Saccagé || Niam - en pause

Chapitre dix-neuf - Niall

Je tiens Abby sous les aisselles, la faisant aller et venir dans l'eau puisqu'elle n'a pas pied. Je sens qu'elle commence à frissonner à cause de la fraîcheur, mais elle ne fait aucune commentaire, souriant seulement. Nous allons bientôt devoir sortir si elle ne veut pas tomber malade et gâcher ses vacances. Je la ramène contre moi et, directement, elle s'accroche à mon torse en tremblant, ses petits bras enroulés autour de mon cou fortement. Elle tremble et claque des dents, mais rit en même temps, complètement collée contre moi, sûrement à la recherche de chaleur.

-- Nous allons sortir, tu as froid, bébé.

Elle hoche la tête en posant son visage dans mon cou, ses jambes également enroulées autour de ma taille. Je sors petit à petit de l'eau, allant vers Zayn, qui sourit en voyant à quel point Abby est proche de moi. Je souris également, attendrie par la façon dont elle se colle à moi. Elle est plus petite et attrape froid plus vite que moi, je comprends donc qu'elle veuille chercher de la chaleur.

-- Zayn, accepterais-tu de passer une serviette sur nous ? Demandais-je.

-- Oui, bien sûr.

Il attrape la gigantesque serviette d'Abby, où Elsa de la Reine des neiges est représentée, puis l'enroule autour d'Abby et de moi en même temps, qui est toujours fermement accrochée à moi.

-- La princesse à prit froid, sourit Zayn avant d'essorer vaguement les cheveux trempés de ma petite sœur, qui s'accroche un peu plus à moi.

Je me retourne ensuite, la serviette bien placée sur Abby, et m'assoit dans une des chaises dépliables que nous avons emportées ici.

-- Tu es bien installée ? Demandais-je.

Je la sens hocher la tête dans mon cou et souris alors, plaçant un petit baiser sur son épaule. Après quelques minutes comme cela, simplement à remonter notre chaleur de façon convenable, la pluie commence à tomber. Au départ, Guilia, Greg, Danielle et Harry décident que ce n'est qu'une petite averse peu puissante et que cela passera. Mais, au final, la petite averse se transforme en réel torant.

Mon premier reflex est de me précipiter vers la voiture pour mettre Abby à l'abri. Je retourne ensuite près de la berge et aide les autres à réunir les affaires, sentant l'humidité s'infiltrer dans chaque pore de ma peau et tremper mon tee-shirt. Lorsque, au bout de plusieurs minutes, nous avons réussi à tout rentrer dans les voitures, je suis trempé et glacé. Et je ne semble pas être le seul. Eleanor est en train de trembler près de la portière de la voiture de Louis, agitant les clefs entre ses mains. Je détourne le regard vers Danielle, qui est en train de se battre avec Harry, qui à les clefs de notre voiture.

-- Laisse-moi conduire ! Tu l'as déjà fait à l'allée, s'écrit-elle, m'exaspérant.

Ils ne peuvent pas simplement faire semblant de s'entendre un instant et nous laisser tranquille avec cette conccurence. Je m'avance vers eux, étrangement énervé et sûr de moi, ce qui n'arrive jamais.

-- Danielle, tranchais-je, avançant vers elle au moment où elle attrape finalement les clefs.

Harry et elle se retourne vers moi, les sourcils froncés. Elle m'observe un moment de haut en bas, avant de se retourner vers Harry qui prend un long souffle.

-- Très bien, je ne m'attendais pas à cela, articule-t-il.

-- Moi non plus, murmure-t-elle.

Puis elle me tend les clefs, baissant un peu le regard en fronçant le nez. Je recule un instant, autant surpris par mon comportement que par le leur, avant de prendre un long souffle. Je suis également étonné que Danielle ait cédé aussi facilement. Je ne lui ai même pas demandé, il a suffit que je tende ma main pour qu'elle me donne les clefs.