Le sourire de mes mômes

La douleur est aussi nécessaire que la mort.

de : Voltaire.

Non juste du sang pas de mort !

Bon, bon, bon je sais que ce n'est pas un de mes meilleurs chapitres donc il peut changer dans la semaines ^^ courage a tout le monde pour demain !

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J'pourais bien dire que je fais un retour en arrière, que je viens d'perdre une bonne quinzaine d'année et que ce qu'il m'anime c'est juste une colère d'ado mais non... C'est une haine purement adulte qui me contamine.

Pas que la colère soit moins grande où forte mais je vois les choses autrement. Le gars devant moi a détruit les plus belles années d'un gosse pour de l'argent, il a acheté l'utérus d'une pauvre femme, une ou plusieurs et peut être même fait d'autre merde. Mais je ne tiens pas à le savoir, ce connard va payer, il va morfler pour le rouquin et pour tous les autres mômes comme lui et Fabien.

Mon estomac se serre pendant que je plaque mes mains sur mes cuisses et enfonce mes doigts dans mon survêt'. L'homme en face de moi est aussi grand que moi, il a aussi une bonne carrure et je sais que c'est pas de gonflette. Je vais en prendre plein la tronche j'en suis sûr mais je ne lâcherais rien...

J'avance et lui enfonce mon poing dans sa gueule.

Ma sainte mère a raison, mes silences sont plus dangereux que mes colères. Là, je ne fais pas un seul bruit.

Ce salop me donne un coup d'épaule et m'envoie valser contre le cabanon, au passage j'attrape mes clefs qui étaient tombées au sol. J'en fais ressortir une et la coince entre mes doigts avant de lui foncer dessus.

Il me bloque les épaules mais je suis déjà sur lui, j'ai juste assez de place pour m'acharner contre son bide alors je le fais. Je frappe encore et encore, ma clef déchire sa peau un peu plus a chaque coup.

J'suis comme possédé, j'le frappe jusqu'à sentir son genou éclater mon ventre, je me recule en me tenant et y retourne aussi sec.

Je veux le crever.

Je me fais réceptionner comme un bleu par son talon sur la hanche et comme un putain de débutant je suis à moitié à terre.

Je lève le nez et jure que si je pourrais je l'insulterais mais je ne le peux pas.

Je veux le crever.

Cette tâche s'approche de moi avec un sourire de vainqueur, pauvre con il a cru quoi ? Que je lâchais l'affaire ? Que je n'avais rien à perdre ?

Justement j'ai absolument tout à perdre et c'est pour ça que je ne lâcherais rien.

Un pur sourire de vicelard étire mes lèvres et assombrit mon visage, ouais il n'est pas bon celui-là.

Ses pompes sont justes sous mon nez quand je baisse les yeux, je sens que je vais me la manger dans les dents. Par pur réflexe je tourne mon visage et quand je sens ma mâchoire exploser je lui attrape le service trois pièces.

Qu'on ne me parle pas d'honneur, y'en a pas à tabasser son fils, y'en a pas à le faire se battre pour de la tune, y'en a pas à acheter des femmes. Non y'en a pas dans tout ça, alors si je lui arrache les couilles je rends un service a l'humanité.

Il pousse un cri à réveiller les morts et tombe à genoux, il chope une pierre et me l'enfonce sur le côté du crane mon oreille se bouche et j'en tombe en arrière. Tout tourne autour de moi, mais lui je le vois bien. Ses yeux rouge et ses traits déformés par la haine ne me font pas peur bien au contraire. Ils animent un feu au plus profond de mes tripes. Je me surprends même à souffler un rire. Sans trop savoir comment je me jette sur lui, lui agrippe sa tignasse et enfonce sa tronche dans le sol sans reprendre mon souffle.