Folie : desertion à l'interieur.

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De : Paul véron.

Tout d'abord un très grand énorme merci a Yukitotoya
pour avoir acheter Adam en version papier ! Tu sais que je t'aime toi ;)

Bon pour la suite vous connaissez la chanson hein ! Bonne fin de semaine à tous !!

Forcement si je suis avec Le blond et la belle brune à la maison il y a le sportif et la musicos et leurs mômes, oui logique.

C'est un joyeux bordel dans sa voiture, entre l'une qui chante, vraiment très mal, et l'autre qui ne fait pas mieux moi je dis j'suis bien entouré. Je suis sur qu'à nous trois on couvre le bruit de sa voiture, ouais, nous trois je me suis laissé contaminer.

J'suis obligé de préciser que sa vieille bagnole fait un bordel d'enfer ?

A la maison c'est une tout autre ambiance qui nous attend. Estelle, Idriss et Louis sont un peu les enfants sage, du coup ils font moins de bruit même si ils s'amusent bien. On était et on sera toujours des salles mômes.

Estelle est un peu bouffie a cause de son traitement hormonale mais elle semble aller bien, du moins c'est ce qu'elle clame. Bryan lui mande des regards plein de promesse, bon les hormones lui flatte pas mal le décolleté. 

Les enfants sont un peu partout, je crois. Y'a pas de bruit donc ils sont vivant.

Notre soirée se passe entre bières, jus de chaussettes, pizzas et crise de fou rire.

- Ne jamais se mettre entre une femme dopé aux hormones de synthèse et sa part de pizza ! Explose Jess en se marrant comme une folle, elle est assise sur la cuisse de son mari le pauvre se mange sa tignasse a chacun de ses mouvements.
- Encore moins quand elle est au chorizo ! Affirme la blonde tapant sur une pauvre et malheureuse main qui avait eu le malheur de croisé son chemin. Pas touche. Elle grogne au cas ou.

Dans mon dos j'entends nos gosses se marrer dans le salon et malgré la grosse galère qui ne va pas tarder a nous tomber dessus, je me dis que je suis pas mal chanceux.

Par ce que j'ai beau faire je le sens pas et mon meilleur ami doit penser comme moi vue le regard qu'il me lance.

Qu'on est moins de vingt piges ou plus de trente, le blond et moi on a ce petit truc qui fait la différence.

- A deux ? Il me demande avant de passer la porte pour se rentrer chez lui.
Je baisse le nez et sourie comme l'éternel branleur que je suis.
- A deux. Je réponds avant d'ajouter. Question inutile.
- Réponse inutile. Il me répond en me tapant l'épaule avec une de ses grosses paluche.

Nos mères ont raison la ou l'un est l'autre suis.

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J'hésite entre beugler un coup ou l'étrangler, j'hésite pas mal.

Anthony est posté devant moi contre le chambranle de la porte de la cuisine, ses mains bien enfoncées dans ses poches et son air de petit con bien accroché sur sa tronche.

Ne pas l'étrangler, juste l'amocher.

- En quoi ça t'emmerde ? Je lui demande en me frottant le visage de mes deux mains. T'en a besoin gamin, ça veux pas dire que t'es fou.
- A peine. Grogne le rouquin sans bouger d'un iota.
- De toute façon je ne te demande pas ton avis, tu y vas point barre.
- Ouais...
- Je t'y emmènes et t'attends devant tu crois quoi ? Je le coupe. Tu vas aller voir ce putain de psy et si ça colle pas avec y'en a des tas d'autres. Sans vraiment faire attention je hausse les épaules.
- Y'en aura aucun qui..
- Ho la ferme ! Ma voix claque dans toute la baraque et le temps ce fige. Tu as besoin de parler de toute cette merde ! A ce niveau là aucun de nous ne peut t'aider, c'est pas qu'on veut pas on n'le peut pas.

Le sourire de mes mômesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant