Titre trop long

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Il ne faut pas couper les fleurs du mal. Il faut les déraciner qu'elles ne repoussent jamais.
Le petit livre de Charlie Hebdo.

Petit chapitre de fin de weekend ! Au passage il faut absolument que vous alliez voir le site de GreyClaw1205 elle fait de superbe attrape rève ! ( Désolé la grande ma tablette a décidée que je ne mettrais pas le lien !) Bref ils sont a voir !
Sinon comme toujours dites moi ce que vous en pensez ^^

- Comment tu fais pour comprendre ce bordel ? Me demande mon fils qui est à la limite de s'arracher les cheveux, sa soeur à déposée les armes il y a une bonne demie heure et le rouquin .... Disons qu'il fait acte de présence.
- Votre père est le seul homme, a ma connaissance, capable de citer du Platon et du Pierre Larousse en moins d'une demie heure pour insulter toute une classe. Balance Louis, qui revient du garage.

Je me marre doucement, il se rappelle encore de ça, pourtant ça fait une vie que je me suis cassé du cours de Monsieur Dein en leurs disant à quel point ils me faisaient tous chié avec les mots de Pierre Larousse.

- Quel mémoire.
- Tu oses en douter ? Me demande mon Homme de Vitruve en me regardant avec un sourire de vicelard.
Je lève le nez vers lui, lui renvoie le même sourire. J'aime ces petits moments là, ou tout ce qui est autour de nous disparait, ou plus rien ne compte. Nous, juste nous, rien que nous, et ce putain de sourire sans parler de son regard ...
- On peut en revenir aux maths ou 'faut vous laisser seul ? Balance mon fils qui est en pleine crise existentiel.
- Vous reprendrez demain. Décrète mon mari sans me lâcher du regard, les mômes ne se font pas prier ils se cassent aussi sec dans un grand fracas de raclement de chaises et de soupire de soulagement.

Louis referme la porte derière eux et se dirige vers moi, il se place entre mes jambes. Entre temps j'ai eu le temps de poser mes fesses sur le plan de travail, les vieilles habitudes ont la vie dur.

- Que me vaut tout cette amour ? Je lui demande en profitant de ses mains qui glissent sous mon haut. Ses doigts laissent une trainées de frisson sous leurs passages. J'en profite aussi pour accrocher son vêtement et le rapprocher de moi.
- Tu m'as manqué. Son souffle n'est qu'un murmure qui se perd dans la pièce

Je ne suis pas con, il y a, a peine une heure il tirait une tronche de dix pieds de long et la il est tout mielleux ... Appelle moi con aussi mon chéri. Ce soir, sur l'oreiller on va parler toi et moi.
Mes mains passent de ses hanches à ses épaules, que je sers entre mes bras, au passage je noue mes chevilles dans son dos et le colle a moi.
- Toi aussi. Je lui avoue avant de l'embrasser.

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Ce soir c'est Léonie qui cuisine et je dois bien avouer qu'elle est plus douée pour ça que pour les maths. Le repas se passe dans une bonne ambiance on parle surtout du futur match de notre grand. Il n'angoisse pas plus que ça, en fait il est plutôt pressé.

- Mais si l'aut' me gonfle il va se bouffer mon coude dans les dents. Dit le plus simplement du monde le sportif en herbe.
- Le gosse qui te fait chier ? Demande son père en maltraitant son riz.
- Ca fais mal les dents. Je ronchonne en me rappelant la fois ou j'en avais fais les frais.
- Antoine ? Demande sa soeur.
- Ouais, je l'aime pas ce con y'a beau faire je ne l'aime pas. Puis c'est un pote au Franck.

Franck, l'ex copain de ma fille, ce même enfoiré qui s'est fait choper entrain de sauté une pouffe dans les chiottes, ce même con qui a oser en coller une à mon fils par la suite. J'aime pas ce merdeux, même s'il avait prit une sacré dérouillé je ne l'aime pas. Mon mari et moi nous jetons un bref regard, ouais, ouais, ouais, on connait la suite.

Le sourire de mes mômesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant