce matin, comme les deux autres avant, Baptiste me dit a ce soir et sa sœur se casse en direction du rouquin sans un regard pour son chauffeur, sa banque, son punching-ball, son père, moi quoi ...

Ne pas la massacrer, ne pas la massacrer, la massacrer juste un petit peu, les orteils où les ongles. Ouais, un truc dans l'genre. Non, non c'est ma fille il ne faut pas être barbare...

Au loin, comme depuis hier et avant hier, Anthony hoche la tête en guise de salutation. Je lui rends et pars en direction du gymnase.

Foutu gosses...

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Aujourd'hui c'est journée paperasses, rien de bien passionnant. Mais je n'ai pas a me plaindre, je ne fais qu'acte de présence que deux heures, après j'emmène le grand chauve voir le docteur pour son genoux puis direction la plage avec Louis.

C'est pas beau de vieillir.

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- Je ne vois pas pourquoi ta mère tient à ce que je consulte pour ça! Grogne mon père en montant dans ma bagnole, au passage il tape du plat de sa main son genoux.
- Sûrement par ce que t'arrêtes pas de la faire chier avec. Je lui répond en m'engageant sur la route. Tant que j'y pense. Je continue avant qu'il ne réponde quoi que ce soit. Samedi pas besoin de faire le planton devant la porte, Louis et moi on prend la route dans les gosses.

Trois.
Deux.
Un.

- Ba oui ! Tu crois que j'ai que ça à faire moi ? Et tu pars ou ? Et pourquoi sans les enfants ? Et tu penses trente secondes a moi?
Si je trouve le con qui a dit que l'âge apporte la maturité, je me confronte à mon père, franchement ce sera comique et lui explique ma façon de voir, faut que je me défoule.
- Tu veux une réponse honnête ou bien ? Je lui demande en le regardant du coin de l'œil. Il râle comme un bœuf mais je vois bien son sourire dans le rétro.
- Foutu gosse. Il grogne dans sa barbe.
- C'est à peu près ce que je me dis depuis trois jours. Je commence en soufflant un petit rire. Bon! Je tape le volant du plat de ma main gauche. Oui je pense que tu n'as que ça à faire, t'es en retraite après tout, ensuite on part à la plage, sans les gosses par-ce que si Louis aurait un vagin tu serais grand père pour la troisième fois, au moins, et oui je pense a toi, tu es vieux tu as besoin de repos. Histoire d'en rajouter un,  et par ce que j'suis toujours un bon branleur, je tapote son genoux douloureux.
- Ingrat.
Je me marre quand mon père se met à grogner, même après toutes ces années j'aime autant le faire rager.

Le sourire de mes mômesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant