Quoi de plus lucide que la peur ?

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De : Maurice Gagnon.

Voilà ^^ au passage je viens de finir mon autre histoire " car il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus " si le coeur vous en dit ;)

Vous connaissez la chanson, et comme toujours risque de modification dans le semaine ;)






- Papa, 'pa !!! Je veux un tatouage. Nous demande un poil bruyamment Léonie en débarquant dans la cuisine en pyjama. Juste la. Elle précise en montrant sa cuisse.

Trois non lui répondent. Oui trois, son père, son frère et moi.

- Mais vous en avez bien un vous! Râle la jeune fille en croisant ses bras, elle fait aussi sa moue de petite boudeuse celle la même qui me fait craquer a chaque fois.
- Si elle a un tatouage sur la cuisse, moi aussi j'en veux un. Intervient son jumeaux en s'étirant.

Louis et moi on souffle en même temps. Putain de gosses.

- C'est toujours non. Dit Louis en finissant son jus de chaussette.
- Ouais mais vous ...
- Ouais, nous on a un Homme de Vitruve dans le dos. Alors si tu nous prends comme exemple vous devez vous faire le même au même endroit. Je balance mine de rien en me levant.
- D'la merde. Grogne notre fils.
- C'est mort. Réplique notre fille.

Et nous on se marre.

On s'est marqué a vie il y a tant de temps que je ne sais plus vraiment quand, par contre je me rappel que le choix du motif était sans appel.

J'aime voir se dessin sur son corps, j'aime le voir jouer sur ses muscles, j'aime sa définition et j'aime encore plus la personne qui le porte.

Mais c'est toujours non, eux ils n'en n'auront pas. Point barre fin de l'histoire.

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je sais que j'aurais du partir quand je les ai entendu mais je n'ai pas pu. Alors je me suis retrouvé comme un con devant la porte du garage a écouter ma fille et mon mari parler.

- Tu crois que je dois faire quoi papa?
- Pour ? Un bruit métallique résonne, j'imagine que Louis est encore sous la veille impala.
- Anthony... Tiens. J'entends des roulettes, en effet il est sur la planche sous la voiture.
- Merci, pour le gosse je ne sais pas. peut être te réconcilier avec lui non ?

Bon début ouais.

- Et je fais comment ? Quand je le vois j'ai envie de lui arracher les yeux. Grogne la jeune fille, je l'imagine bien baisser le nez et débiter un flot d'injure au passage.

- Carrément ! Pourquoi ? il lui demande avant de taper sur je ne sais quoi avec je ne sais pas trop quoi.
- Il me gonfle a ne pas croire en moi. Il y a un temps de silence entre eux puis elle reprend avec plus de fougue. Sérieusement papa ! On s'est disputé a cause de notre génitrice je comprends son point de vue mais lui il ne voit que le siens.
- Calme toi Lonie, il ne voit pas que son point de vue il est juste perdu c'est tout.
- Ouais.. Si tu le dis. Je voudrais juste qu'il croit en moi. Le murmure de ma fille me fend le cœur, je me frotte le visage avec mes deux mains et étouffe un soupire.
- Tu crois toi en lui ? Lui demande son père, je pense qu'il se relève car j'ai entendu la planche rouler.
- Oui. Beaucoup que je ne croyais en fait. J'entends un bruit sourd. Parfois j'ai un peu l'impression qu'on fait un peu comme 'pa et toi.

Je pense que de l'autre côté de la porte Louis a réagit comme moi, il a du hausser un sourcil et lui demander de continuer avec un geste soit du menton soit de la main.

- A la base 'pa est branché nana et il a suffit que tu arrives pour qu'il devienne gay.
- Ton père n'est pas gay. Le coupe Louis avec tendresse. C'est juste moi. Il complète avec de l'émotion dans la voix. Tu sais quand je suis arrivé ici, ça na pas collé tout de suite avec 'pa. Il souffle un petit rire, il doit surement se rappeler de certains épisodes qui ont construit notre histoire. il m'a aimer au fil du temps.
- Toi tout de suite ?
- Oui, dés la première fois ou je l'ai vus. Maintenant on ne peut plus mourir sans l'autre. Le son de sa voix se baisse et moi je sourie comme un idiot face a la porte. Vivement ce soir.
- Vivre sans lui plutôt ?
- Non mourir. Si tu ne peux pas vivre sans quelqu'un tu meurs a un moment donner et quand tu fermes les yeux tout est finit, alors que si tu ne peux pas mourir sans quelqu'un tu es condamné a fouler cette terre seul sans jamais pouvoir trouver le repos. Lui explique lui en déplaçant des outils vue les bruits métallique qui résonnent.
- Ça se défend. Quand tu a su pour 'pa ?
- Quand il est venu casser les dents de mon ex.
- Le cousin de tonton Idriss ? Elle lui demande.

Le sourire de mes mômesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant