De : proverbe anglais.
Petit chapitre, bon vous l'aurez compris je coupe le jugement sinon c'est trop lourd. Dans ce chapitre on ne commence pas vraiment les choses sérieuses. Voilà voilà. Demain on est le 24 ;)
***************
- Présentez vous s'il vous pait. L'enjoint mon avocat une fois que le môme est assit, le pote de Julien vient de descendre dans mon estime à vitesse grand V. Je me tourne vers le psy mais ce con s'obstine à regarder droit devant lui par contre Bryan souffle comme un boeuf, il a envoit ê faire un meurtre.
- Je suis Josh. Petit con... Et j'étudie dans le même lycée qu'eux. Il montre mes enfants et le rouquin, pendant que je boue.
- Quels sont vos lien avec mon client ?
- C'est mon éducateur, je le vois trois par semaines.
- Et comment les décrieriez vous ? Insiste Frédéric.Ce petit con me regarde avec sa tronche de balai à chiotte, j'ai envie de le massacrer, il va m'enfoncer ce petit con il n'a jamais rien fait de bon, il s'obstine à être une merde ! Je grogne sur ma chaise tout en bougeant dans les sens. J'en donnerais pas mal pour ne pas être ici, pour que rien de tout ça se soit passé.
- C'est un enfoiré. Je vais le tuer. Mais dans le bon sens du terme. Rajoute le petit con en me regardant. En fait, c'est carrément un bel enfoiré quand il s'y met, il nous fait courir jusqu'à en crever, il ne nous appel pas par nos prénoms, il ne se gène pas pour nous balancer des horreurs. Il souffle un mauvais rire.
J'suis mort, je vais le tuer. Le massacrer et le tuer.
- Quand vous dites un " enfoiré dans le bon sens du terme" ça veux dire quoi ? Lui demande le juge pas le moins choqué du monde par ses grossièretés.
L'avocat remercie le juge d'une simple hochement de tête.
- Il le fait pour nous, il nous fou à poil pour qu'on reparte sur de bonne base. Il souffle un rire. T'sais ? En fait c'est un salop mais un bon salop, sans lui on finirait en taule ou dans le caniveau.
- Il ne vous a jamais fais de mal ?
- Jamais.
- Merci, et que c'est il passé l'autre jour ?
Le gamin se met à se dandiner sur sa chaise pendant que j'enregistre tout ce qu'il vient de dire. Ce petit con m'a défendu, putain de merde. Je me tourne vers le blond et lui aussi est sur le cul. On se regarde et je vois que pour lui aussi c'est le néant.
Sa voix me fait tourner de nouveau, au passage je vois Louis m'articuler doucement " C'est le le môme avec la tronche de balai à chiotte ? " Je réponds par un hochement de tête. Par contre je suis sûr que tout le monde a entendu le " Hé ba putain" trés harmonieux et délicat.
J'ai pouffé, ouais j'ai pouffé.- En fait j'étais revenus vers l'éduc' pour négocier le vendredi, il n'était pas au gymnase donc je suis partis au cabanon. Il se tait une toute petite seconde avant de reprendre, quelque chose de dur est passé dans son regard. Il y avait ce type. Il montre le père du rouquin avec le doigt. Adam venait de ce recevoir un sale coup de poing et il était à genoux, j'ai appelé les flics. Il termine en haussant les épaules, je suis sûr que tout le monde a remarqué qu'il s'est dépêché de finir de raconter, on fait tous ce genre de chose quand quelque chose nous gène.
- Pourquoi ne pas avoir intervenu? Demande mon avocat en calant ses mains dans ses poches, je commence à comprendre pourquoi Julien l'aime bien, à sa façon il est hors norme.
- Pour faire quoi ? Vous avez vus les morceaux ? Je serais mort moi ! Sa réplique a eu le mérite de nous faire rire, même le juge a du serrer les lèvres pour ne pas céder à la tentation.
- Que diriez vous pour conclure ce que vous avez vus ?
- Que si Adam a réagit comme ça c'est pas gratuit, je sais que la violence n'est pas sensé tout régler et qu'il ne faut pas se faire justice sois même. Mais faut être lucide, sans lui Anthony serait encore en train de se faire vendre comme une putain de vache. Alors ouais c'est contre les lois et tout mais tellement plus proche de ce qu'on vit tout les jours.
- On dit anticonstitutionnel.
- A t'es souhait. Me répond le gosse, moi qui croyait avoir souffler ça tout bas.C'est au tour de l'autre avocat de parler, en face de moi je vois Joshua se tendre quand il regarde le pater' au rouquin. Réflexe humain face à un prédateur, on se prépare à cavaler à toutes jambes.
- Vous n'en n'avez jamais eu marre d'être aussi mal traité ? Attaque aussi sec l'autre empafé. Dans mon dos j'entends un très distinct " s'il en veut de la maltraitance je peux lui en donner moi"
- Je n'ai jamais parlé de maltraitance. Réplique le môme en levant le menton.
- Alors comment définissez vous ce qu'il vous fait subir ?
- De l'élévation, et pour ta gouverner si le gars ne nous plais pas on peut se casser. Il pose ses bras sur la barre devant lui et s'appuie dessus, bon branleur du jour bonjour. T'as vus je sais bien parler hein ? Il me demande en se utant du monde qu'il l'entour .Je lui répond en tapant dans mes mains, en fait il a besoin qu'on le regarde, qu'on lui dise quand c'est bien ou non et même s'il nous envoi pas mal chier il écoute, la preuve.
- Vous n'avez pas eu peur de lui ? Lui demande l'autre empafé avec une tête de vicelard.
- Pour lui. Le corrige rapidement Joshua. J'ai eu peur pour mon éducateur, t'sais Adam c'est un faux connard mais un vrai gentil alors que l'autre c'est qu'une belle salope.Personnes ne relèvent le fait qu'il passe du vouvoiement au tutoiement ni les insultes, en fait plus rien ne se passe une nouvelle fois. Tout le monde se la ferme.
Il regagne sa place en me regardant du coin de l'œil, ouais, ouais, ouais. Petit con. Je baisse le nez et souris comme un idiot. J'ai beau scander que je n'aime pas ce gosse, qu'il me les brise mais c'est un de mes gosses et aussi chiant soit il, il est là. Je sers les dents pour me calmer et reprends un cachet, j'en profite aussi pour me frotter le visage de mes deux mains.
***********************
- Baptiste, comment es ce que tout ça commencé ? Mon fils regarde Frédéric et étire ses jambes, ensuite il scrute la salle comme il le ferait s'il serait sur un terrain de basket, il réfléchit à une possible attaque.
- Ce gars est venue une première fois au lycée pour nous casser les dents, mon père et mon oncle sont venu nous aider, voilà comment ça a commencé. Dit mon fils le plus calmement du monde.
- Comment décrire riez vous ce jeune homme ? Il se tourne vers Anthony, le pauvre il ne sait plus où se foutre. Heureusement que Damien est là pour l'empêcher de fuir.
- 'Thony ? Il est sympa c'est un bon pote, le genre de pote avec qui on fait une connerie le lundi et avec qui on en rigole pendant six mois.
- Merci, c'est tout ce que je voulais savoir. Conclut mon avocat.L'autre empafé s'avance à son tour, Babou pince ses lèvres jamais bon ça, par pur réflexe Louis et moi on s'enfonce dans notre siège. Instinct de survis avant tout, comme en rentrant chez ma mère on enlève ses pompes.
Instinct de survis.
- Pensez vous avoir des tords dans cette affaire ? Je me tends sur ma chaise, il parle à mon fils là. La grosse paluche de Bryan chope mon épaule et celle de mon mari à ce que je peux voir.
- Aucuns. Il lui répond calmement. Le connaitre et traîner avec lui n'est pas une erreurs.
- Avez vous autre chose à ajouter ? Lui demande le juge, la tension qui règne dans la salle me fait tourner la tête
- Rien qui ne s'exprime avec des mots.Mon fils regagne sa place avec un demi sourire, syndrome de mimétisme encore et toujours. Personnes ne lui a rien dit au sujet de sa dernière déclaration. En même temps dire quoi ? il ne faut surtout pas donner l'occasion à mon fils de se laisser s'exprimer quand il est comme ça.
La colère et la haine ne vont pas à mon fils.
Mon neveu et ma fille on ensuite témoigné, Damien est bien comme on père. Un bon branleur. et ma fille tient de son père et de moi autant pour son arrogance que pour sa répartie.
- Nous allons faire une pause d'un quart d'heure. Décrète le juge avant de se lever et de se casser, remarque je le comprends plus ça va plus il y a de tensions.
VOUS LISEZ
Le sourire de mes mômes
Romantizm(finit) M'assumer ? Fait Vivre au grand jour? Fait Me marier? Fait Etre fidèle? T'en a d...