La souffrance ne grandit que les grands.

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De Malcolm de Chazal.

Salut à tous ! Voici un petit chapitre au passage ! Mais avant deux NDA oui deux rien que ça ;)

1 : Le premier tome est en version papier !! Si ça vous intéresse venez en PV

2: aller lire l'histoire de PeterStories elle est franchement sympa ( encore un peu de travail et elle sera top !!!)

3 : oui 3, jettes un oeil à mon autre histoire si le cœur vous en dit " car il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus "

Et 4 parce que j'ai envie : je suis bientôt en vacance du coup je vais maltraité mon clavier !!

Bon voilà ! Vous connaissez la chanson ( peut être que deux trois détails peuvent être changé demain)




Absolument rien ne fait écho à sa respiration. Il est maintenant à quatre pattes en appuie sur ses coudes, le visage bien planqué dans ses mains.

Ce gamin est à bout, il n'a même plus assez de force pour pleurer il se contente de respirer. Enfin d'alimenter ses poumons en oxygène.

- Encore. Il me souffle en se relevant. Honnêtement je ne sais pas comment il fait pour tenir debout, il tremble, tout son corps tremble. Il avance vers le ring les bras ballant le long de son corps trempé de sueur. Sa tête dodeline d'avant en arrière à chaque pas.

Quand je le regarde j'ai mal pour lui, pas juste mal vite fais, non, je ressens cette douleur jusque dans mes os.

- J'crois pas que c'est une bonne idée. Je lui répond en me levant à mon tour.

Il ne me réponds pas, il ne me regarde même pas, il se contente de remettre ses gants et de se mettre en position. Jambe gauche en avant, genoux légèrement fléchis et visage protégé par ses poing et il attend.

Il sait que je vais le rejoindre, au plus profond de lui il le sait car je le lui ai promis, j'ai juré que je vais l'aider et il me fait assez confiance pour se mettre à nue et m'attendre comme un con sur ce ring de fortune.

Je le rejoins pour un autre round, je ne vais pas y aller trop fort mon but n'est pas de lui faire mal, mais de le soulager. Certain se purge en parlant, d'autre en se vengeant et la plus pars des gosses en se faisant encore plus mal.

Anthony fait partie de cette dernière catégorie. Mais les coups ne sont pas parlant il faut qu'il s'exprime avec des mots, qu'il dise ce qui le bouffe au fin fond de ces tripes, ce qui le rend par dessus tout malheureux. Il faut qu'il parle, et surtout qu'il soit écouté.

L'écoute est vital. Fabien en sait quelque chose.

*******************

Le gamin que j'ai en face de moi n'est plus vraiment lui même, son cerveau l'a envoyé dans un autre monde. Un monde de sauvegarde, un putain de monde de merde ! Il fait que je l'en sorte car c'est plus autodestructeur qu'autre chose c'te merde !

- Un coup un mot.
- Non. Réponse sèche et sans appel.

Il lance son premier punch et je l'évite en croisant mes mains dans mon dos. S'il ne joue pas le jeu je ne suis pas obligé de jouer non plus. Quelque pars il m'impressionne, presque totalement rincé il trouve l'énergie de me renvoyer dans les cordes. Mais c'est cette petite différence qui l'éloigne dû cimetière.

Je ne ferais pas l'effort de me battre contre lui, il faut qu'il comprenne qu'avec moi cest donnant donnant, ni plus ni moins.

Il jette encore ses bras et d'un pas sur la droite je l'évite, histoire d'en rajouté je soupire. Je sais que ça l'énerve. Je le provoque encore, je sais que ça le rend fou.

- Putain mais merde ! Tu fou quoi la !! Il
Beugle les yeux injectés de sang, mon estomac se tord mais je ne céderais pas, c'est pour son
bien même si c'est barbare.
- Un coup, un mot. Je répète calmement au fond de moi j'ai envi de le prendre dans mes bras et de me la jouer papa poule mais ça ne serait pas l'aider, juste camoufler.
- Non! Il grogne en s'éjectant sur moi. Je me protège en plaçant mes bras devant moi.
- Pourquoi ? Je lui demande toujours aussi calmement en le repoussant.
- Ça sers à rien. Il éructe en se jetant encore sur moi comme un sauvage.
- Que ce qui sers à rien ?
- De parler !!
Coup, esquive.
- De parler oú de me parler ?
Il se stoppe une micro seconde avant de se reprendre et de se jeter sur moi.

Les coups pleuvent sans que je ne lui réponde un bon moment. Je me contente de faire un petite pas sur le côté.

- C'est que des  connards !! Il hurle si fort que le gymnase en tremble.
- Qui ? Je lui demande en réceptionnant son coup. Chose promise chose due.
- Tous !
Nouveau coup, nouvelle réception dans mon épaule.
- Qui tous? Je lui envoi un coup dans son épaule qu'il a laissé à découvert.
- Ces batards! Coup. Toi! Coup. Elle! Coup. L'autre aussi! Double coups. Tous!! Il beugle
En jetant un coup dans le vide d'une violence inouïe. Il tient à peine sur ses jambes, tout ce qui le tient debout c'est une force, un instinct de survie qui lui dicte quoi faire et quand le faire.

- Explique moi. Je lui demande en me préparant à recevoir un autre coup. En face de moi le rouquin est essoufflé, il est à bout mais sa position d'attaque est parfaite. Il attaquera toujours même à moitié mort, tant qu'il respirera il attaquera. Il ne le fait pas par envie de vivre, il le fait car il ne sait faire que ça. Ça change la donne.
- Tu m'fais croire que j'suis quelqu'un mais t'es qu'un menteur ! Un putain de menteur ! Contrairement à ce que je croyais il ne donne plus de coups, il serre ses bras le long de son corps et beugle sa détresse en me regardant. Il a ce regard... Celui qui dit " putain aide moi, me laisse pas crever".
- T'es quelqu'un.
- La ferme ! Il me coupe en faisant un pas en arrière. Elle l'a aussi ! Elle me dit des trucs mais c'est vraie ! Elle va me lâcher elle se fou d'moi! Elle est comme son frère, il me fait route qu'on est pote mais d'la merde !

Ses mots me vont droit au cœur me l'éclatant au passage. Bien sûr le fait qu'il dise ça de mes enfants me donne envie de le massacrer mais si on réfléchit deux secondes ça en dit long sur ce qu'il pense de lui.

Putain ... Je me frotte le visage avec mes deux mains, au passage je me fou un coup, pas simple avec les gants .

- Qui sont les batards ? Je finis par lui demander sans jamais le quitter du regard. Je sais que c'est les gars qui le font se battre, je le sais c'est logique mais les choses doivent être dite. Point barre fin de l'histoire.
- Ceux qui parient sur moi. Ils sont partout ... Il souffle totalement épuisé.

**************

Il n'a pas décroché un mot du talent retour. Tout simplement trop fatigué pour. Quand on rentre à la maison les bruits de deux branleurs qui jouent à la console nous accueille, Babou et Damien sont en pleine partie quelques canettes et un gros paquets de chips les accompagne.

- Tu viens faire une partie ? Lui demande aussitôt mon fils avec un vrai sourire de gamin.

J'aurais pu essaye de convaincre Anthony que mes gosses et moi par la même occasion ne jouons pas avec lui, oasis j'aurais pu ... Mais il est trop tôt. Mais, je pense qu'il le sait quelque pars car il va rejoindre les deux gars et se pose avec eux.

- Ça va les gars ? Je leur demande quand même.
- Ouais ! Lonie est avec Tata Estelle elles sont barrée faire je sais plus quo.... Et BAM !! J't'ai buté!!! Se met à hurler mon fils pendant que Damien jure et éjectant sa manette contre le sol .

Bref tout va bien.

- Sympa tes bleues. Me dit Louis en entrant dans la salle de bains. Il s'approche de moi et me touche les épaules, le gosse à réussit à taper assez fort pour me faire des marques. Session compliqué ? Il me demande en me faisant tourner face à lui.
- Ouais. Je me contente de lui répondre c'est con mais cette pièce n'est pas propice aux confessions.

Je l'embrasse et fais courir mes mains sur son corps, il ne met pas longtemps à céder à mes avances. La douche a toujours été une source d'inspiration pour moi.

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Le sourire de mes mômesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant