La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.

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De Jean Racine.

Chapitre dédicace à @REBLOCHONGaelle. Tu es la seule à avoir percée le secret d'Anthony ;)

Je voudrais toutes et tous vous remercier de votre soutient vis à vis de mon précédent post !! Vous été géniaux !!!!!

Au passage j'ai finis mon autre histoire "car il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus. "
Le premier tome d'Adam est en vente en format papier ;)

Bref encore merci à tout le monde !!!!

( sur un prochain chapitre je pensais faire un espace pub donc si cela vous dis faites moi signe ;))   

La nuit est vraiment bien avancée quand on ne se retrouve plus que tous les cinq à la maison. Je dois bien avouer que c'est pas trop tôt. Je les adore tous mais là, j'ai besoin de calme. C'est d'ailleurs pour ça que je me retrouve assis tout seul comme un con sur les marches de mon perron.

Je déplie  mes doigts devant moi, j'ai un peu mal aux jointures, il y a encore un peu de sang séché  mais surtout je me rends compte que j'aurais pu le tuer. J'ai eu envie de le tuer.

Je crois que c'est ce que j'aurais fais si Bryan ne m'aurait pas fait reculer.

- Putain. Je grogne tout seul en me frottant le visage de mes deux mains. J'ose pas fermer les yeux sinon je revoie le visage de mon fils.

Un des enfoiré  la frapper tellement fort que des vaisseaux ont éclatés dans son oeil droit, il a aussi un superbe bleu, qui vire déjà sur le noir, sur le bas de sa mâchoire sans parler de ses côtes....

Je prends une grande inspiration et essais de me calmer, mais ça ne sers à rien c'est de mon fils que l'on parle. Mon gars.

J'entends râler à l'intérieur accompagné de deux trois grossièretés de la pars de mon mari. C'est ça qui me fais lever mon cul. Le gars vulgaire ici c'est moi, lui c'est jamais sans raison.

La porte d'entrée s'ouvre avant que je ne puisse le faire, le petit corps de ma fille se dessine devant moi, elle a du pleurer. Voir son visage et ses joues mouillées me plombe, je ne supporte pas de la voir ainsi, c'est vraiment trop dur pour moi.

J'ouvre mes bras et elle se jette  sur moi où elle se jette sur moi et j'ouvre les bras, j'sais pas trop mais ont finit l'un contre l'autre à moitié dedans et dehors.

Je me balance d'un pied à l'autre pour la bercer tout en lui caressant les cheveux. Je me retiens de la serrer fort contre moi, sinon je vais lui casser une côte, pourtant ce n'est pas l'envie qui m'en manque. La garder au prêt de moi, en sécurité, loin de toute cette merde pour toujours.

Elle et les trois autres dans la cuisine.

- Tu as mal ? Elle me demande en prenant une de mes mains dans les siennes.
- Jamais. Je lui répond en lui embrassant les cheveux. On va peut être rentrer sinon papa va finir par nous refaire le dico. Je me moque doucement en faisant lever le nez de ma fille.
Son regard gris me tord les tripes. L'angoisse et la peur l'assombrit.  Ça va toi ? Je lui demande sans bouger.

Elle souffle et laisse tomber ses épaules, je dois bien avouer que ça me démange pas mal de lui demander ce qu'il s'est dit dans sa chambre mais je ne le ferais pas ... Pourtant ....

- J'ai eu peur 'pa. Ils sont arrivé comme ça on a rien vue venir et .... Elle fronce les sourcils en revivant la scène, j'aime pas la voir ainsi c'est l'acte de torture le plus horrible qu'il soit.  
- Ma grande. Je lui murmure en la rapprochant une nouvelle fois. Tu sais bien que je ne les aurais pas laissé faire.
- Je sais ... Il a vraiment de gros problèmes Anthony alors ?
- Des costauds oui.
- C'est pour ça qu'il s'éloigne de tout le monde, pour ne blesser  personnes. A sa voix je sais qu'elle est dans ses pensées les plus profonde pourtant elle s'accroche à moi comme la misère sur le monde. Je ne veux ps lui faire de mal, je voudrais juste l'aimer. Elle termine un peu plus fort, comme pour dire au monde entier qu'elle assume sa confession, qu'elle  n'en a pas peur.
J'ai envie de grogner quand elle me dit ça, je suis son père merde c'est de mon bébé que l'on parle ! Mais une fois de plus je ne dis rien. De toute façon ça ne servirais à rien, je connais bien ce genre de sentiment et tout le merdier qui va avec.
- Ne perd jamais ton humanité Lonie, c'est que qu'il fait de toi une belle personne.
- Promis. Elle me souffle, je la sens sourire contre mon épaule ce qui me fais aussi sourire.

Le sourire de mes mômesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant