La torture interroge et la douleur repond.

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François Raynouard.

Voilà mon nouveau chapitre jsp qu'il vous plaira !

Je n'ai eu besoin de lever le nez pour savoir qui rentre dans mon bureau en ce vendredi matin. En même temps c'est la seule personne que je connaisse qui entre avant de frapper dans une pièce.

Jess, tout simplement Jess, elle fou quoi ici ?

- Ca fais un moment que tu n'es pas venus user le cuir de mon siège.
- Toujours aussi accueillant. Me répond le petit chimpanzé brun avec un sourire espiègle.
On se regarde une petite seconde avant de nous sourire comme des bien heureux, elle et moi c'est une histoire d'amour platonique. Je sais que c'est étrange, voir anormal mais cette nana est une exception parmi les exceptions.
Sans aucune gène elle me pique mon casse croute et bois une grosse gorgée de bière.

Miss féminité bonjour.

- Tu veux le reste ? Je lui demande en regardant le reste de mon repas.
- Ouais. Adieu mon jambon beurre, par contre je choppe ma canette et la rapproche de moi.
- Léonie a parlé a Nora. Elle commence en se léchant les doigts. Comment tu vas toi ? Son regard s'accroche au mien, il n'y a aucune pitié dedans juste une amitié profonde et sincère.
- Je vais bien. Je lui répond un peu trop sèchement, je m'en rend compte je ferme les yeux de frustration. Ca va. Je rajoute plus calmement.
- Tu te fais des noeuds au cerveau tout seul. Elle souffle en pinçant ses lèvres. Je ne lui répond pas, en même temps pour quoi faire, elle a déjà son idée de faite. Ils voulaient juste savoir d'ou ils viennent. Son murmure atteint mes oreilles
et me foudroie de l'intérieur.
- Je sais. Je souffle.
- Mais ça te fais chier car tu as l'impression d'avoir merdé quelque pars et qu'ils vont se casser.
- Tu serais sympa de te barrer de mon crâne. Je grogne en m'enfonçant dans mon siège. Elle ballai ma réponse avec un soupire agacé.
-Toi et Louis êtes, après nous, des parents exemplaire. Ecoute, ils ont juste besoin d'en savoir un peu plus et ils ne veulent en savoir que sur elle.
- C'étais une pute, ce sont les gosses d'une passe sur un matelas miteux.
- Dis comme ça c'est un peu crue. Ils le savent ?
Pour toute réponse j'opine du chef. Nous ne parlons plus le temps qu'elle finisse mon repas, chacun perdu dans ses pensées.

- Ils doivent se poser pas mal de questions, moi je m'en poserais pas mal. Elle me dit en mordant sa lèvre.
- Je ne sais pas trop comment aborder le sujet avec eux. Je lui avoue. C'est la merde d'être parents. J'ajoute en soufflant.
- A qui le dis tu ! Elle sourit avec nostalgie en regardant ses mains. Quand tu leur parlera sois  moins crue. Aller ...
- Même avec beaucoup de bonne volonté on ne remplacera jamais leur mère. Je la coupe en me frottant le visage avec mes deux mains.
- En effet un penis ne remplace pas un vagin mais ... Vous lui avez toujours parlé d'absolument tout sans aucun tabou et vous êtes leurs famille.

Le dernier bout de sa phrase me fait frissonner, oui nous sommes une famille, atypique mais une famille quand même.

Oui de tout, c'est le moins qu'on puisse dire, règle, relation sexuel, puberté et j'en passe... Ce n'est pas rare qu'elle m'envoie un message pour que je lui ramène des tampons. Au passage je me suis retrouvé comme un con la première fois dans ce rayon.

Elle finit par changer de sujet le plus naturellement du monde, ouais elle est comme ça Jess. Elle débarque de je ne sais ou, défais mes nœuds et enchaîne sur la vie de tout les jours.

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Je ne suis pas suis pas plus étonné que ça de voir la voiture de mon époux devant chez nous, encore moins le garage ouvert.

Il est en pleine séance avec notre fille, Léonie jeune fille de son état, est tout aussi mordue de mécanique que son père et tout comme lui elle s'en fou partout.

Le sourire de mes mômesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant